C’est mercredi prochain que sera plaidée devant la Cour européenne des droits de l’homme l’affaire introduite par trois requérantes irlandaises contre leur pays pour dénoncer l’interdiction de l’avortement qui les a « forcées » à aller se faire avorter à l’étranger.
Comme on le sait, l’Irlande a obtenu des aménagements du traité de Lisbonne pour arracher à son peuple le « oui » qui manquait à l’entrée en vigueur du funeste traité, notamment sur son droit de maintenir l’interdiction de l’avortement. Avec cette affaire portée devant la très progressiste CEDH, cette précaution – et cette manipulation – pourraient bien s’avérer inutiles.
Sur le chapitre de l’avortement, la CEDH a déjà fait preuve d’hostilité à l’égard des quelques pays européens parties à la Convention européenne des droits de l’homme où l’avortement demeure dans la plupart des cas un délit : en 2007, la Pologne avait été condamnée pour ne pas avoir permis l’avortement thérapeutique sur une femme gravement malade des yeux qui invoquait un risque de cécité, contesté par la plupart des médecins experts, lié à l’accouchement.
Un espoir : la cause de la vie sera défendue par l’Association britannique pour la protection des enfants à naître (SPUC), par le Centre européen pour la loi et la justice, et par l’Alliance Defense Fund.
Source : Présent.