Un lecteur nous transmet la lettre qu’il a envoyée à la CEF il y a une dizaine de jours :
Il y a quelques temps déjà, la Nation française, composée de personnes physiques, choisissait la République, entité morale régie par une constitution et des lois, pour organiser son vivre ensemble d’une façon démocratique.
Au fur et à mesure de son évolution, nous avons vu une notion de laïcité se former et se transformer. Aujourd’hui, est peut-être l’heure d’une analyse profonde de cette notion associée à la République française.
Peut-on encore dire que la République est laïque au sens où elle prétend l’être, lorsque la plupart des lois modifiant société et vivre ensemble ont été et sont encore proposées par une spiritualité, la franc- maçonnerie ?
D’ailleurs, en ce qui concerne la franc-maçonnerie, peut-on simplement parler de spiritualité, comme celle-ci se définit elle-même ? N’y-a-t ’il pas en son sein un entre-soi notable, ainsi que des rites ? N’est- elle pas en réalité une religion ?
Le fait de ne pas se reconnaître comme religion, lui procure d’indéniables avantages pour faire évoluer un outil dit laïque, tel que la République. Si nous ajoutons à cela le fait que quasiment toutes les lois transformant la société ont été et sont prises sans consultation réelle de la Nation, nous avons tout lieu de nous interroger sur les motivations réelles.
La République a-elle déjà été réellement laïque dans les faits ? N’avait-elle pas un droit de regard sur la nomination des évêques ? Que penser alors, de l’effet de l’ingérence dans la République, d’une spiritualité ouvertement opposée au catholicisme ? Le déclin de l’Eglise dans notre pays, n’en a certainement pas été enrayé.
Regardons, maintenant dans quelle société, nous entraîne la modification de notre outil de vivre ensemble : quelle religion promeut une telle libération des mœurs, un tel mépris de ses enfants à naître, si ce n’est celle qui en a proposé l’application ?
Le commandement jadis admis par tous, ‘’tu ne tueras pas l’innocent’’, est devenu ‘’tu ne tueras pas de méchant’’, précédé de ‘’tu peux tuer l’innocent’’. Je ne parle même pas de la mise en exergue de l’homosexualité. Si les signes religieux doivent rester discrets, ne devrait-il pas en être de même des mœurs décalées ?
Qui peut aujourd’hui se reconnaître dans ces lois ? Certainement pas la majorité de la Nation française.
Oui séparatisme il y a, et c’est la République qui s’est séparée de la Nation française prise dans sa majorité, tant catholique que protestante, juive ou musulmane et certainement plus encore.
Un semblant de démocratie et une soi-disant laïcité, ont servi de mystification à la franc-maçonnerie pour la conversion progressive de la Nation française à cette religion. Il n’y a là rien à envier au jihad politique musulman.
Tout porte à croire que la République n’est pas laïque, mais franc-maçonne.
La réalité aujourd’hui est qu’un croyant non franc-maçon ne peut pas vivre sans hypocrisie dans cette République dite laïque. La laïcité stricte est un mythe, ou alors il faut séparer le corps de l’esprit de chacun. De même, une séparation stricte du temporel et du spirituel est un mythe aussi ; malgré cela, la séparation des gouvernances de l’Eglise et de l’Etat est une bonne chose, et c’est l’esprit de la Nation, qui fait le lien entre les deux.
Nous arrivons aujourd’hui, à l’insoutenable dans un cadre de pandémie : dans une quasi-soumission et adoration de la médecine et de ses miracles, voici qu’Esculape vient réclamer son dû : des sacrifices d’enfants sur l’autel des soins.
Qui peut soutenir un instant qu’un fœtus de 9 mois n’est pas un enfant doté d’une âme (anima) ?
Mœurs, rites et chimères d’autrefois sont réalités d’aujourd’hui. L’effondrement social et moral est là, et il a déjà été la cause de la chute de sociétés dans l’Histoire.
Dans ce contexte, le jeûne et la prière sont nécessaires, mais à l’exemple de Ste Jeanne d’Arc, il est nécessaire de surcroit, de prendre les armes de notre temps. La communication est un bras pouvant tenir l’épée à double tranchant.
Messeigneurs, chacun d’entre vous par sa nomination épiscopale a reçu un pouvoir royal : guider spirituellement le peuple de Dieu de son diocèse. Ensemble, vous devez donc guider toute la Nation catholique de France, avec laquelle l’Etat fait preuve de séparatisme.
Je vous propose de ne pas laisser l’Homme sans Dieu, prendre part insidieusement à votre pouvoir par le truchement de la République, et de vous servir de l’épée ci-dessus citée.
Par la proposition au vote de lois iniques, un péché grave a été commis publiquement, en toute conscience, par des baptisés, vous êtes en droit de prononcer ensemble et publiquement leur excommunication factuelle de l’Eglise catholique jusqu’à une abjuration publique de leurs actes. Et, s’agissant entre autres du président de la République, M. Emmanuel Macron, je vous propose de demander ensemble au Pape François de prononcer l’enlèvement de son titre de chanoine du Latran.
En effet, si le parvis du Temple (l’Eglise) est laissé aux païens, vous avez le devoir d’en arpenter l’intérieur et le pourtour, et d’en vérifier la bonne tenue des règles.
Nous avons tous le désir de l’unité des Chrétiens, celle-ci ne peux se faire que dans le Christ, la Vérité, toute la Vérité et rien que la Vérité ; l’hypocrisie n’a pas sa place dans cette union, sous peine de n’être qu’une nouvelle tour de Babel.
Devant l’absurdité de la nomination du titre de chanoine du Latran à une personne promouvant de telles lois iniques, je ne blâmerais pas nos frères des Eglises aînées et cadettes (orthodoxes et protestantes) de rire de nous à nouveau, si aucune sanction n’était prise.
Les catholiques doivent reconnaître et corriger leurs égarements. Ne soyons pas tièdes, de peur d’être vomis de la bouche de notre Seigneur. Alors, un peu d’ardeur ! Et tenons ferme ce que nous avons de Vérité.
Ne laissez pas le peuple de Dieu, être conduit sur les chemins de la tentation par une poignée de boucs (qui nous font devenir chèvres).
Sed liberate nos a Malo. Respectueusement. A.B.