Interrogé par Marie-Ange de Montesquieu sur Radio Notre-Dame à propos de l’interdiction des messes publiques et de la rencontre avec le gouvernement lundi, Mgr Michel Aupetit a lancé une charge contre
« Ceux qui font leur petit business dans leur coin empêchent tous leurs frères de pouvoir assister à la messe »
Pour écouter son intervention :
Semant la division en cette période déjà compliquée, l’archevêque de Paris s’en prend aux catholiques attachés à “la messe de toujours” qui communient sur la langue et seraient ainsi (mais où sont les preuves) responsable de la propagation du COVID et surtout de l’interdiction des messes publiques (mais est-ce au gouvernement de décider de la liturgie de l’Eglise ?).
Son intervention a choqué de nombreux catholiques, qui ont aussitôt réagi sur les les réseaux, notamment sous le fil twitter de l’archevêque.
Rappelons cette brève réponse de sainte Mère Teresa à un journaliste :
Dans une étude assez complète sur la réception de la sainte communion, l’Homme Nouveau rappelle que
Le geste de la communion dans la main a été promu par la Réforme protestante, pour signifier que la présence du Christ n’est pas réelle et substantielle et que le prêtre n’est pas différent du laïc
On peut retrouver cette note en pdf ici. Elle rappelle que la forme traditionnelle de la communion reste la règle universelle et que personne, fut-il archevêque de Paris ou ministre de l’Intérieur, ne peut modifier cette pratique séculaire.
Par ailleurs, concernant les vidéos de messes pointées par le gouvernement lors de l’audience au Conseil d’Etat et auxquelles Mgr Aupetit fait référence, aucune ne venait de Paris (4 vidéos, une de Fort-de-France, 3 du diocèse de Bayonne). Une était datée de 2019 ! Les trois autres respectaient plutôt le protocole. Alors : que cherche Mgr Aupetit ?
Pour écrire à l’archevêque, indiquez « À l’attention de Mgr Michel Aupetit » sur votre courrier adressé à « Diocèse de Paris, 10 rue du Cloître Notre-Dame, 75004 Paris ».