Un nouveau rassemblement est prévu, dimanche 15 novembre, à Nantes, pour demander le retour des messes. La préfecture autorise la manifestation, mais pas comme prévu et comme dimanche dernier devant la cathédrale, mais place Graslin.
Quant au diocèse, il se désolidarise… Le père François Renaud, vicaire général, affirme :
« L’évêque ne se reconnaît pas dans cette manifestation. Elle s’inscrit dans un rapport de force avec le gouvernement, alors que les évêques, eux, prônent le dialogue. »
Dans un texte publié en ligne, les deux vicaires généraux nantais appellent aussi à ne pas
« céder à l’exagération. Contrairement à d’autres périodes de l’histoire ou d’autres régions du monde, les chrétiens ne sont pas persécutés. L’empêchement actuel de célébrer la messe est uniquement lié à une cause sanitaire. »
Et aller devant le Conseil d’Etat, c’est du dialogue ?
Pour dialoguer, il faut être au moins deux. Or aujourd’hui, l’Etat méprise l’Eglise. C’est l’Etat qui s’ingère dans la vie liturgique, autorisant les obsèques dans la limite de 30 personnes et interdisant les messes publiques !
Mais la dialogue est la nouvelle religion de cet évêque. La République passe avant l’Eglise. Il est préfet avant d’être évêque.