Tout ou partie de la Maison diocésaine, rue de l’Isle à Troyes, mais aussi les locaux de l’évêché, pourraient être cédés en raison des difficultés financières du diocèse.
En août, l’évêque informait à ses diocésains que le Secrétariat Général de l’Episcopat envoie deux économes d’autres diocèses pour qu’ils fassent un examen de la gestion. Cet audit s’est déroulé du 2 au 5 mars. 3 exigences s’imposent pour éviter d’accroître le déficit :
- contrôle de la masse salariale par la réduction des effectifs.
- réduction des charges.
- faire accroître les produits : l’économe diocésain a déjà beaucoup œuvré pour la rentrée des collectes, et autres produits financiers (legs, etc)
Sur tous ces points il faut qu’il soit clair que l’enjeu n’est pas simplement financier. Il est d’abord pastoral. Des choix sont à faire. Il nous faut réfléchir surtout à ce dont notre Eglise diocésaine a besoin pour remplir sa mission. C’est notre responsabilité à tous. Les problèmes matériels qui se posent à nous sont une belle occasion de faire cette opération-vérité sur l’usage de nos biens.
L’immobilier est une question centrale. J’aimerais souligner encore que ce chapitre concerne tous les chrétiens du diocèse, car c’est à eux que ces biens appartiennent et c’est eux qui doivent pouvoir en disposer. C’est la raison pour laquelle nous avons déjà essayé de consulter largement les groupes et les instances de notre diocèse, en partant d’hypothèses élaborées par une commission d’experts sur les questions immobilières. Beaucoup de réactions nous sont parvenues. Nous sommes obligés de constater que notre Maison diocésaine est largement surdimensionnée par rapport aux besoins que nous avons et génère des coûts prohibitifs ; nous avons aussi été amenés à nous demander de quelle Maison diocésaine nous avons besoin et quelle serait sa localisation la plus adéquate. Ce dont il s’agit toujours pastoralement, c’est de définir un lieu de rendez-vous des diocésains où batte le cœur du diocèse. Même si cela prend du temps, nous ne ferons rien sans avoir recueilli autant que faire se peut le sentiment du plus grand nombre et rendu compte des raisons des choix qu’il faudra faire à partir de là à un moment donné.