Mgr de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la CEF, a accompagné 15 Français à Rome, où ils ont été reçus en audience privée par le Souverain Pontife, pour parler d’écologie.
Le pape François a raconté une anecdote impliquant Ségolène Royal quand elle le reçut à Strasbourg où il visitait les Institutions Européenne en novembre 2014 :
«Quand je suis allé à Strasbourg à l’Union européenne, le président Hollande avait envoyé pour me recevoir la ministre de l’Environnement, Ségolène Royal. Avant de quitter la ville nous avons dû attendre un peu et nous avons pu parler. Madame Ségolène Royal m’a alors demandé : ‘Est-il vrai que vous écrivez quelque chose sur l’écologie ?’, oui, ‘c’était vrai’. Elle me répondit alors : ‘S’il vous plait, publiez-la avant la rencontre de Paris’ [en décembre 2015]. «J’ai alors appelé l’équipe qui travaillait sur cette encyclique, une équipe de scientifiques et une équipe de théologiens, et je leur ai dit : ‘Cette encyclique doit sortir avant le sommet de Paris !’. Mais ‘pourquoi’ ont-ils questionné ? ‘Pour faire pression !’ »
Le pape a expliqué que c’était bien lui qui avait rédigé de sa main la version finale de l’encyclique «Laudato Si », qui fut publiée le 24 mai 2015.
Le pape a toutefois terminé son propos sur «l’écologie humaine ». Car pour lui, la
«conversion écologique doit aboutir à l’harmonie générale, la corrélation de toutes choses. Or nous avons perçu le sens des corrélations humaines dans nos sociétés (…), cette relation humaine qui crée l’harmonie humaine. Mais nous avons aussi perdu le sens des racines, de l’appartenance. Et quand un peuple perd le sens des racines, il perd sa propre identité.»
Et évidemment, dans son discours, il évoque le respect de la vie de la conception à la fin naturelle :
Ce texte a-t-il interpellé l’assistance hétéroclite, parmi laquelle l’ancienne journaliste devenue adjointe à la mairie de Paris, Audrey Pulvar, (qui a transmis au pape une invitation d’Anne Hidalgo à venir à Paris en décembre 2020, alors que tout voyage pontifical est suspendu jusqu’en 2022 !), la comédienne Juliette Binoche, Laurent Landete, directeur du Collège des Bernardins à Paris, la juriste Valérie Cabanes, spécialiste de l’écocide, le père Gaël Giraud, jésuite et économiste, Jean-Pierre Denis, directeur du développement éditorial du département société, famille et spiritualité du groupe Bayard, ou encore le chercheur Pablo Servigne, théoricien du concept de «l’effondrement», Damien Nodé-Langlois, professeur de SVT, apiculteur, travaillant à la protection judiciaire des jeunes à Bobigny, Maxime de Rostolan, entrepreneur écologiste, Raphaël Cornu-Thénard, architecte et fondateur d’Anuncio et du congrès Mission?
Audrey Pulvar est une féministe pro-avortement :
” J’ai été guidée par ça, et je suis en plus née dans une période où les combats des femmes pour la maîtrise de leur corps, le droit à la contraception, à l’avortement“
et Juliette Binoche, également pro-avortement :
“En Pologne, Juliette Binoche soutient les femmes contre l’interdiction de l’IVG”
Jean-Pierre Denis, ancien rédacteur en chef de La Vie, n’est pas non plus connu pour être pro-vie, même s’il trouve que l’actuel projet de loi sur la bioéthique va trop loin.