Un lecteur m’apprend ce matin le rappel à Dieu de Jean-Pierre Dickès à l’âge de 78 ans. Grand défenseur de la vie, il présidait l’Association catholique des infirmières et médecins. On peut aussi regarder la belle émission consacrée à son ouvrage ‘La fin de l’espèce humaine’ sur TV Libertés.
Je ne peux m’empêcher de penser aussi à son ouvrage “La blessure” publié en 1988 qui est une triste illustration de la crise qui a secoué l’Eglise et particulièrement les séminaires dans les années 1960.
La blessure de Jean-Pierre Dickès (Editions Clovis)
En 1965, Jean-Pierre Dickès, étudiant en médecine, entre au grand séminaire d’Issy-les-Moulineaux. Il va y vivre la gigantesque mutation de l’Eglise opérée à partir du Concile. Jour après jour, pour lui-même, il tiendra la chronique des remises en cause. Les épisodes tragiques, étonnants, parfois comiques, ne manqueront pas. Le séminaire connaît un bouleversement. La vie de l’auteur en sera profondément marquée. Aujourd’hui médecin, marié et père de cinq enfants, il nous livre un document authentique, rédigé à partir de son journal intime. Le récit d’une blessure.