Un lecteur nous invite à diffuser ce communiqué de la Fondation Jérôme Lejeune suite au rappel à Dieu de Madame Lejeune.
Le président de la Fondation Jérôme Lejeune, avec l’ensemble des collaborateurs de la Fondation et de l’Institut Jérôme Lejeune, ont la grande tristesse de vous annoncer le décès, ce mercredi 6 mai 2020, de Birthe Lejeune, vice-présidente de la Fondation Jérôme Lejeune, membre de l’Académie pontificale pour la vie, membre du Conseil pontifical pour la santé, chevalier de la Légion d’honneur, des suites d’une grave maladie. Epouse du Pr Jérôme Lejeune, elle était l’artisan et l’âme de la maison depuis plus de 25 ans. Infatigable, généreuse et assidue, elle participait activement à la vie de la Fondation jusqu’au jour de ses 92 ans, fêtés le 3 février dernier. Son charisme, son dévouement et sa complicité avec chacun des visages de la Fondation, salariés des plus anciens aux plus jeunes, bénévoles permanents ou occasionnels, lui donnaient une place à part. Avec l’autorité de son expérience et l’affection de son grand cœur, elle était une référence et un exemple pour chacun.
Fondatrice avec son gendre Jean-Marie Le Méné et sa grande famille, de l’œuvre scientifique et médicale qui porte le nom de son mari disparu en 1994, elle avait tissé au fil du temps un lien personnel et précieux avec un très grand nombre de donateurs à qui elle adressait chaque année un petit mot de remerciements manuscrit.
Ambassadrice inlassable et exigeante des trois missions « chercher – soigner –défendre » de la Fondation, elle a contribué de manière décisive à prolonger l’engagement du Pr Jérôme Lejeune au service des personnes touchées par un retard mental et plus spécialement de celles porteuses de la trisomie 21, en France mais aussi dans de nombreux pays tels que les USA, l’Espagne, l’Italie, l’Argentine, le Liban.
C’est grâce aux efforts que Mme Lejeune a su fédérer que la Fondation est en mesure chaque année de financer une cinquantaine de projets de recherche scientifiques sur les déficiences intellectuelles d’origine génétique, de développer une consultation médicale qui compte plus de 10000 patients et de défendre pied à pied dans les assemblées parlementaires, en Europe et à l’ONU la vie et la dignité des personnes les plus fragiles.
La Fondation lui doit tout. Les derniers mots de son billet d’humeur furent ceux prononcés par son mari et ceux-là mêmes que nous reprenons aujourd’hui : « Nous n’abandonnerons jamais ».
Nous vous invitons comme nous l’avons déjà dans la passé à soutenir cette Fondation au service de la vie et des plus faibles.