Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :
Le suave collaborationnisme du président des évêques de France
Ce jour, au journal de 13 heures de France Inter, on a pu entendre Monseigneur de Moulins-Beaufort, président de la conférence des évêques de France, s’exprimer à la sortie du ministère de l’Intérieur, sur l’entretien qu’il avait demandé à monsieur Castaner et qui aurait dû porter sur le rétablissement urgent de la liberté du culte catholique dans les églises.
Monseigneur n’a pas exprimé le moindre début de commencement de mécontentement de ce qu’il n’a, à l’évidence, rien obtenu.
En effet, alors que les magasins vont rouvrir le 11 mai, ce qui est heureux et nécessaire, et aussi, vient-on de l’apprendre, les musées, suavement satisfait, il s’est fait, ce jour à la radio, non pas le défenseur des catholiques indignés d’une interdiction désormais nullement justifiée et donc liberticide, mais le fidèle exposant des décisions scandaleuses du ministricule jacobin du divin MicroNéron.
Dans un contentement mondain de prélat « jureur » sous la Révolution, il a exposé dans une parfaite satisfaction de collaborationniste empressé, qu’on avait tout le mois de mai pour préparer la reprise des offices le 2 juin ou après !
Le président des évêques de France, ce Monseigneur de Moulins-Beaufort, n’est pas à l’évidence de ces trublions insuffisamment républicains qui ont souvent rappelé la parole du Christ : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ».
Le président de l’AGRIF ne l’assure pas de son filial respect.