Emmanuel Macron s’est entretenu pendant trois quarts d’heure avec le pape François. Un peu plus tard, le chef de l’État – cette fois aux côtés du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner – a «réuni» par visioconférence les six responsables des religions en France ainsi que les responsables des grandes obédiences maçonniques. Selon un participant, le président a annoncé un nouveau rendez-vous le 11 mai avec les religions pour évaluer les conditions de reprise des cultes qui pourrait être envisagée à «la mi-juin, mais avec des limites de «nombres de fidèles».
La Conférence des évêques de France souhaite une reprise des messes publiques dès le dimanche suivant le déconfinement, soit le dimanche 17 mai. Pour cela, il est proposé que soit décidé un « taux de remplissage » dans les églises plutôt qu’un nombre fixe de personnes pouvant assister aux offices, selon la taille des églises.
Concernant la communion, il semble exclu qu’elle soit donnée à la bouche, mais les évêques réfléchissent encore à la façon dont pourront procéder les prêtres. « Se laver les mains avant et après ? ». Faudra-t-il prévoir masques et lavage de main à l’entrée ? N’accepter que les paroissiens déjà masqués ?
Les évêques proposent que les mariages, baptêmes et autres sacrements soient autorisés mais uniquement en présence de la famille et des amis vivant dans la même région que celle où la célébration aura lieu. Il sera demandé aux familles habitant d’autres régions de ne pas venir.
En revanche, la tenue de grands pèlerinages inter-régionaux semble compromise, mais rien n’empêcheraient les diocèses d’organiser des pèlerinages localement.
En Autriche, les fidèles réclament la messe et se montrent prêts à coopérer. Et en France ?