Lundi soir, en l’église Saint-Michel des Lions, à Limoges, une dizaine de membres de la confrérie dédiée au premier évêque de Limoges, François Renard, curé de Saint-Michel, François Morin, vicaire général et Monseigneur Justin Kientega, évêque du Burkina-Faso, se sont réunis pour prier.
À la fin du Xe siècle, on ne trouve pas de solution sur le plan médical, au mal des ardents, provoqué par l’egot de seigle. Guillaume IV, duc d’Aquitaine, les archevêques de Bordeaux, de Bourges, les évêques de Limoges, Clermont-Ferrand, du Puy, de Périgueux et Angoulême se sont retrouvés autour de la dépouille de Martial, premier évêque de Limoges. D’un commun accord, ils décident alors de porter les reliques du premier évêque de Limoges sur le point le plus haut de la ville. C’est donc au Montjovis, “mont de la joie”, qu’ils implorent le ciel de mettre fin à ce fléau. Saint Martial entend la prière de son peuple et des milliers de malades guérissent ce jour-là. D’où cette citation restée célèbre : « Dieu garde la ville, saint Martial les gens ».