Elle est dénoncée sur Liberté politique :
Il s’est tenu récemment, dans le diocèse de Créteil, une conférence dont l’intitulé était pour le moins stupéfiant : « Chrétiens et homosexuels en couple, un chemin d’espérance ». Ladite conférence s’est tenue dans une paroisse, en présence d’un certain nombre de membres du clergé local, qui ont de ce fait cautionné par leur participation ce qui s’est dit dans cette soirée sans aucun doute hétérodoxe.
L’on y a prôné, grand classique, la nécessaire « adaptation de la morale » aux changements de la société. L’on a pu y entendre également qu’il y avait une « légitimité éthique de l’homosexualité », ou que « la conjugalité homosexuelle avait la même valeur que la conjugalité hétérosexuelle. » Vous avez bien lu.
Peut-on se consoler en se disant qu’il ne s’agit que d’un « dérapage » strictement local ? Malheureusement, non. Les écarts du diocèse de Créteil ne sont que le reflet d’une tendance générale beaucoup plus large, un vent qui souffle sur l’ensemble de l’Eglise, et qui trouve actuellement un écho singulier dans le « chemin synodal » qu’emprunte pour deux ans l’Eglise allemande : dans les débats en cours, on y apprend, par la bouche de Mgr Bode, évêque d’Osnabrück, et vice-président de la Conférence des évêques d’Allemagne, que le Christ est devenu « être humain », et non « homme », tant il semble devenu fondamental pour ces prélats de gommer à tout prix l’identité sexuée, et de faire croire qu’hommes et femmes sont interchangeables, tout comme homosexualité et hétérosexualité. Faut-il également rappeler qu’il y a quelques mois, Têtu se réjouissait de l’élévation au rang de cardinal de Mgr Matteo Zuppi, connu pour ses positions ouvertement favorables aux LGBT, et défenseur d’une pastorale inclusive à leur égard ?
Dès lors, peut-on espérer un rappel à l’ordre de la part de la Conférence des évêques de France, que nous interpellons ici solennellement ? La question qui se pose aux croyants, aux fidèles, est très simple : les enseignements contenus dans le Catéchisme de l’Eglise catholique sont-ils encore pertinents et dignes de foi ? Sont-ils encore l’expression de la Vérité une, qui rend libre ? Forment-ils encore le socle commun de nos croyances et de nos pratiques ? Chaque jour qui passe nous en fait douter un peu plus, au point de désorienter profondément le monde catholique dans son ensemble. La Conférence des évêques de France, a-t-on appris il y a quelques semaines, recommande désormais l’adoption de formulaires ne portant plus les mentions de père et de mère pour s’adapter aux « situations nouvelles ». Le chemin n’est alors plus très long à parcourir pour arriver à cet homme qui, dans l’assemblée paroissiale de Saint-Christophe-de-Créteil, explique avec bonhomie qu’il prépare deux jeunes femmes à se marier.
Il y a malheureusement fort à parier que cette clarification épiscopale tardera à venir, si elle vient un jour, car on ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens. Il n’est pas du tout sûr que la hiérarchie ait présentement envie de rappeler sans doute possible les fondements du mariage chrétien, union de l’homme et de la femme, comme image de l’union du Christ et de l’Eglise, tant il est vrai qu’à Rome même la confusion règne en maître.
Cette conférence à Créteil, évoqué ci-dessus, a été donnée par un certain Michel Anquetil le 24 janvier 2020. L’un de nos lecteurs y était :
C’est par une affiche apposée au panneau d’information de l’église St-Christophe de Créteil que j’ai pris connaissance de la tenue d’une réunion sur le thème « Chrétiens homosexuels en couple, un chemin légitime d’espérance », le vendredi 24 janvier 2020 à 20.00.
En consultant le site du diocèse de Créteil, il est facile de trouver le lien concernant l’association : « Se Parler Foi et homosexualité ». Elle est répertoriée à l’onglet « Pastorale des personnes concernées par l’homosexualité ».
LE DEROULE DE LA SOIREE
Vendredi 24 janvier. Il est 20.10. Malgré mon arrivée tardive à la maison diocésaine, la réunion est loin d’être commencée. La plupart des participants sont encore dehors à braver le froid pendant que d’autres s’affairent à préparer une table de presse. J’entre dans la salle où il n’y a pratiquement personne. Je n’ai que l’embarras du choix pour me placer.
C’est donc avec une vingtaine de personnes (en comptant les organisateurs) que la réunion commence vers 20.20. De l’endroit où je me trouve, il m’est aisé de compter le nombre de participants : nous ne dépasserons jamais la trentaine au cours de la réunion.
Le diacre Augustin GRILLON, responsable de « Se Parler Foi et homosexualité » se présente en même temps qu’il présente brièvement l’association née il y a 6 ans et composée de 8 membres : lui, sa femme Edith, Jean-Frédéric, Rémi, Christine, Richard, … Je ne peux pas prendre tous les prénoms…
Augustin GRILLON remercie certaines personnes pour leur présence, notamment celle du père BERA (chancelier / Prélat d’honneur du diocèse de Créteil), d’un prêtre du diocèse de Meaux et de deux autres personnes venues du même diocèse. En comptant bien, cela représente, avec les 8 membres de l’association organisatrice 12 personnes sur une trentaine de participants.
La parole est alors donnée au conférencier, Michel ANQUETIL qui ne souhaite pas utiliser le micro qui lui est offert. Il se présente : magistrat à la retraite, détenteur d’une maîtrise en théologie et 35 ans de vie de couple avec un homme.
D’entrée, il indique que son exposé se placera « sur le terrain biblique et théologique ». Dès les premières phrases, le ton est donné. La voix est mesurée (malheureusement, pas assez puissante pour être enregistrée ; le discours est fluide, usant souvent de phrases construites sous la forme interrogative… Un discours de professionnel !…
Toutefois, le vocabulaire et certaines expressions ne peuvent laisser place à l’équivoque. Ainsi ai-je pu relever, en vrac, quelques bribes de phrases.
D’abord des expressions étonnantes :
- malgré ce que peut en dire le Magistère…,
- nous allons établir un justificatif…,
- la peur suscitée par l’enseignement de l’Eglise…,
- la question de la légitimité éthique de l’homosexualité…,
Mais surtout des « certitudes » affirmées avec beaucoup d’assurance :
- ce qui fait sens, ce n’est pas la différence sexuelle comme chez les animaux, mais le fait de devenir homme ou femme ;
- la parole d’émerveillement peut se vivre entre 2 personnes de même sexe ;
- la différence n’est pas inscrite dans les corps ;
- la différence sexuelle se situe au niveau de la biologie ; l’altérité est vécue dans la parole d’émerveillement ;
- le malaise autour de l’homosexualité est venu de la position du Magistère catholique ;
- la conjugalité homosexuelle a la même valeur que la conjugalité hétérosexuelle ;
- les comportements de la société ont changé du fait notamment de l’existence de nombreux couples reconstitués, de la baisse de la mortalité infantile, de l’allongement de la durée de vie…//… La morale doit s’adapter… // …etc…
Concernant le Sacrement du mariage :
- les couples de mêmes sexes renversent les religions, les morales fermées ;
- le Salut est un don gratuit de Dieu . Il ne résulte pas d’une obéissance à la Loi ;
- la Loi n’est qu’un balisage d’un chemin de vie.
Non seulement il est difficile de suivre le raisonnement de l’intervenant, mais il est encore moins facile de retrouver le fil conducteur à partir de la seule prise de notes…[1]
A noter la remarquable aisance de l’orateur pour continuellement faire référence aux Ecritures et leur faire dire exactement le contraire. L’exemple le plus démonstratif est sans nul doute celui des récits de la Genèse (Genèse I et Genèse II).
D’ailleurs, pour appuyer sa « démonstration », il fait remettre à chacun des participants une feuille comportant des extraits des récits de la Genèse ainsi que des extraits de l’épitre de St Paul aux Corinthiens (cf. annexe 1).[2]
Ainsi les récits de la Genèse sont-ils largement revisités. Par exemple, il ne faut plus lire : « il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je veux lui faire une aide qui lui soit accordée », mais : « je veux lui faire un vis-à-vis qui lui soit accordé » ! [3]
Quant à la fameuse phrase « Soyez féconds et prolifiques, remplissez la Terre et dominez-là », dès l’instant qu’on admet le principe de « couples » composés de deux personnes de même sexe, on peut rejoindre sans aucun scrupule l’enseignement du Magistère qui a toujours magnifié la fécondité spirituelle des personnes célibataires. [4]
Malgré la non-ambigüité des Ecritures (« Homme et femme il les fit »), il n’est pas aisé au conférencier de justifier le couple homosexuel à partir de la Bible… Selon ce que j’ai pu comprendre de son « raisonnement », dans la Bible, la distinction entre « mâle / femelle » serait purement biologique. Ce qui fait sens, ce n’est pas la différence sexuelle comme chez les animaux, mais le fait de devenir homme ou femme. L’altérité est vécue dans la parole d’émerveillement. Nous franchissons là une nouvelle étape dans le don que Dieu nous fait en nous donnant la Foi.[5]
Les textes du Magistères n’échappent pas aux interprétations audacieuses de notre conférencier-théologien. Ainsi les textes de Jean Paul II sur le mariage et l’amour humain sont-ils les bienvenus ; ils sont subrepticement cités pour montrer à l’auditoire qu’on reste déférent à l’égard des auteurs reconnus… St Paul (Gal 2, 21) est lui aussi gratifié d’une belle reconnaissance.
LA SEANCE DES QUESTIONS-REPONSES
Il est environ 21.00 / 21.15. Comme annoncé, l’exposé aura duré une quarantaine de minutes. Arrive le moment des questions. Devant un auditoire aussi réduit, sans doute aurait-il été plus simple et plus convivial pour l’ensemble des participants de pouvoir dialoguer sans passer par la procédure des questions écrites sur des morceaux de papier… Ce n’est pas la solution qui a été retenue.
- Question : – comment montrer l’Amour de Dieu à votre conjoint (de même sexe que vous) athée quand l’Eglise vous rejette ?… Réponse : – l’Eglise évoluera peut-être un jour…
- A une autre question du même genre, il est répondu : – classiquement l’Eglise a gardé une vision statique et purement physique du sexe. Grâce à l’apport de la psychologie, elle est en train de bouger. Mais elle n’a pas encore réussi à faire entrer les sciences humaines dans sa réflexion.
- Question : – Quelle est votre position par rapport à la PMA/GPA ?… Réponse : – « Tout ce qui est possible se fera un jour ou l’autre… // … Quelquefois, on peut regretter qu’un enfant ait pu être né et élevé dans un couple d’hétérosexuels.
- Question : – Est-ce qui est désirable est forcément moral ?… Réponse : – la morale doit être perçue comme un dynamisme de conversion (!?…).[6]
- Question sur les divorcés remariés / Réponse : – ils sont considérés comme pécheurs par l’Eglise. C’est la même chose que pour les homosexuels… // … Homosexuels et divorcés remariés : même combat… // … Il faut cependant reconnaître le « beau parcours » de beaucoup de ces personnes… // … Concernant l’accès à l’Eucharistie, il ne faut pas s’en priver.[7]
Un participant assis au tout premier rang (peut-être, l’un des 8 membres de l’association) s’autorise alors à prendre la parole. Il se présente : responsable d’aumônerie et 15 ans de vie homosexuelle. En réalité, il s’agit plus d’un témoignage que d’une question… Michel ANQUETIL répond en évoquant les épisodes de Sodome et Gomorrhe. Selon lui, ce texte – apparemment contre les homosexuels – n’est en fait dirigé que contre ceux qui refusent l’accueil de l’autre…
Vient ensuite le témoignage d’un homme de l’assistance expliquant qu’il est en train de préparer 2 jeunes filles à se marier…
Le prêtre de Meaux prend la parole à son tour… Il ne tarit pas d’éloges envers l’orateur et fait part de son souhait de pouvoir un jour parler aussi bien du mariage aux fiancés qu’il accompagne !
La série des questions écrites reprend alors :
- Question : – quid du mariage religieux des couples homosexuels ?
Réponse : – l’Eglise fait ce qu’elle veut de ses sacrements… // …Certes, il faut faire la distinction entre « sacrement » et « bénédiction », mais quand on dit à quelqu’un « je t’aime pour la vie », est-ce que ça vaut sacrement ?… Personnellement, j’aurais tendance à répondre « oui ».
Voyant que l’assistance s’est soustraite à l’obligation de poser les questions par écrit, je prends la parole. Je sais que je ne dispose que de peu de temps et que, de toute façon, mon intervention sera interrompue et mes propos commentés sans complaisance…
Je demande la parole et je me lance par une entame qui suscite les rires : – « Je me présente : je suis vétérinaire, mais je me soigne » … Les rieurs s’imaginent que je m’apprête à appuyer les affirmations de Michel ANQUETIL par – enfin ! – des arguments scientifiques… Ils devront attendre la fin de mon intervention (environ deux minutes) pour comprendre que la biologie est en totale contradiction avec les thèses avant-gardistes de Monsieur ANQUETIL. En d’autres termes, que le déterminisme génétique commence dès la conception et qu’il ne laisse aucune possibilité de choisir son sexe : on ne devient pas mâle (homme) ou femelle (femme), mais on naît (est) homme ou femme.
Comme il faut faire taire le bavard, il est interrompu par le modérateur d’un soir : – « Monsieur, où est votre question »… Réponse de l’impertinent : – « mais je n’ai pas de question. Il s’agissait juste d’un commentaire… Je peux d’ailleurs continuer si vous voulez… Ai-je répondu à votre question » ?… Les rieurs sont toujours de mon côté, mais leur enthousiasme a significativement baissé d’intensité…
La série des questions écrites reprend… Le conférencier et ses amis présents dans l’assistance font un carillon de réponses. Toutes ces réponses (témoignages) jouent dans une parfaite harmonie faite :
- de compassion et d’empathie envers les homosexuels,
- d’encouragements auprès des proches ou des parents d’enfants homosexuels pour qu’ils arrêtent de se culpabiliser,
- de reproches à peine dissimulés envers l’intransigeance des églises (notamment, de l’Eglise catholique), etc…
Cette plaidoirie pro domo (en faveur du mariage homosexuel) dure déjà depuis près d’une heure-et-demie. Tout juste a-t-on pu noter une ou deux allusions furtives au « mariage hétérosexuel » … En tout cas, personne n’a prononcé le moindre éloge du mariage « normal », c’est-à-dire entre un homme et une femme. L’union entre 2 personnes de même sexe est présentée au même niveau que le mariage (c’est-à-dire, l’union entre un homme et une femme).
Devant un tel parti pris, je demande à nouveau la parole… Je commence par dire, qu’à travers les interventions des uns et des autres, le sujet ravive de grosses souffrances tant chez les personnes concernées que chez leurs parents et leurs proches… Je m’étonne ensuite que, parmi tous les intervenants de la soirée (prêtres, aumôniers de lycées, accompagnateurs auprès des jeunes, diacre) aucun n’a mentionné l’action qu’il menait auprès des jeunes pour leur expliquer la beauté du mariage. Et de citer mon expérience (ainsi que celle de plusieurs « grands-pères ») : le témoignage hebdomadaire devant des lycéens (garçons et filles mélangés) avec qui nous partageons une réflexion passionnante sur la beauté de l’amour entre un homme et une femme… Il m’est répondu qu’il faut se méfier de l’enthousiasme qu’on croit déceler chez les adolescents, et que ceux-ci changent facilement d’avis…
Je m’apprête à répondre lorsque Monsieur Loyal me coupe dans mon élan : – « Il est déjà plus de 22.10… Je vous propose de prolonger la discussion devant un chocolat chaud…
La séance est levée et une prière est récitée (cf. annexe 2). Certains s’approchent du conférencier pour le congratuler. D’autres quittent les lieux discrètement pour regagner leurs pénates… Quant à moi, je quitte lentement ma place en attendant de poursuivre la discussion avec Monsieur Loyal pris dans une discussion. Je tombe alors nez-à-nez avec le jeune trentenaire qui, de son fauteuil situé une rangée devant moi, m’avait interpellé alors que je terminai ma première intervention orale : – « Qui êtes-vous ? » m’avait-il lancé d’un ton peu amène… En fait, il m’attendait au bout de la rangée de sièges…
Il réitère sa question ; – « Qui êtes-vous ? » … Avant même que je lui réponde, il poursuit sur un ton de plus en plus agressif : – « Qui vous a fait connaître la tenue de cette réunion ? » … ; – « N’avez-vous pas compris que la prière que nous avons récitée à la fin de la réunion était pour vous ? … ». J’essaie de lui répondre sur un ton des plus empathiques, mais je n’ai pas le temps de poursuivre la conversation qu’il avait lui-même engagée : il part en maugréant et, apparemment, très malheureux…
J’arrive à l’endroit de la buvette. J’y retrouve Monsieur Loyal et reprends la discussion exactement là où nous l’avions lassée à la fin de la conférence… Je reparle des adolescents et de l’obligation morale que nous – adultes – avons de leur présenter le mariage… Mon interlocuteur me coupe à nouveau pour me redire quasiment mot-pour-mot ce qu’il m’avait dit en public, à savoir que les adolescents sont « sous la pression de nombreuses influences liées, notamment, à leurs environnements familial » … et, qu’en conséquence, la valeur du témoignage n’est que relative… C’est alors que Michel ANQUETIL nous rejoint, une tasse à la main… En essayant de ne pas me répéter, je continue mon plaidoyer en parlant de la beauté d’être parent (père et mère) et grands-parents… Spontanément, j’essaie de communiquer à M. ANQUETIL la joie complice qu’un grand-père peut éprouver avec ses petits-enfants. Je m’arrête assez vite dans mon enthousiasme : je crains de le blesser – comme, probablement, j’ai dû le faire (bien malgré moi) avec le trentenaire qui m’avait entendu parler de la beauté du mariage et qui, peut-être, ne connaîtra jamais le bonheur d’être père et grand-père.
Sans aucune pointe d’ironie ou de fanfaronnade, je quitte mes deux interlocuteurs en m’excusant de mes enthousiasmes qui les ont peut-être blessés. Les deux me saluent, l’un d’eux – Michel ANQUETIL, je crois – ajoutant que je n’ai pas à m’excuser… Je veux croire, qu’à cet instant, il était sincère.
Arrivé à la maison. Il me faudra plusieurs heures pour trouver le sommeil…
Aujourd’hui, plusieurs questions me taraudent toujours l’esprit… Des questions à laquelle, ni Michel ANQUETIL, ni les personnes qui faisaient chorus avec son discours et ses découvertes n’ont pu répondre :
- Pour accueillir, accompagner et aider des personnes homosexuelles, doit-on obligatoirement falsifier la traduction et le sens des Ecritures ?
- Pour essayer de justifier une pure construction idéologique, doit-on obligatoirement s’affranchir de la réalité biologique?
- Si l’on veut « se placer sur le terrain biblique et théologique », pourquoi changer le sens des mots, des définitions et des concepts ?
- Si l’on se prétend théologien catholique, pourquoi systématiquement se poser en contradiction avec l’Enseignement du Magistèrepar une démarche intellectuelle absurde ?
En un mot, pourquoi cette manipulation des esprits, sub specie boni ?… Pourquoi une telle inversion des valeurs ?
[1] Dommage que les interventions de Michel ANQUETIL ne puissent pas passer à la postérité, faute de pouvoir être enregistrées. En effet, que vaut le compte-rendu et le témoignage (même objectif) d’un contradicteur en cas de contestation devant l’Autorité ecclésiastique ?…
[2] La feuille remise en cours de réunion ne comporte aucun titre permettant d’identifier l’auteur du montage, ni les circonstances pour lesquelles ces textes ont été commentés. Autre précaution : la traduction de ces extraits des Ecritures apparaît irréprochable au lecteur que je suis, mais leur interprétation donnée en public est objectivement erronée.
[3] Cette manœuvre foncièrement malhonnête ne sera même pas relevée par les 2 prêtres invités
[5] Par souci d’honnêteté, certaines phrases de ce paragraphe ne sont pas mises entre guillemets ou en caractères italiques. Il ne s’agit en fait que d’une tentative de reconstitution d’un « raisonnement » à partir de mes notes prises durant l’exposé.
[6] En entendant la question, j’observe avec satisfaction que je ne suis pas le seul à ne pas approuver les prises de position de Monsieur ANQUETIL…
En utilisant le filtre des questions posées par écrit, le conférencier se protège de toute explication directe avec un contradicteur et s’en sort par une réponse incohérente que personne n’aura l’opportunité de relever devant l’assistance… Ainsi cette présentation à sens unique est-elle tout, sauf un débat.
[7] Cette affirmation ne sera pas contestée, ni par les deux prêtres présents, ni par le diacre organisateur de la conférence.