Ces chiffres ont été présentés aux prêtres et aux comptables du diocèse puis aux médias mayennais au cours d’une conférence de presse, fin janvier par Arnaud Trubert, économe diocésain. Pour la troisième année consécutive, la collecte connaît une situation stable avec 1 225 931 €, soit une augmentation de 1,2 % en 2019 (+5,6 % en 2017 ; + 0,7% en 2018), pour un totale de 5 928 donateurs.
Le Diocèse perd 672 donateurs en 2019 par rapport à 2018 (6 515), enregistrant une baisse de 10%. 450 donateurs sont décédés, mais on enregistre 326 donateurs nouveaux n’ayant jamais donné, et 153 anciens donateurs qui n’avaient pas donné ces deux dernières années et ont fait un don en 2019. Cette baisse est plus importante qu’en 2018 (-3%) et la plus importante de ces cinq dernières années. Il faut noter cependant, une fidélisation de 82,3% des donateurs.
Les dons en ligne sur le site diocésain connaissent une nette progression de + 8,8 %. Mais ils représentent seulement 7,2% des dons. Les dons par chèque sont en baisse de -3,5 %, mais ce mode reste toujours prédominant et représente 68,6 % des dons. On remarque aussi un ralentissement du don par le prélèvement automatique de – 3,5 % qui représente 24,2 % des dons.
Le don varie de 10 € à + de 1 000 €. Le montant moyen s’élève à 195 € soit + 7% par rapport à 2018. 73% des donateurs représentent 32% des dons, 27% donateurs représentent 68% des dons.
Après la transformation de l’ISF (Impôt sur la Fortune) en IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière), la collecte connaît un net recul de 66% par rapport à 2017. Mais entre 2018 et 2019, la collecte à plus que doublé, signe de confiance.
En 2019, la campagne “Vocations séminaristes” faite en collaboration avec le diocèse du Mans a été mise en place en mai 2019… sous une forme plus jeune et dynamique. Elle a été plutôt bien reçue et bien suivie, puisque la collecte a connu une progression de + 16,86%
Une préoccupation : la perte de 9% de donateurs en 2019
C’est une préoccupation majeure pour l’avenir du Denier de l’Eglise et surtout de l’Eglise : la perte du nombre de donateurs. Manque de confiance, désintérêt pour l’Eglise catholique auxquelles s’ajoutent les “affaires d’agressions sexuelles, et les différentes réformes fiscales, n’aident pas à redonner confiance ou à reprendre conscience de l’importance de la participation de chaque chrétien à la vie de l’Eglise. Le nombre de décès des donateurs (456) appelle à un renouvellement qui fera l’objet d’une pédagogie auprès des jeunes générations.