Perepiscopus

Mgr Rivière surenchérit pour empêcher l’installation de l’Institut du Bon Pasteur

Commentaires (7)
  1. gégé dit :

    C’est ainsi que l’Eglise de France périclite…. Par la faute de ses pasteurs qui dans la ruine actuelle de l’Eglise portent une très lourde responsabilité!

  2. Arome dit :

    Etrange affaire. L’article est long, et ne facilite pas la synthèse.

    Si j’ai bien compris, l’évêque du lieu ne veut pas que l’IBP rachète une maison à Verosvres, et oeuvre pour l’en empêcher. La situation n’est pas sans précédent dans l’Eglise. Il me semblait, dans les vies de saints que j’ai pu lire, qu’à ce moment-là le demandeur quittait sans histoire le diocèse où on ne voulait pas de lui et allait s’établir ailleurs. Non pas que le droit, ou la morale, ou le sens du bien pour l’Eglise et le troupeau des fidèles ne soit pas avec les demandeurs, mais l’évêque est maître chez lui. La preuve : s’installer contre la volonté de l’ordinaire du lieu, c’est compliqué.

    L’évêque a-t-il raison ou pas ? C’est un point séparé, et je n’ai pas à me prononcer, pauvre laïc pécheur que je suis. L’évêque s’expliquera avec Dieu (moment redoutable auquel personne n’échappe).

    En attendant, il décide librement qui il accepte ou pas. L’abbé Aulagnier est une personnalité sympathique, l’IBP une oeuvre louable. Il faut reconnaître que leur réaction au premier courrier de l’évêque ne semble pas plaider en leur faveur. Que dit le droit canon sur le “droit” ou non d’une communauté de droit pontifical à s’installer où elle veut – je l’ignore, et serai heureux d’être instruit sur ce point par quelqu’un qui a cette compétence.

    Vouloir passer en force contre l’évêque du lieu laisse un peu perplexe. Pourquoi ne pas aller plutôt à où on est accueilli ? Et puis porter ça sur la place publique… soit le droit canon est pour les demandeurs, et on peut faire un procès canonique. Soit il est pour l’évêque, et il n’est pas certain que le bruit fasse du bien.

    Perplexité donc, sur le but recherché et le moyen d’y arriver. Ceci dit sans connaître les détails de l’affaire, et sans vouloir blesser l’une ou l’autre partie, je prie sans naïveté pour que la paix se fasse entre les hommes de bonne volonté.

  3. mezeray dit :

    j’avais,
    … je n’ai plus confiance dans la “classe ecclésiastique dominante” qui est en France. Je ne donne plus à leur “denier de l’Eglise”, en participant ainsi à l’assèchement de leurs finances, ce qui me semble-t-il, est l’ action la plus efficace du moment pour contrer leur honteuse capacité de nuisance dans l’Eglise.

  4. Rogare dit :

    Pour moi, c’est tout simple. Je confie cette affaire à saint Joseph, patron de l’Eglise universelle et terreur des démons.

  5. emilie dit :

    Malheureusement certains évêques croient que le Bien de l’Eglise est d’empêcher la Tradition de subsister !
    Ils agissent de façon dictatoriale envers les chrétiens en leur imposant le rite ordinaire (afin de cacher peut-être que les prêtres de la liturgie Traditionnelle ont plus le soucis du salut des âmes qu’eux !).
    Que constatons-nous depuis Vatican II ? Les églises se sont vidées à force d’imposer une autre façon de prier pour favoriser une messe plus protestante que catholique.
    Ils oublient que le chrétien à le droit de choisir SA façon d’adorer et d’honorer Son Dieu pourvu qu’il reste catholique c’est ce que lui garantie le droit canon mais qu’ils ne respectent pas. Le pape Benoit XVI a libéré la liturgie traditionnelle pour que le chrétien profite de sa richesse et en use pour le salut de son âme.

    J’espère que l’Abbé Aulagnier sera entendu et que son projet aboutira pour le bien des âmes. Nous savons que les retraites selon St Ignace donnent beaucoup de fruits et que ceux qui ont accepté cette méthode ont retrouvé le Seigneur.
    Que le Bon Dieu éclaire ces évêques qui ruinent le salut des âmes par leur comportement intolérant et égoïste, croient ils qu’ils vont sauver leur âme par de tels agissements ?

  6. fg dit :

    Pour qui prend la peine de lire attentivement ce déroulé des faits et échanges entre l’évêque et l’ IBP, Mgr Rivière ne veut pas entendre parler de l’IBP sur ces terres, pour des raisons manifestement idéologiques: il craint que la communauté qui s’installe n’attire un peuple de fidèles qui ne doit actuellement pas se bousculer aux portiques des églises du diocèse .
    Que veut dire:
    ‘Les limites liturgiques consistant à ne pas célébrer le rite selon la forme ordinaire risquent, à terme, de voir émerger comme des petites églises « parallèles » ‘ !?
    A l’heure où les églises de campagne, désertées, ne sont plus affectées au rite catholique, faut-il déplorer que l’arrivée de l’IBP aide à les rouvrir ?
    Je me réjouis, cependant, que les finances du diocèse soient à ce point florissantes pour que l’évêque se permette de surenchérir pour l’acquisition d’un domaine dont il n’a pas un urgent besoin.

  7. Bernard Lh dit :

    Mgr Lefebvre avait bien raison de se méfier des évêques conciliaires. Les IBP, FSSP, ICRSP, etc. ont tous eu des démêlés loin d’être catholiques avec certains évêques destructeurs de l’Église.
    On se rend compte que Mgr Lefebvre, visionnaire en beaucoup de choses (par le Saint-Esprit), n’avait pas d’autres choix que de consacrer ses évêques et que s’il avait accepté de Rome des évêques conciliaires, la FSSPX et la Messe traditionnelle n’existeraient sans doute plus, dévorées par ces loups affamés de modernisme, œcuménisme et libéralisme.