Un lecteur nous transmet le courrier envoyé à l’évêché de Paris, suite à une cérémonie étrange qui s’est déroulée en l’église parisienne de Saint-Merry :
Après vérification, votre site Internet mentionne l’église Saint-Merry comme dépendant de votre archidiocèse.
Je l’ai consulté après être entré ce soir dans l’édifice, gardé par des vigiles comme le serait une boîte de nuit et y ai découvert une « fête des morts » présentée comme une organisation de caractère privé, sans lien ni avec le diocèse ni la ville de Paris.
Entre autres scandales, des comptoirs vendant de la cuisine mexicaine étaient par exemple présents dans l’espace sacré, on y mangeait, on y buvait, on y vendait des articles profanes, on y criait. J’ai demandé si l’église était toujours consacrée et il m’a été répondu que c’était « la maison de Dieu » et que « tout le monde pouvait y entrer » mais que si je faisais des remarques, « dehors ».
J’aimerais comprendre si ce que j’ai perçu comme une profanation d’un lieu sacré – mais me suis-je trompé ? – était ou non toléré par les autorités de notre cher diocèse. Je pense que l’archevêché n’était sans doute pas informé de cette probable location ou mise à disposition d’un lieu sacré et je souhaitais en tout cas, en toute charité et en toute obéissance, comme baptisé, vous en faire part.
L’Abbé Alexandre Denis, prêtre du diocèse de Paris, a été nommé, pour une durée de six ans prorogeables, curé de la paroisse St-Merry (4e) dans le doyenné Les Halles-Sébastopol, et responsable du centre pastoral Saint-Merry. Il a été installé par l’archevêque le 13 octobre.