C’est ce que constate le diocèse de Rennes. L’économe diocésain, Régis Boccard, constate les « turbulences que traversent l’Église à cause d’une toute petite minorité de ses membres ». Quelle minorité ? D’où vient cette connotation ? En quoi s’agit-il d’une toute petite minorité ? La diocèse a-t-il fait une enquête ? L’inquiétude est réelle : la collecte du Denier est, en effet, en retard de 5% par rapport à 2018. Il poursuit :
« force est de constater qu’un certain nombre de donateurs fidèles sont décontenancés et peuvent être tentés d’user du moyen financier pour exprimer fort justement une colère, une contestation, une déception, une perte de confiance. »
Régis Boccard invite ceux qui souhaitent s’exprimer à le faire par courrier à Mgr d’Ornellas et ne pas donner de « sanction pour tous ceux qui œuvrent pour la pastorale ». Mais Mgr d’Ornellas répond-il de façon satisfaisante aux doléances qui lui ont été adressées ?
Dans le diocèse de Laval, la baisse est de 8%. 6 600 foyers mayennais apportent leur contribution financière à la vie de l’Église… contre 10 000 il y a 15 ans. Or, il y a environ 127 000 foyers en Mayenne et les statistiques disent qu’au moins 60% des gens sont croyants catholiques, ou en tout cas de confession catholique. L’économe diocésain estime qu’il y aura 76 000 donateurs.