Dans le numéro de Mars 2019 (n°147) de Sedes Sapientiae, on peut trouver un article très fourni et tout à fait d’actualité sur le catholicisme en Chine. Yves Chiron, historien, retrace les péripéties de l’Eglise Catholique en Chine depuis 70 ans nous aidant ainsi à comprendre la réalité du catholicisme ainsi que les enjeux de l’accord de septembre 2018 (Catholiques ‘clandestins’ et catholiques ‘officiels’ en Chine). L’article évoque les aspects contrastés de cet accord comme le souligne d’ailleurs des personnalités comme le cardinal Zen, archevêque émérite de Hong-Kong.
C’est par commodité de langage qu’on distingue en Chine une Eglise “officielle” dite aussi “patriotique”, et une Eglise “clandestine”, dite aussi “souterraine”. En fait, il n’y a qu’une Eglise catholique en Chine, partageant la même foi. Mais l’Eglise en Chine a connu des divisions qui ont abouti à la mise en place d’un épiscopat illégitime, suscité par les autorités communistes, et d’institutions non reconnues par le Saint-Siège. Un “état de schisme”, disait Jean XXIII. L’accord provisoire signé en septembre 2018 cherche à mettre fin à ces divisions.
Sedes Sapientiae est la revue trimestrielle de formation de la Fraternité Saint-Vincent Ferrier.