Communiqué de Mgr Marc Aillet :
C’est avec tristesse et amertume que j’apprends le décès de Monsieur Vincent Lambert, ce 11 juillet, à 8h24 du matin.
Vincent Lambert vivait depuis plus de dix ans dans un état dit « pauci relationnel » (conscience minimale) et bien que le CHU de Reims se soit toujours opposé à son transfert dans une unité
de soins spécialisée, il n’était ni dans le coma, ni en fin de vie : c’est l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation auxquels il avait droit, comme tout être humain, qui ont entraîné sa lente agonie
et provoqué sa mort.
L’heure est à présent à la prière et au recueillement.
J’invite par conséquent les prêtres du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron à célébrer, aujourd’hui même ou demain, une messe à l’intention de Vincent Lambert, comme je recommande aux fidèles de prier pour lui, ses parents et ses proches.
Puissions-nous ne jamais oublier que la valeur d’une civilisation se mesure au respect qu’elle porte aux plus faibles de ses membres et qu’« une société est humaine si elle protège la vie, chaque vie, de son début jusqu’à sa fin naturelle, sans choisir qui est digne ou non de vivre. Que les médecins servent la vie, qu’ils ne la suppriment pas » (Pape François le 10 juillet 2019).