Des prêtres et séminaristes de la Fraternité Saint-Pierre préparent une mission de quelques semaines en Chine, en Corée et au Japon pendant l’été. A notre connaissance, un prêtre de la Fraternité Saint-Pierre (Français) prépare également l’implantation d’une mission de la Fraternité au Viet-Nam d’ici quelques mois.
Lu sur le site de la Confraternité Saint-Pierre
A l’initiative de trois séminaristes de notre fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, une première mission pour l’extrême orient s’organise. Seront parcourus la Chine, la Corée et le Japon.
Le premier des trois séminaristes, Emmanuel Tang, est chinois de Hong-Kong, le second, Jared Leonard est un américain qui a vécu en Corée du sud et qui maîtrise bien à la fois cette langue et cette la culture. Enfin, le troisième, Paul Goergen, également américain est pour sa part japonisant.
Ils ont demandé le soutien de deux prêtres de la Fraternité: L’abbé Benjamin Durham, un canadien qui a célébré, il y a peu, la première messe de la FSSP à Taiwan et l’abbé Xavier Proust, français, qui a connu cette région du monde avant d’entrer au séminaire, puisqu’il a étudié le chinois pendant 8 mois à Shanghai et qu’il a travaillé pour une entreprise française pendant quatre ans en Corée du sud.
Cette mission internationale se déroulera cette année 2019, à partir de la fin du mois de Juin pour se terminer le 20 juillet. Son but est de rencontrer les prêtres et les groupes de fidèles intéressés par la messe traditionnelle (rite tridentin) en Chine, Corée et Japon. Ces pays ont autrefois connus de magnifiques communautés chrétiennes catholiques romaines. Le Japon était autrefois une des communautés qui donnait le plus de prêtres en proportion de son nombre de fidèles. La Corée est peut-être le seul pays qui se soit évangélisé tout seul en allant chercher la foi chez les premiers chinois convertis pour leur part dès le 17ème siècle par les jésuites. Après un certain âge d’or au début du 20ème siècle, les persécutions communistes en Chine, et la sécularisation de la Corée et du Japon, couplé aux abus liturgiques consécutifs au second concile du Vatican ont presque fait disparaître la liturgie tridentine dans ces pays où elle était jadis flamboyante et donnait de nombreuses vocations!
Notre mission espère, avec ses humbles moyens, raviver cette amour de la tradition catholique dans ces pays qui ont si bien su en vivre.
Dans un premier temps notre mission accompagnera un groupe de pèlerins chinois à Nagasaki, sur le pas du premier apôtre du Japon, Saint-François Xavier. Ensuite, nous irons en Corée du sud pour rencontrer un prêtre des Missions Étrangères de Paris, qui célèbre régulièrement la messe traditionnelle et qui pourra ainsi nous mettre en contact avec les coréens qui aiment la liturgie tridentine. Enfin, cette mission s’achèvera au Japon ou nous pourrons rencontrer les prêtres et fidèles de la communauté tridentine locale.
Merci aux membres de la confraternité Saint Pierre de bien vouloir accompagner cette mission de leurs prières, pour qu’un jour la tradition catholique renaisse dans ses pays où elle avait si bien fleuri autrefois.
En espérant, que cette mission fasse naître des vocations dans les cœurs des jeunes que nous rencontrerons là-bas. Ils seront à leur tour des apôtres pour le renouveau de l’Eglise dans leurs pays.
Bravo pour cette mission mais… “Nagazaki”? Non, mille fois non. C’est NagaSaki. Les francophones ont la fâcheuse tendance à prononcer un Z quand un S est intervocalique mais c’est oublier que la transcription latine des noms japonais n’est pas prévue pour la langue française… et que, de toute façon, l’original ne s’écrit évidemment pas en lettres latines. En kanji (sinogrammes japonais), aucun doute, c’est bien un S qu’on prononce.
Cet exemple montre comment, à partir d’une prononciation erronée, on en vient à massacrer même rétroactivement l’orthographe. Un comble!