Réflexion d’un lecteur :
Il y a peu, Benoît XVI a écrit un texte d’une fermeté et d’une clarté rare sur la crise actuelle. Les médias depuis se font un devoir tout particulier de critiquer jusqu’à la sottise un texte précis, argumenté qui témoigne d’une grande intelligence et d’une érudition profonde, devenue rare en théologie…(bref, c’est le style ratzingérien, auquel nous étions habitués jusqu’en 2013…et que certains s’obstinent à ne pas vouloir reconnaître: on se demande si les critiques qui dénient à Benoît XVI la paternité de l’œuvre ont déjà lu trois pages de lui, car c’est trop flagrant: c’est trop brillant pour n’être pas de l’ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi…ou bien, qu’on nous présente le théologien de génie qui a analysé la crise avec une pertinence aussi profonde, et des qualités intellectuelles et spirituelles aussi exceptionnelles, afin qu’on le loue!) au point qu’on s’étonne d’une chose: ceux-là qui prônent aujourd’hui l’obéissance et la soumission au pape François, et qui l’admirent avec des ardeurs bigotes fleurant l’ultramontanisme sont les premiers à reprendre leurs anciennes habitudes, et à déchaîner les haines les plus démentielles sur un homme qui ne fait que donner son avis…La liberté d’expression semble être limitée aux “minorités sexuelles” et au Pape régnant. Contre les droits de la personne humaine les plus élémentaires, les théologiens du monde entier demandent à Benoît XVI de mener une existence de chartreux qui les arrange bien…Et de ne surtout pas piper mot à propos de l’impuissance de l’Église hiérarchique devant l’ampleur des scandales et abus d’enfants et de femmes consacrées. Alors qu’on souhaite la fin de ces scandales, on se prépare à bâillonner celui qui (et c’est bien le seul) propose une solution raisonnable et efficace: la conversion des cœurs, et l’assainissement moral de l’Eglise à tous les niveaux, spécialement à celui de la formation des futurs prêtres (quel bon sens!): les perversions homosexuelles, ou la fréquentation désordonnée de jeune femmes et le relâchement de la sobriété et de la continence sont à proscrire et à bannir de tous les séminaires du monde. Le séminaire est un lieu de retraite et de formation, un lieu où le temps est consacré à Dieu, pour Le servir avec un cœur pur, non au divertissement malsain. Alors que Benoît XVI s’inquiète de la protection des mineurs en proposant en filigrane de son exposé, un protocole de renouvellement de la formation des futurs prêtres, on l’accuse de tous les maux, de vouloir faire de l’ombre au Pape François, de diviser l’Eglise, d’encourager les schismes…etc. Les accusateurs du Pape Benoît XVI sont, nous le voyons bien, des gens de verbiage et non d’actes: devant la gravité de l’atteinte qui est faite aux fidèles du Christ les plus petits, on s’abaisse à négliger les solutions les plus saines, pour s’arrêter à des considérations idéologiques. C’est, disons-le, de la part des journalistes et pseudo-spécialistes ou hommes et femmes d’influence, le signe d’une perversion grave, proche du crime. Le Pape Benoît XVI, persécuté par les thuriféraires de la bien-pensance, semble avoir offert à l’Église un diagnostic sûr, lumineux, clair, et qui ne demande plus que la bonne volonté des évêques et des supérieurs de séminaires et congrégations religieuses pour être la source d’une thérapie adaptée et complète. Les séminaristes continueront-ils longtemps à lire Benoît XVI en cachette, et à se faire persécuter pour leur orthodoxie et leur bon sens? Le laïcat chrétien est en droit d’exiger le respect par les prêtres et les religieux de leurs promesses sacerdotales ou de leurs vœux religieux. Ainsi, nous exigeons la mise-en-pratique radicale des conseils de Benoît XVI, par tous les clercs de la terre. Revenez à Dieu de tout votre cœur, et c’est dans la paix que nous vous confierons nos enfants!