L’Assemblée plénière de la Conférence des évêques de France (CEF) s’est achevée ce vendredi 5 avril. Réunis à huis clos depuis le mardi 2 avril à Lourdes, les évêques de France ont travaillé sur différents sujets. Les évêques ont commencé leur rencontre par un échange sur l’actualité de l’Église et de la société.
Intelligence artificielle
Une part importante de leurs travaux a porté sur l’intelligence artificielle. Quatre forums ont d’abord permis aux évêques d’échanger après avoir entendu les interventions d’experts sur les thèmes : « Une intelligence artificielle à l’usine : cinq histoires », « Que peut attendre la médecine de l’intelligence artificielle », « L’usage de l’intelligence artificielle et le droit », « Industrie 4.0 ; le mythe de la ré-industrialisation ». Lors de deux séquences plénières, ils ont entendu les exposés de Jean-Gabriel Ganascia (fin de l’humanité et/ou renouveau des humanités et de l’humanisme à l’heure du numérique et de l’intelligence artificielle) et de Pierre Giorgini (La crise de la joie. Ces métamorphoses qui pourraient sauver le monde). Aurons-nous des évêques dotés d’un peu d’intelligence artificielle ? That is the question…
Lutte contre la pédophilie
Les évêques ont fait un point sur la lutte contre la pédophilie lors de deux séquences. Ce fut l’occasion pour Mgr Georges Pontier de rapporter les enseignements et interpellations entendues lors de la Rencontre sur la protection des mineurs (présidents de Conférences épiscopales du monde réunis par le Pape François au Vatican du 21 au 24 février 2019). Mgr Luc Crepy, président de la Cellule permanente de lutte contre la pédophilie, a fait un bilan des travaux de la cellule, insistant notamment sur la persévérance à garder, la vigilance à exercer et la confiance à accroître. Mgr Eric de Moulins-Beaufort enfin a décrit l’avancement des travaux sur les quatre domaines décidés lors de l’Assemblée plénière de novembre 2018 : le travail mémoriel, la prévention, le geste financier envers les personnes victimes et l’accompagnement des clercs coupables. Dans chacune de leurs interventions et sur chaque thématique traitée, les évêques intervenants ont insisté sur le rôle que devaient avoir les personnes victimes pour l’avancée des travaux. La possibilité de pouvoir présenter des dispositifs à l’Assemblée de novembre a été soulevée. Ces séquences ont aussi été l’occasion d’échanges et de questionnements entre les évêques. En revanche, rien ne semble avoir été dit sur l’homosexualisme dans l’Eglise, ni sur les propos scandaleux de Mgr Ribadeau-Dumas.
Christus vivit
Après le synode des évêques sur les jeunes, la foi et le discernement vocationnel (octobre 2018), les journées mondiales de la jeunesse de Panama (janvier 2019), est parue l’exhortation apostolique Christus vivit (Il vit, Christ !) le 2 avril 2019. Mgr Laurent Percerou, Président du Conseil pour la pastorale des enfants et des jeunes (CPEJ) et Mgr Bertrand Lacombe, membre du CPEJ, ont présenté l’exhortation et les enjeux que le Pape François y pose pour l’Église. Le Père Vincent Breynaert, directeur du Service national pour l’évangélisation des jeunes et pour les vocations, a présenté douze pistes d’orientation pastorale. Mais rien n’indique que le MRJC sera réformé…
Avenir des églises
Le groupe de travail animé par Mgr Jacques Habert sur « les églises, un nouvel enjeu pastoral » a proposé aux évêques une réflexion sur l’avenir des églises. Madame Anne-Violaine Hardel, directrice juridique de la CEF et Madame Maud de Beauchesne, responsable du Département d’art sacré de la CEF, ont abordé deux questions : celle de l’élargissement de l’utilisation des églises et celle de la désaffectation. Dans le contexte actuel, les évêques souhaitent réfléchir au sujet délicat de l’entretien des églises (d’avant 1905) dont la charge devient de plus en plus lourde pour les communes et dont la desserte de plus en plus problématique pour l’Église. Mais la question de confier certaine de ces églises à des instituts traditionalistes (y compris la Fraternité Saint Pie X) ne semble effleurer personne.
Unité du presbytérium
Issu d’une demande du Comité études et projets, le groupe de travail sur l’unité du presbyterium, présidé par Mgr Jean-Louis Balsa, a fait état de la synthèse du travail en Province qui avait été demandé. Il en ressort notamment que « l’essoufflement des prêtres » met en péril l’unité du presbyterium et qu’il appelle au développement d’une pastorale de la rencontre et à une accentuation de la vie spirituelle. La diversité des provenances des prêtres soulève l’enjeu de cultiver une théologie de l’Église locale marquant l’appartenance à un peuple et celui de considérer le diocèse comme une terre d’aventure et de mission. Les questions spécifiques du ministère des prêtres dans les communautés nouvelles et les préfigurations qu’elles peuvent constituer ont aussi été abordées. A été soulignée la nécessité de porter une vision et des projets diocésains pour susciter des formes nouvelles du ministère presbytéral. Enfin, le rôle majeur de l’évêque comme clef de voûte du presbyterium a été réaffirmé.
Ratio nationalis
Depuis 18 mois, la Commission épiscopale pour les ministres ordonnés et les laïcs en mission ecclésiale (CEMOLEME) travaille à l’écriture d’une ratio nationalis (complément pour l’Église de France de la ratio fundamentalis parue en 2017). Après le rapport d’étape effectué à l’Assemblé plénière de novembre 2018, un travail en Province a été lancé. Il est en cours. Tout en faisant un état des séminaires et lieux de formation en France, la CEMOLEME synthétise les questions remontant des provinces et des équipes de formateurs en vue de la rédaction de la ratio nationalis. Au nombre de ces questions, on trouve, par exemple, celles concernant la pastorale des vocations, les propédeutiques, les critères de discernement, le fonctionnement du Conseil et le rôle du supérieur…
Economie et finances
Lors d’une séquence consacrée aux questions économiques et financières, les évêques ont été notamment sensibilisés à la nouvelle démarche prospective à 5 ans sur les finances diocésaines ; démarche visant à optimiser la gestion financière.
Au cours de cette assemblée, se sont déroulées plusieurs élections. Outre celles déjà mentionnées, ont été élus à la Présidence de Comité, Commissions et Conseils :
- Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, président du Comité étude et projet pour un premier mandat ;
- Mgr Laurent Camiade, évêque de Cahors, Président de la Commission doctrinale pour un premier mandat ;
- Mgr Vincent Jordy, évêque de Saint Claude, Président de la commission épiscopale pour la catéchèse et le catéchuménat, pour un premier mandat ;
- Mgr Denis Moutel, évêque de Saint Brieuc, Président de la Commission financière et du Conseil pour les affaires économiques, sociales et juridiques ;
- Mgr François Fonlupt, évêque de Rodez, Président du Conseil pour les mouvements et associations de fidèles ;
- Mgr Pascal Delannoy, évêque de Saint Denis, Président du Conseil pour la solidarité ;
- Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Lille, Président du Conseil pour l’enseignement catholique.
Membres de comité et commission:
- Mgr Bruno Valentin, évêque auxiliaire de Versailles, membre du Comité études et projets ;
- Mgr Benoît Bertrand, évêque de Mende, membre de la Commission doctrinale ;
- Mgr Pierre-Marie Carré, archevêque de Montpellier, membre de la Commission doctrinale ;
- Mgr Alexandre Joly, évêque auxiliaire de Rennes, membre de la Commission doctrinale ;
- Mgr Jean Legrez, archevêque d’Albi, membre de la Commission doctrinale.
Observatoire foi et culture : Mgr Hubert Herbreteau, évêque d’Agen, pour un second mandat.
Par ailleurs, les évêques ont approuvé par vote que soit érigé l’Institut supérieur de sciences religieuses de Toulouse.
Désoléé,on continue à brasser du vent,et on refuse d’aborder le vrai problème.Onfait une fixation sur la pédophilie dans l’église ,qui n’est pas plus importante qu’ailleurs.Les séminaires sont vides ,et les églises se vident!L’homosexualité n’étant plus un sujet tabou Bref,il est urgent d’ôter ce CÉLIBAT OBLIGATOIRE,celà ne tient pas debout!A défaut on pourrait proposer un engagement de 10 ans pour les futurs prêtres?? Sinon ,on finir comme au Canada où dans les prochains temps ,9000 églises seront en vente!
Nous sommes nombreux à être attachés à la discipline du célibat.
Si nos séminaires sont vides c’est peut être bien parce que le Feu de l’ Évangiles ne brûle pas dans les diocèses.
On ferme 900 églises au Canada? Hé bien quon les ferme. .. Sommes nous attaches au Christ ou à des tas de pierres ?
Faut-il faire aussi des contrats de 10 ans lors des mariages ? Aucun engagement durable ne serait-il possible ?
Beaucoup de prêtres et de couples vivent des sacrements, en restant dans la joie de leur fidélité.
Alors laissons-les vivre car personne n’est OBLIGÉ !!!!
Le célibat consacré est une richesse et une beauté pour l’Eglise.Le Christ l’a voulu et nous sommes ses disciples…Il l’a pratiqué lui même ….
L’homosexualité n’est peut-être plus “tabou” mais il n’en reste pas moins une perversion grave. Ces actes sont une abomination pour Dieu. (mais je ne vois pas le rapport avec le celibat ?)
Donc on ote le celibat.., On se retrouve avec des pretres mariés et, l’ouverture a la vie n’etant pas optionnelle, on se retrouve potentiellement avec une grande famille à charge. Le pretre devant se consacré “corps et ame” a sa vocation, il ne pourra pas etre au 35h et madame sera forcément en charge du foyer et des bambinos. Vous croyez qu’un salaire de pretre fait vivre une femme et 6 enfants ?
Ce n’est certainement pas l’argument principal car, comme le dit Notre Seigneur et St Paul, certains sont appelés a se faire eunuques pour pouvoir servir Dieu sans avoir à penser en priorité à sa femme ou à ses enfants. Plutot que de mettrenson energie pour plaire à sa femme et elever sa famille, le pretre doit uniquement chercher à faire la volonté de Dieu.
La chute des vocations va avec la perte de la foi dans son ensemble. Vous le dites vous memes, les eglises sont vides..et cela malgré la possibilité des paroissiens de se marier! Cela n’a donc rien à voir. Le celibat n’est pas une nouveauté et cela n’a jamais empeché des hommes de se donner entierement à Dieu. Le probleme est ailleurs.
Tout cela est un syndic de faillite ! Qui sont ces évêques maîtres es doctrine ?
Comme vous le faites remarquer, rien sur les affirmations pro-LGBT du nouveau président !
La nouvelle religion a choisi ses ténors. On sait où on va, ce sera sans moi !