Nous avions vu que, non content d’aller inaugurer une mosquée, l’archevêque de Reims répondait avec flagornerie aux catholiques indignés. Yves Daoudal parle de véritable mépris :
Je crois qu’il faut prendre la mesure de ce mépris de la part d’un archevêque de l’Eglise catholique envers les fidèles.
Voici le propos exact, qui est la conclusion de son sinistre couplet :
J’aimerais que les hommes catholiques inquiets de la présence de l’islam dans notre pays soient aussi assidus à la messe ou à l’adoration eucharistique que les hommes que j’ai vus à la mosquée un jeudi soir à l’heure de la prière.
L’archevêque accuse les catholiques de ne pas être assez pratiquants, et, en parallèle, il loue les musulmans pour leur pratique assidue.
Il crache sur ses ouailles et il félicite les ennemis de la foi. Lesquels ne sont pas seulement adeptes d’une religion incompatible avec le christianisme, mais d’une idéologie totalitaire qui englobe tous les aspects de la vie sociale, impliquant la lutte à mort (le jihad, d’une façon ou d’une autre) contre tout ce qui s’oppose à l’extension de l’islam.
Que l’archevêque de Reims se pâme devant cela, tout en accablant de son mépris les catholiques qui ne vont pas assez à la messe, cela montre à quel degré d’avilissement est tombé le clergé.
Un évêque est censé être un pasteur qui va chercher ses brebis. Lui, il fait l’éloge des loups et il chasse ses brebis. Parce que, évidemment, ce n’est pas avec de tels propos répulsifs qu’il va faire venir des gens dans ses églises.
En outre, il oublie que la désaffection des catholiques est due en partie à la « pastorale » post-conciliaire. Il va de soi que s’il n’y a plus de dogmes, plus de perspective spirituelle ni d’ascèse, et si la liturgie n’est plus qu’une niaiserie de vivre ensemble, cela n’incite pas les catholiques à aller dans les églises. (En revanche certains sont devenus jihadistes, ou sont entrés dans des sectes où il y a encore des exigences).
On ne monte pas au cocotier quand on a le cul breneux.