A chaque fois, il s’agit d’églises ou de chapelles propriétés du diocèse de Quimper, construites après 1905. Trois démolitions sont survenues récemment.
- Deux à Brest en septembre : l’église Saint-Yves, quartier de Quizac à Bellevue, ainsi que la chapelle Saint-Paul, quartier de Saint-Marc.
- La troisième est en cours, du côté de Crozon. C’est la chapelle Notre-Dame-de-Gwel-Mor, quartier de Morgat.
Rémi Perrin, économe du diocèse de Quimper, explique :
« Les démolitions se justifient souvent par des raisons techniques qui nous y obligent. Comme lorsque l’édifice est en très mauvais état et menace de s’effondrer. On peut également choisir de démolir lorsque l’édifice est inutilisé ».
La chapelle de Crozon a été construite en 1957 sur des pieux fichés dans une zone marécageuse. La chapelle « s’enfonçait ». Elle ne sera pas remplacée. Avec le peu de fidèles qui viennent encore à) la messe…
« Lorsque nous prenons la décision de démolir, nous regardons effectivement s’il y a des églises peu éloignées. Si l’on prend le cas de l’église de Quizac, à Brest, une autre existait déjà dans le même quartier. Il y a quarante ans, les deux édifices étaient remplis lors des messes. Aujourd’hui, il y en avait une de trop… ».
« Si on vend, ce n’est jamais par considération financière ! » « Il faut qu’elles soient inutilisées pour que l’on décide de vendre. »
C’était le cas de la chapelle du séminaire de Quimper, devenu déserte du fait du départ des séminaristes. Elle a été désacralisée en 2005. D’abord transformé en lieu culturel, l’édifice est, depuis plus d’un an, en vente. Son prix : 798 000 €.