Monseigneur Hervé Gosselin est évêque d’Angoulême depuis 2016. Il révèle qu’il a découvert à son arrivée un diocèse dans un état catastrophique :
Pour l’héritage historique, il y a eu la succession avec Mgr Claude Dagens. C’était très impressionnant de succéder à un académicien. Puis, j’ai découvert une région que je connaissais peu. Je suis originaire de Bretagne. J’avais eu l’occasion de traverser la Charente. Plus traverser qu’y séjourner. C’est un bel et fécond héritage. Je suis heureux d’être dans un diocèse rural car je suis né à Nantes ! J’apprécie la diversité de la campagne charentaise avec ses parties viticoles et ses élevages. […]
Quels sont les atouts de votre diocèse ?
Le diocèse se caractérise par son histoire riche et la prospérité de ses 144 églises principalement romanes. Autre atout : nous sommes dans un diocèse à dimension humaine, pas dans une grande métropole. Géographiquement, nous sommes traversés par la Nationale 10 et par la Ligne à grande vitesse (LGV) qui relie Angoulême et Paris en 1h40.
Et ses faiblesses ?
La crise actuelle porte sur la baisse du nombre de pratiquants et sur la question des vocations. Je n’ai pas ordonné de prêtres depuis mon ordination (2016). Mais je suis allé dans le diocèse de Koudougou (Burkina-Faso), avec lequel nous sommes jumelés, pour ordonner des prêtres. Nous avons actuellement quatre séminaristes qui se préparent à la prêtrise dans le diocèse.
Le diocèse d’Angoulême, quels enjeux et quels défis ?
De nouvelles formes de vies d’églises doivent être mises en place. Nous étudions la possibilité d’offrir des temps de ressourcement au sein de la maison diocésaine en multipliant les conférences. Le défi est d’éviter le repli. Par exemple, en septembre dernier, j’ai participé à une table ronde du Congrès Mission avec Monseigneur Malle, évêque de Gap et Monseigneur Blaquart, évêque d’Orléans dont le thème était : « Evêque missionnaire ou gestionnaire de faillite » ? En tant qu’évêque, nous devons gérer des faillites et garder en parallèle cet esprit missionnaire. L’annonce de la parole de Dieu est essentielle. On ne doit pas se concentrer uniquement sur les soucis financiers (le denier, le manque de de prêtres ou de bénévoles…) Je suis de nature optimiste et plein d’Espérance. Je ne me fais pas de soucis pour demain. Nous sommes des coopérants et des coopérateurs. Nous recevons certes cet héritage et le transmettons. Certains sèment, d’autres récoltent. Je récolte ce que mes prédécesseurs ont pu semer. J’ai aussi à semer pour l’avenir.
Vous abordez la question de la gestion financière. En 2016, vous vous alarmiez des finances de votre diocèse que vous jugiez « préoccupantes ». Vous aviez d’ailleurs envoyé une lettre aux donateurs. Qu’en est-il de la situation financière aujourd’hui ?
À mon arrivée, cela a été un coup de découvrir le diocèse en grande difficulté économique. Nous devions redresser les finances. C’est comme si nous vivions au-dessus de nos moyens et que les ressources étaient trop faibles par rapport à nos réelles capacités. Nous avons dû réaliser des coupes budgétaires, vendre des biens et remplacer des postes. Nous n’étions pas déficitaires dans le bilan annuel mais le diocèse d’Angoulême n’avait pas de réserves. Nous partions vers la catastrophe. Aidés par des experts, nous avons pu redresser la barre financière et espérons rééquilibrer nos comptes pour 2020. Cela a demandé quelques sacrifices car nous souhaitions réaliser des travaux dans la maison. Nous sommes maintenant dans une phase d’investissement.
Niveau communication, vous êtes très présent sur les réseaux sociaux. Allez-vous vers une pastorale 2.0 ?
Les modes de communication évoluent et nous souhaitions y prendre part de manière active. Le service de la communication du diocèseproduit des courtes vidéos sur des sujets d’actualité. La publication du journal diocésain a été arrêté car il coûtait cher financièrement et nous n’avions plus que 150 abonnés. Le « Le journal de de l’Eglise de Charente » est toujours distribué dans toutes les paroisses. Au moment du lancement de nos cinq doyennés, en 2018, nous avons renouvelé notre identité visuelle. Le logo et la charte visuelle sont plus dynamiques. […]
Au sein de la Conférence des évêques de France (CEF), vous êtes membre du groupe de bioéthique. Pourquoi être membre de ce groupe ?
J’ai été appelé dans le groupe de bioéthique car j’ai été médecin dans une autre vie. Avec Mgr Aupetit, nous avons le même profil et avons été formé au même moment. Mgr Pierre d’Ornellas est la cheville ouvrière de la bioéthique. Ce sont des sujets qui me paraissent très importants pour lequel j’ai rencontré les députés. Cela fait partie des défis que l’Église a à relever. Nous devons interpeller sur ces questions de société. Et savoir poser les bonnes questions. Nous avons organisé des soirées-débats : deux fois sur la procréation dans le diocèsed’Angoulême.
Je n’ai aucune illusion sur ce “Père évêque”, “gestionnaire de faillite”, qui chevauchait une moto en habit liturgique lors d’un rassemblement motards peu après son installation à Angoulême, et qui n’a jamais dit un mot sur ses frères prêtres de la FSSPX installés sur la même paroisse de lanvallay (22100) tandis qu’ il dirigeait le Foyer de Charité de Tressaint…
Le fait d’aller “recruter” en Afrique pour le service de son diocèse va seulement prolonger de 10 ans le temps des illusions pastorales, le temps de la disparition de la génération encore pratiquante les plus de 70-75 ans …
C’est surtout oublier que Mgr Gosselin a permis, un an seulement après son ordination épiscopale, la célébration de la messe selon le forme extraordinaire du rite romain dans la ville d’Angoulême, et dans le cadre majestueux du sanctuaire marial de Notre-Dame d’Obezine, qui est sûrement la plus belle église de la ville. Notre évêque y a même présidé une messe tridentine le 13 janvier dernier !
Ce jour-là, nous etions près de 90 personnes, parce que des fidèles de bonne volonté d’autres diocèses et surtout d’autres paroisses étaient présents !
Car, au risque de casser vos illusions, la forme extraordinaire n’attire pas tant que ça : nous dépassons péniblement la trentaine de fidèles (servants de messes, chantre, organiste et enfants en bas âge compris) et près de la moitié seulement sont présents régulièrement.
Malgré cela, chacun fait de son mieux pour que cette célébration mensuelle soit digne de Notre Seigneur, et nous n’oublions pas que c’est grâce à cet évêque dont vous ne vous faites pas d’illusions, que tout ceci est possible !
Si Dieu le veut, cette célébration deviendra hebdomadaire un jour, mais ce n’est certainement pas en dénigrant l’ordinaire du lieu que la cause de la messe tridentine et de la véritable paix liturgique avancera…
30 stables c’est déjà bien. Ils seraient plus si cette messe était régulière. Ste Aptone est remplie, elle…
Et le nonce pédophile?
Quand en parlerez-vous?
Sur cette affaire grotesque, nous reviendrons en temps utile. Mais je ne vois pas pourquoi vous parlez de pédophilie. La peur de dénoncer les personnes homosexuelles peut-être…
combien de temps ? les fidèles chrétiens ,suite aux graves accusations concernant une partie non négligeable de l’église de France resterons les seuls représentants de la population chrétienne et interlocuteurs choisis au dialogue avec le gouvernement Nous voyons depuis trois ans et le début des affaires arriver a l’invitation de K.T.O., famille chrétienne ,et bien d(autres médias chrétiens des interlocuteurs pratiquants et de très haute conscience morale et spirituelle des hommes et des femmes complétement bâillonnés et même accusés par la hiérarchie de silence coupable comme les parents des enfants chrétiens abusés ! combien de temps allez vous mettre pour réagir , s’opposer, et proposer plutôt que se contenter de critiques ultérieures aux faits qui se réveillent non constructives !
ou sont les prophètes des temps modernes ? il y en a ! les écoutons nous ? les prophètes n’étaient pas des Cohen ! ils ne sont toujours pas prêtres mais les écoutons nous ?….. combien de temps…..? font-ils partie des invités par le pape François pour apporter également leur grain de sel dans le fonctionnement hors d’époque ? alliance vit ta et plein d’autres ne devraient-ils pas êtres des interlocuteurs directs de la politique gouvernementale ?
combien de temps ? les fidèles chrétiens ,suite aux graves accusations concernant une partie non négligeable de l’église de France resterons les seuls représentants de la population chrétienne et interlocuteurs choisis au dialogue avec le gouvernement Nous voyons depuis trois ans et le début des affaires arriver a l’invitation de K.T.O., famille chrétienne ,et bien d(autres médias chrétiens des interlocuteurs pratiquants et de très haute conscience morale et spirituelle des hommes et des femmes complétement bâillonnés et même accusés par la hiérarchie de silence coupable comme les parents des enfants chrétiens abusés ! combien de temps allez vous mettre pour réagir s’opposer, et proposer plutôt que se contenter de critiques ultérieures aux faits qui se réveillent non constructives !
ou sont les prophètes des temps modernes ? il y en a ! les écoutons nous ? les prophètes n’étaient pas des Cohen ! ils ne sont toujours pas prêtres mais les écoutons nous ?….. combien de temps…..? font-ils partie des invités par le pape François pour apporter également leur grain de sel dans le fonctionnement hors d’époque ? alliance vit ta et plein d’autres ne devraient-ils pas êtres des interlocuteurs directs de la politique gouvernementale ?