Entre 2008 et 2018, le fruit de la collecte du diocèse de Nîmes a chuté de 14,54 %. Mercredi, l’Association diocésaine de Nîmes a lancé la campagne 2019 du denier. La situation est grave car le denier a dévissé de 6,71% sur le dernier exercice. Le nombre de donateurs est en déclin : moins 38,29% sur la décennie, moins 9,49% entre 2017 et 2018.
La hausse du don moyen limite la perte à 6,71%. Mais la situation devient compliquée.
Chiffres 2017 :
- 497 mariages
- 6 084 messes dominicales
- 2 079 baptêmes
- 3 206 funérailles
Betty Delichère, responsable du Service diocésain de la communication, indique :
La campagne 2019 démarre dans le diocèse cette fin de semaine (samedi 9 pour les messes anticipées et dimanche 10 février). Le thème et le visuel proposés cette année mettent en avant la Diaconie de toute l’Eglise, à travers le ministère de tous les prêtres et la collaboration particulière des laïcs salariés qui assurent une fonction administrative ou une mission ecclésiale, mais aussi à travers l’engagement des si nombreux bénévoles vécu en communauté dans des équipes de liturgie – de préparation au baptême, au mariage – auprès des familles en deuil, des enfants du catéchisme, des malades et des plus fragiles – ou encore parce que membres d’une « EAP » (équipe d’animation pastorale), d’un « CP » (conseil pastoral), d’un « CPAE » (conseil paroissial pour les affaires économiques), d’une équipe denier !
En lisant cette liste, sans doute inachevée, on comprend mieux à quoi sert le Denier qui d’une certaine manière irrigue toute la vie de l’Eglise. Car comment un curé, un responsable de service diocésain, pourrait-il assurer seul son ministère ou sa mission sans l’appui du « réseau » ? Comment l’Eglise pourrait-elle être au service de tous sans les talents de chacun ? Comment pourrait-elle annoncer l’évangile, célébrer la foi et les sacrements, servir nos frères, sans les « talents » de chacun d’entre nous, tous « membres les uns des autres » ?