« D’azur chapé ployé chargé d’une couronne d’épine d’or, et d’argent à deux plantes de nard fleuries et feuillées du premier posées en pal et issant des flancs du chapé. »
La devise épiscopale est empruntée à la prédication de Saint Pierre, disant à propos du Christ au centurion Corneille :
« Il est passé en faisant le bien. » (Ac10,38)
2 éléments symboliques figurent sur l’écu de Mgr Bruno Valentin :
- La couronne d’épines, signe de la Passion du Christ et évocation de saint Louis, Patron du diocèse de Versailles, qui en rapporta la relique aujourd’hui conservée à Notre Dame de Paris ;
- La fleur de nard, symbole de la protection et de la bienveillance de Saint Joseph, Patron de l’Eglise universelle, en référence à une tradition selon laquelle Joseph portait à la main une branche de nard lorsqu’il vint demander Marie comme épouse. Le parfum qu’on tire de l’épi du nard est évoqué, comme signe d’amour, dans le Cantique des Cantiques (Ct 1, 12 ; 4, 13-14) et dans l’Evangile, chez Marc (Mc 14, 3) et Jean (Jn 12, 3).
Et quant à la devise :
« J’ai choisi pour devise épiscopale une phrase de saint Pierre que rapporte le livre des Actes des Apôtres (Ac 10,38) adressée à Corneille, un centurion romain. Résumant la vie de Jésus, Pierre lui dit : « Il est passé en faisant le bien ». Trois éléments me touchent, qui constituent ensemble un beau programme pastoral :
Je dois faire une confidence : cette devise m’a été donnée plus que je ne l’ai choisi. Dès que j’ai reçu l’invitation du nonce à venir le voir, je me suis bien douté de l’objet de ce rendez-vous. J’ai donc commencé à réfléchir à une devise, rappelant en mon cœur 3 ou 4 passages de la Bible qui me touchent particulièrement. Sur le trajet de la nonciature, je me suis arrêté auprès du tombeau de St Vincent de Paul, immense figure spirituelle du XVII° siècle qui repose aujourd’hui dans une chasse, 95 rue de Sèvres, au cœur de Paris : je voulais lui demander de me donner la force et la disponibilité intérieure de dire oui à la mission qui allait m’être confiée. En entrant dans la chapelle, j’ai tout de suite vu ce que je n’avais jamais remarqué dans ce lieu que je connais pourtant bien et où j’aime venir prier : ces mots latins qui surmontent la voûte sous laquelle repose le saint, résumant sa vie : « pertansiit benefaciendo ». J’ai compris que parmi les phrases que j’avais dans le cœur, c’est celle-ci qui m’était donnée. »