L’évêque de Fréjus-Toulon était le seul évêque à la Marche pour la vie. Il déclare à Famille chrétienne :
La défense de la vie depuis la conception jusqu’à la mort est un principe inaliénable. Indépendamment de l’impact médiatique, c’est une cause qui mérite d’être défendue jusqu’au bout. Elle doit trouver en chacun de nous des avocats. Au-delà des chiffres, ce qui compte est le sens de cette mobilisation.
Que pensez-vous du projet de loi visant à supprimer, pour les médecins et infirmières, le droit de refuser de pratiquer un avortement ?
Cette remise en cause de l’objection de conscience sur un sujet qui touche l’humain est une grave offense faite aux professionnels de santé. On veut les forcer à commettre des actes incompatibles avec leurs convictions !
Comment expliquez-vous que si peu d’évêques participent à la marche pour la vie ?
Une vingtaine d’évêques ont apporté cette année leur soutien à la Marche pour la vie. Ce n’est pas beaucoup en effet. Tous les évêques sont bien sûr pour la défense de la vie, mais ils ont des emplois du temps extrêmement chargés. Je pense qu’il faut continuer à mieux faire connaître cette cause au sein de l’épiscopat. Entre défendre la vie et se mobiliser il y a un écart qui pourrait être réduit en renforçant la prise de conscience de ce que venir physiquement peut apporter. Cette année, il m’a paru essentiel de consacrer un week-end à cette cause. Voir autant de jeunes mobilisés est un vrai signe d’espérance.