Communiqué de l’évêque :
Avec notre synode diocésain, dont nous avons célébré la clôture il y a un an, nous avons reçu un cadre durable pour l’action missionnaire de l’Église en notre diocèse.
La cinquième partie des Actes du Synode apportait une réflexion « pour une organisation missionnaire » et nous envisagions en même temps une révision de l’aménagement pastoral de notre diocèse pour quelques cas particuliers.
Après avoir recueilli l’avis des paroisses concernées et entendu le conseil presbytéral, le 14 juin 2018, suivant le canon 515 §2, j’annonce les décisions suivantes :
Les paroisses de Tréguier, La Roche-Derrien, Penvénan et Lézardrieux constitueront la nouvelle paroisse Saint Tugdual.
Les paroisses de Lannion et Pleumeur-Bodou constitueront la nouvelle paroisse de La Bonne Nouvelle Lannion-Pleumeur-Bodou.
Les paroisses de Mûr-de-Bretagne et Uzel constitueront la nouvelle paroisse de Mûr-Uzel.
Ces décisions prendront effet au 1er septembre 2018 et feront l’objet d’un décret.
En droit canonique
Avant toute création de nouvelle paroisse, il y a « une consultation de ou des paroisses concernées par le projet de création, de l’EAP, voire plus largement« , souligne le Père Yves Labbé, chancelier du diocèse de Saint-Brieuc.
« La création d’une nouvelle paroisse se fait à l’initiative de l’équipe épiscopale, puis un décret est promulgué par l’évêque afin d’acter cette création. »
Après la promulgation du décret, qui comporte en son sein le nouveau nom de la paroisse et qui atteste de la création de la nouvelle paroisse, « il y a généralement une célébration ».
Cette création peut regrouper deux anciennes paroisses qui pouvaient déjà collaborer ensemble auparavant. Aussi, « un relai peut être rattaché à une autre paroisse, modifiant ainsi les contours de la paroisse initiale. C’est le cas, par exemple, de Trégastel alors lié à la paroisse de Pleumeur-Bodou et aujourd’hui rattachée à la paroisse de Perros-Guirec », précise le Père Yves Labbé. Tout comme « le rattachement de Trémuson, initialement au sein de la paroisse de Saint-Brieuc et désormais rattaché à la paroisse Notre-Dame de la Mer ».
Enfin, les décrets doivent être rassemblés et archivés dans un lieu sûr. Dans le diocèse de Saint-Brieuc, cette tâche revient à la chancellerie qui tient à jour les actes de catholicité, le bureau des mariages et les documents épiscopaux. Désormais, aux nouvelles paroisses d’apprendre à mieux se connaître et à vivre ensemble.
Les problèmes n’en finissent jamais dans l’Eglise de France,l’absence de vocations, dues autant aux évêques qu’aux prêtres , font que dans peu de temps les diocèses ne seront que des supères paroisses,nous constatons que ce que l’on nomme catholiques pratiquants sont des personnes pratiquant en moyenne une fois par mois.
Ne connaissant pas les richesses de la liturgie traditionnelle ,les évêques et les prêtres ne font aucun effort ,la liturgie est devenue leur chose,des kermesses réinventées chaque semaine!
Il n’y a pas si longtemps des évêques et des prêtres fondaient des Instituts religieux,aujourd’hui l’Eglise ronronne tel un chat,si j’avais vingt ans aujourd’hui je ne m’orienterai certainement pas vers le sacerdoce ou la vie religieuse!
Ai-je bien lu l’expression “en droit canonique” ?
Mais le code de droit canon ne connaît pas les “équipes épiscopales” !
Y a-t-il donc plusieurs évêques dans ce diocèse, qu’on puisse en former toute une équipe ?
En général les prêtres qui s’autoproclament “équipe épiscopale” ne se prennent pas pour le commun des prêtres…
Abbé Bernard Pellabeuf
le Concile pastoral devait remplir à nouveau les églises. …
Chacun vérifie que le résultat escompté n’est pas au rendez-vous et pire puisque le point de non retour a été dépassé. La “modernité”, “l’Homme Autonome”, ont momentanément triomphé de l’Eglise.
Pour les 20 – 30 ans à venir, au train où vont les choses, compte tenu de la fuite en avant systématique des clercs dans la “modernité aboutie de 1789”, l’évêque Moutel sera le dernier évêque du diocèse de Saint Brieuc. (il aura 75 ans en 1927). Après lui, le diocèse sera transformé en administration apostolique d’une bureaucratie épiscopale regroupée à Rennes.
En prime, sociologiquement les catholiques numériquement insignifiants, auront fait l’Eglise disparaître des écrans radars des décideurs politiques institutionnels.
Evidemment, personne, actuellement parmi les prêtres et leurs courtisans désignés des EAP et autres,ne veut imaginer ce scénario catastrophe diamétralement opposé aux fruits attendus du “Grand concile” en appliocation.
Mais les contraintes financières des diocèses en faillite obligeront lorsque les “derniers bijoux de famille” amassés par les siècles de chrétienté, malgré les multiples vols des biens d’Eglise par la république depuis plus de deux siècles, auront été vendus.
A ce moment-là, peut être, enfin ! (si la parousie n’est pas survenue à l’occasion), certains rejoindront les communautés traditionnelles, les seules ayant gardé la Foi catholique immuable, la sève de l’Eglise.