Suite au communiqué de Mgr Jachiet, évêque auxiliaire de Paris, l’un de nos lecteurs a écrit à l’évêché :
Bonjour et bon dimanche,
A. Voici ce que je viens de lire :
B. Merci beaucoup pour tout correctif ou pour tout démenti :
– pour tout correctif,
a) compte tenu du fait qu’il n’y a presque aucune “nation européenne économiquement préservée”, actuellement, en Europe occidentale (sauf peut-être dans telle île, nation ou principauté synonyme de paradis fiscal),
et
b) compte tenu du fait qu’il n’y a presque aucun “Etat nanti”, aujourd’hui, en Europe occidentale : ils sont tous confrontés à de l’endettement et à des engagements financiers synonymes de quasi faillite ;
ou
– pour tout démenti, si jamais il apparaît que ce communiqué de Mgr Jachiet n’est pas un authentique, un véritable communiqué de Mgr Jachiet.
C. Pour ma part, alors que nous en sommes à dix années de fragilisation des économies et des sociétés, depuis septembre 2008, je n’ose imaginer qu’un évêque un tant soit peu informé sur l’état réel de l’économie et de la société, en France et chez nos voisins européens, ait pu écrire que nous sommes en présence de “nations européennes économiquement préservées” et “d’Etats nantis”, et je vous remercie vivement de bien vouloir me rassurer, et de bien vouloir me confirmer que ce communiqué officiel a été imaginé par ceux qui en font état, sur internet, depuis le 07/12/2018.
D. Je profite de ce message et de cette occasion pour vous préciser ou vous rappeler ce qui suit.
1. Ce n’est pas parce que les “nations européennes” sont apparemment “économiquement préservées”, par rapport à bien des nations d’Amérique centrale, d’Amérique du sud, d’Afrique, d’Asie et d’Océanie, qu’elles sont réellement “économiquement préservées”, depuis septembre 2008, et c’est précisément parce que ces “nations européennes” ne sont pas “économiquement préservées” que nous avons droit, ici ou là, à telle ou telle mobilisation populaire, souvent jugée, à juste titre ou non, “populiste”, contre les élites bénéficiaires, partisanes et promotrices de la mondialisation, DONC AUSSI de la paupérisation des économies et des sociétés européennes, notamment en ce qui concerne l’ensemble des classes moyennes.
2. Au sein de l’Union européenne en général, et de l’Union économique et monétaire en particulier, les Etats sont, presque tous, non des “Etats nantis”, mais des Etats en faillite ; renseignez-vous le mieux et le plus possible : si la BCE ne se comportait pas comme elle se comporte, depuis mars 2015, presque tous les “Etats nantis” de la zone Euro auraient “sauté”, l’un après l’autre, y compris l’Allemagne, je répète : y compris l’Allemagne, car la soumission des économies, des sociétés et des Etats au capitalisme financiarisé, à laquelle nous avons droit, au moins depuis le début des années 1990, ne peut que finir par conduire les Etats, mais aussi bien des entreprises et bien des particuliers, jusqu’à la quasi faillite.
(En ce moment, l’une des banques les plus dangereuses du monde est la Deutsche Bank, or il suffirait qu’elle “saute” pour que l’Allemagne “saute”…)
E. D’une manière générale, je souhaite que les évêques commencent, ou plutôt continuent davantage, à être orthodoxes, dans le domaine de la foi catholique et de la morale chrétienne, ET à être réalistes, en ce qui concerne l’économie et la société, et je les incite donc à dire oui, bien sûr, au réalisme, DONC non, bien sûr, à l’immigrationisme, qui est médiatiquement et mondialistement correct, et qui n’est pas, bien sûr, “évangélique”.
F. De même, je souhaite que les évêques commencent, ou plutôt continuent davantage, à mettre en avant et en valeur, en eux et autour d’eux, une encore plus grande aptitude à la réflexion personnelle, orthodoxe ET réaliste ; en effet, ce n’est pas parce qu’un pape, quel qu’il soit, se soumet à la tentation de “l’immigrationisme bien intentionné”, ou donne l’impression qu’il le fait, qu’il faut commettre la même erreur, apparente ou effective.
G. Au contraire, l’infaillibilité pontificale n’étant pas ici de mise, il convient que les évêques soient non seulement avant tout orthodoxes, dans les domaines qui nécessitent un point de vue avant tout orthodoxe, mais aussi avant tout réalistes, dans les domaines qui nécessitent avant tout du réalisme, et Dieu sait qu’il convient d’être avant tout réaliste, et non, bien sûr, européiste, humanitariste, immigrationiste ou mondialiste, dans le cadre de l’analyse des fondements et du contenu de l’organisation, du fonctionnement, de l’évolution et de l’orientation de l’économie et de la société.
H. Certes, je n’ignore pas que “l’idéologie du dialogue, dans le consensus et le suivisme”, à laquelle nous avons souvent droit, au moins depuis le début de l’après-Concile, sous Paul VI, conduit souvent les hommes d’Eglise à ne pas distinguer clairement et fermement entre ce qui est orthodoxe et ce qui est hétérodoxe, dans les domaines dans lesquels cette distinction est de mise, et à ne pas distinguer clairement et fermement entre ce qui est réaliste et ce qui est irréaliste, dans les domaines dans lesquels cette distinction est de mise.
I. Mais justement, il devient urgent et vital de commencer, ou de continuer davantage, à prendre de saines et de saintes distances, vis-à-vis de cette “idéologie”, qui fonctionne notamment à l’autocensure et à l’unanimisme, mais aussi au contournement et au dépassement des connaissances qui contribuent à un point de vue orthodoxe et/ou réaliste, souvent au profit d’un irénisme et d’un utopisme consensuels ad extra assez attiédissants.
J. Je sais bien que c’est non seulement une partie du Concile lui-même, mais aussi une grande partie de l’après-Concile, qui a transformé bien des clercs en des partisans de la transformation de l’Eglise catholique en une “Eglise de Laodicée”, face aux erreurs sur Dieu et face à l’esprit du monde (notamment en ce qui concerne l’économie et la société), mais ce n’est pas une raison pour que les clercs d’aujourd’hui et de demain soient eux-aussi des partisans de cette transformation, par le dialogue, dans le consensus et le suivisme, aussi bien intentionnée cette transformation soit-elle.
https://www.aelf.org/bible/Ap/3
Je vous remercie vivement pour votre bienveillance et votre compréhension, au contact de ce courriel, et je vous souhaite un bon dimanche.
En union de prière,
un catholique parmi d’autres.
C’est le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ qui a clamé que les frontières sont indispensables pour la paix
Rappelons nous comment il a organisé les frontières de la terre promise et surtout celles entre chaque tribue d’Israël
Un monde sans frontières est l’oeuvre du diable
Occupons nous des pauvres mais en premier des pauvres qui sont nos prochains les gilets jaunes !
Bref très bel article
petit résumé…..
« Un homme vaut réellement ce qu’il vaut aux yeux de Dieu et rien de plus. » Saint François d’Assise
« A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines. »
Léon XIII, “Rerum Novarum.”
La Franc-maçonnerie ecclésiastique existe bel et bien …des traîtres complices de l’anti-France