Summorum Pontificum

A propos de la canonisation du Pape Paul VI

Commentaires (8)
  1. Chouan Catho dit :

    La photo est à l’envers.
    Pendant ce temps, canonisé dans leurs cœurs par les catholiques, Sa Sainteté Pie XII attend toujours la reconnaissance officielle de sa sainteté.

    1. Vous avez entièrement raison… et cette photo circule abondamment sur le net d’ailleurs.
      SP

  2. Hervé Soulié dit :

    Au Communiqué de la FSSPX, très mesuré dans le ton et l’expression, il faut malheureusement ajouter d’autres éléments qui ne militent pas vraiment pour la canonisation de Paul VI.

    La désignation comme secrétaire et pièce maîtresse de la réforme de la Messe d’un homme qui s’est révélé être un ennemi intime de la foi catholique, Hannibal Bugnini, et que Paul VI lui-même a dû littéralement chasser de son poste en 1975 quand il a été découvert (un peu tard) qui il était.

    Le côté fort peu marial de Paul VI, qui a écarté le schéma consacré à Notre-Dame préparé pour le Concile, bornant l’exposé de la place de la Vierge Marie dans l’Eglise au dernier et pauvre 8ème chapitre de la troisième constitution conciliaire Lumen Gentium (pour faire plaisir aux protestants ?).
    Son comportement désinvolte lors des cérémonies anniversaires des apparitions à Fatima en 1967 est venu illustrer encore ce “dédain marial” du pape Montini.

    Enfin, selon les règles (sérieuses) en vigueur avant 1983 pour les canonisations, il aurait fallu quatre miracles pour Jean XXIII, or il n’y en a eu qu’un seul, en raison des nouvelles normes, toutes de facilité bien entendu, et d’une “dispense” supplémentaire accordée par François.
    Et, toujours selon les mêmes règles, quatre également pour Paul VI, et il n’y en a eu que trois, et encore plutôt deux compte-tenu du caractère très “tiré par les cheveux” du dernier, obtenu au forceps pour permettre quand même la fameuse canonisation.
    Dans ces conditions, que valent ces deux canonisations, celle de Jean XXIII et celle de Paul VI ?
    Hélas, probablement pas grand-chose.
    Ce qui, soit dit en passant, n’enlève rien à la valeur de ces deux personnages, diplomate fort honnête pour Jean XXIII et prélat fort humain pour Paul VI, mais sans l’héroîcité des vertus qui caractérisent les saints.
    Alors autant canoniser tout de suite et directement le concile de Vatican 2, puisque c’est bien cela qu’ils veulent, coûte que coûte, nos amis…..

  3. Eve dit :

    L’article cite Paul VI pape
    “« Dans de nombreux domaines, le Concile ne nous a pas donné jusqu’à présent la tranquillité, mais il a plutôt suscité des troubles et des problèmes non utiles au renforcement du Royaume de Dieu dans l’Eglise et dans les âmes. » “.
    A-t-il pu faire entendre sa voix lors du concile ?

  4. Zarbar dit :

    Je réagis aux commentaires qui laissent entendre que Paul VI n’aurait pas été canonisé si on avait suivi les normes canoniques antérieures à la réforme des procès de canonisation. Il faut tout de même un miracle pour la béatification et un autre pour la canonisation. Ces miracles sont étudiés selon une procédure rigoureuse et rien ne permet de douter de leur authenticité.
    Mais je voudrais surtout faire remarquer que la canonisation est un acte par lequel le pape entend engager la foi catholique de manière définitive. Le pape a l’autorité pour agir ainsi, selon la tradition catholique. La valeur d’une canonisation ne dépend pas des procédures qui ont amené le pape à poser un tel acte.
    La sainteté de Paul VI est donc une vérité de foi définitive, du moins si l’on en croit lune note de la Congrégation pour la doctrine de la foi du 29 juin 1998 signée du cardinal Ratzinger qui affirme que les canonisations engagent le magistère de façon définitive, au même niveau que d’autres vérités comme l’ordination sacerdotale réservée aux hommes : http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_1998_professio-fidei_fr.html

  5. Zarbar dit :

    Je voudrais simplement signaler que Paul VI a été canonisé par le pape. Certes, les procédures pour y aboutir ont changé, mais cela ne change pas le fait que le pape, en le canonisant, a posé un acte qui engage l’Eglise de façon définitive. La sainteté de Paul VI est une vérité “de fide tenenda”, au même titre, par exemple, que le fait que l’ordination sacerdotale soit réservée aux hommes.

    1. Hervé SOULIE dit :

      Je crois que vous vous trompez.
      La décision d’un pape de canoniser n’est pas couverte par l’infaillibilité pontificale.

    2. Hervé SOULIE dit :

      J’aimerais que vous développiez quelle est (et où se trouve) selon l’Eglise l’héroïcité des vertus, qui pourrait justifier la canonisation du pape Montini.
      La question est simple et devrait pouvoir trouver une réponse sans échappatoire.