La Conférence des religieux et religieuses de France (Corref) s’est déclarée favorable à ce qu'”une commission d’enquête” soit créée pour “faire la lumière” sur les abus sexuels dans l’Église, précisant qu’une commission parlementaire devrait porter sur l’ensemble des institutions prenant en charge les mineurs.
“le bien-fondé d’une commission d’enquête qui, en toute objectivité et avec compétence, permette de faire la lumière sur l’ensemble de ces drames, de ces scandales et de leurs causes, apparaît comme une nécessité”.
“Une commission d’enquête parlementaire ? Pourquoi pas”. “Sachant qu’il serait alors indispensable que sa saisine soit sur l’ensemble des institutions qui prennent en charge des mineurs et des personnes vulnérables (éducation nationale, mouvements sportifs, etc…), puisque l’obligation de leur protection les implique et les engage toutes”.
“Une commission d’enquête indépendante ? C’est une autre voie possible”. “Constituée de personnalités de la société civile et d’experts (psychologues, juristes, historiens, sociologues, théologiens…), elle porterait aussi un regard indépendant sur les dysfonctionnements ecclésiaux et les mécanismes qui ont engendré des abus, jusqu’aux agressions sexuelles. Elle pourrait alors préconiser de meilleurs moyens de prévention et de protection”.
L’enquête concerne une seule Institution d’ordre divin : Le ”christianisme” qui annonce aux autres institutions l’existence de Dieu, la vie éternelle après la mort, le jugement dernier, le paradis et l’enfer…par conséquent, une telle INSTITUTION doit être exemplaire pour que les autres lui fassent confiance. Par contre, 3/4 des institutions autres que l’institution religieuse, ne croient pas en Dieu, n’ont aucune espérance en la vie éternelle, aucune perspective d’un salut quelconque après la mort : tout se vit dans l’immédiateté, ici et maintenant, et par tous les moyens, même les plus violents, les plus compromettants et les plus dégradants, pourvu que l’on vive, car il n’y a rien après la mort. C’est pourquoi on ne peut pas élargir l’enquête à toutes les institutions.
Ce n’est pas parce que les autres institutions ne vivent pas la morale au moins naturelle qu’elles ne doivent pas en répondre ! La société des hommes en a besoin pour perdurer et cela justifie qu’elle l’impose.
Jean,
Le clergé se doit d’être exemplaire, c’est certain. Tendre à la perfection est le but à atteindre “Soyez parfaits comme votre Père Céleste est parfait”. La tentation existe et y succombent des faibles d’esprit et des pervers,
et ce dans toute la société.
Exit “le cléricalisme” version déclaration papale non infaillible.
Les deux commissions mentionnées dans l’article ne seraient pas de trop.
Les autres institutions, qui n’ont pas pour but d’afficher une croyance en Dieu, ne sont pas pour autant à dénigrer. Même les non-croyants peuvent agir avec droiture. Sans oublier que dans les autres institutions travaillent aussi des catholiques.
Je me souviens du cas d’un collègue professeur d’ EPS qui avait été accusé, par lettre anonyme, d’avoir des gestes déplacés lors de certains exercices. Le jour même le proviseur a renvoyé chez lui le professeur, et
a prévenu les services de police. Calomnies ou vérité, la réputation et la carrière du professeur étaient brisées.
le probleme posé par Mgr Vigano dans l’Eglise n’est pas la pedophilie mais l’homosexualité dans la hierarchie !
sans toutefois ignorer l’autre !
Nous avons tous été créés par Dieu avec nos forces et nos faiblesses. Si un laïc chrétien veut dénoncer une anomalie grave malheureusement des membres éminents sont prêts à crier contre l’accusateur qu’il est sous l’égide satanique dans des cas spécifiques. On refuse même de le voir ou dans un semblant d’accueil…
Ils nous disent qu’ils ont été appelés par Jésus pour être juges aussi des situations. C’est un fait à ne pas omettre, mais il faut aussi chercher une saine justice et sans renier la miséricorde, surtout lorsqu’ils s’entêtent à refuser de rendre justice envers les uns et les autres en camouflant la vérité…
Oui à une justice, mais je suis contre une justice expéditive ou à l’exclusion définitive d’un prêtre dans son rôle comme représentant du Christ. Après la cause, ils pourraient mettre un ou deux accompagnateurs pour réguler la situation et aider par une aide psychologique également les victimes…
C’est à l’Église d’agir ou de trouver une meilleure solution…