Ville de province étudiante dans l’extrême nord des Pays-Bas, Groningue évoque a priori une vie tranquille, plutôt traditionnelle. Trop traditionnelle à l’avis du gouvernement néerlandais qui a débloqué des fonds publics pour Groningue (et un réseau d’une dizaine d’autres villes) afin d’y promouvoir l’acceptation sociale des lesbiennes, gays, bi et trans, à raison de 75.000 euros par municipalité.
Le conseiller municipal de Groningen chargé de ces questions, Peter Verschuren, y a ajouté 25.000 euros offerts par la Ville : les 100.000 euros dégagés tomberont sur les comptes d’un collectif local d’associations homosexuelles, « Plateforme LGBT » pour promouvoir l’image de leurs protégés et pour leur rendre la ville plus accueillante.
Ce n’est pas, assure Peter Verschuren, que les homos fassent l’objet d’agressions, de violences ou de discriminations, dont la poussée alléguée dans le reste du pays a provoqué le déblocage des fonds par le gouvernement. En revanche, c’est l’image sociale des LGBT qui laisse à désirer.
Sur une période de trois ans, on organisera donc des rencontres, des expositions, et des événements festifs ciblant spécifiquement les communautés gay et lesbienne. La publication d’un Gay Guide est prévue pour faciliter le repérage des repaires gay…
Mais comme c’est dans les écoles que l’expression de l’homosexualité est la moins bien perçue, c’est vers les élèves que ce diigera une belle part de l’effort soutenu par les pouvoirs publics. Des documents pédagogiques seront conçus et distribués ; sont déjà organisés des jeux en classe où trois personnes, dont l’une seulement est véritablement homosexuelle, se présentent comme gays ou lesbiennes tous les trois. La classe se sépare en petits groupes et prépare des questions. D’après les réponses des trois adultes, ce sont ensuite les élèves qui décident qui est le vrai homo…
Les questions sont des plus drôles, s’amuse Verschuren. « Quel type de sous-vêtements achètes-tu ? » « Combien de fois le fais-tu ? »
Frais, non ?
L’efficacité du plan d’action fera l’objet d’une évaluation d’ici à trois ans.
comme,t ne pas se demander s’il est vraiment possible que l’on parvienne à des folies aussi effarante? Aussi bête ? Aussi scandaleuse? Faire entrer des enfants dans cette sphère de l’idolâtrie du corps poussée à l’extrême… C’est à vomir de dégoût, de honte, de tristesse. Manipulation des esprits avec une bonne conscience qui horrifie.