Olivier Bonnel, journaliste à Radio Vatican, a pris la peine de visiter les sites internet des diocèses français et constate sur Twitter :
- 3 jours après sa publication, 57 des 93 diocèses ne font AUCUNEMENT mention de la lettre du Pape aux catholiques sur les abus sexuels, ni sur leur page internet, ni sur Twitter ou Facebook…
- 18 diocèses ont mis en ligne la lettre seulement sur leur page web, aucun “social” (2 ou 3 diocèses seulement ne sont ni sur Twitter ni Facebook)
- Seulement 8 diocèses ont partagé la lettre à la fois sur leur page web, Twitter et Facebook
Il précise que certains diocèses sont modestes, fonctionnent avec des bénévoles et qu’au cœur du mois d’août l’activité ne bat pas son plein etc… MAIS certains ont publié des posts Facebook ou des tweets après le 20/08, date de publication de la lettre du pape.
- Que faut-il de plus grave que les abus sexuels pour que l’Église de France comprenne enfin l’urgence de savoir communiquer?
- Que dit ce handicap de communication ? Une peur de déterrer des dossiers inavouables?
- Un “je-m’en-foutisme”? Il semble que non, à écouter plusieurs évêques, la volonté est là. Mais alors quoi?
- Quel signal envoie-t-on aux victimes dont les évêques ne cessent de répéter “qu’elles sont la priorité”?
Communiquer aussi piteusement n’est-il pas une autre forme de cléricalisme que le pape dénonce lui-même?