C’est par une déclaration officielle publiée le 21 août dans le très officiel bulletin de son archidiocèse de Boston, que le cardinal Sean O’Malley exprime ses regrets et présente ses excuses pour ne pas avoir pris en considération une lettre que lui avait adressée un de ses prêtres, le Père Boniface Ramsey, le mettant en garde contre les délits sexuels du cardinal Theodore McCarrick. La lettre avait pourtant été reçue par son secrétariat particulier en juin… 2015 ! Elle lui avait été adressée en sa qualité de président de la Commission pontificale pour la protection des mineurs. Le cardinal O’Malley dit assumer la responsabilité de ce dysfonctionnement “postal” au sein de son secrétariat et être tout disposé à modifier les procédures au vu de cette expérience, tout en soutenant que l’inconduite de l’ancien archevêque de Washington D.C. n’est venue à sa connaissance que par ce qu’il en a lu récemment dans les médias…
Le cardinal O’Malley qui devait être présent en Irlande lors du voyage apostolique du pape François, et y modérer une table ronde, a fait savoir le 15 août qu’il ne s’y rendrait pas, souhaitant consacrer son temps à la gestion d’allégations d’inconduites sexuelles dans le St. John’s Seminary de Brighton de son archidiocèse.
Bonjour,
L’accès au site prieratempsetacontretemps mettant, à nouveau interdit. Je passe par riposte Catholique pour vous informer de cette exellente nouvelle:
Un prêtre écrit une lettre ouverture au cardinal Barbarin suite à sa gestion des abus sexuels
Francois Dupas – Août 23, 2018
Cette lettre ouverte tourne en boucle dans les médias nationaux. Le prêtre a lancé une pétition pour exiger la démission de Mgr Barbarin.
Monsieur le Cardinal,
Suite à la lettre du Pape François au Peuple de Dieu que je reçois dans son entier, il me paraît évident que l’heure est venue de passer aux actes. Or, en tant que simple prêtre, heureux de l’être, je ne peux pas considérer comme suffisante la démarche de jeûne et de prière, même si elle est très importante. Elle demande à être suivie d’effets concrets. Puisque notre Pape en appelle à toute l’Eglise pour intervenir dans cette crise, pour ma part, afin de ne pas être considéré comme votre complice, je me lève pour affirmer ouvertement ce que je pense déjà depuis longtemps et dont je vous avais fait part de façon privée.
Je vous demande donc publiquement et sans détour de donner votre démission de cardinal et d’archevêque de Lyon dans les plus brefs délais. Vous auriez dû la remettre après votre lapsus « Grâce à Dieu, les faits sont prescrits ». Je n’insisterai pas sur vos trois reculades pour la connaissance des faits criminels commis par Bernard Preynat ni sur votre attentisme à prendre des décisions. Je n’insisterai pas davantage sur le fait que Bernard Preynat est toujours prêtre et qu’il n’a reçu aucune condamnation sous quelque forme que ce soit.
L’appel du Pape est clair. Le Peuple de Dieu doit réagir et je suis donc dans mon droit de l’appeler à le faire. C’est une question d’honneur. Nous sommes à une de ces heures cruciales de l’histoire où de grands actes s’imposent. Pour vous encourager à prendre enfin vos responsabilités, je me permettrai simplement de vous rappeler cette phrase citée par Henri de Lubac du père Yves de Montcheuil arrêté à la Grotte de la Luire dans le maquis du Vercors le 27 juillet 1944 et fusillé à Grenoble dans la nuit du 10 au 11 août suivant : « Il y a une intensité et une qualité d’existence plus grande dans l’acte de mourir pour être fidèle au devoir que dans une longue vie comblée, sauvée par la lâcheté. »
Donner votre démission de cardinal et d’archevêque serait bien sûr une mort sociale, mais quelle assomption personnelle en retour ? Vous seriez enfin à la hauteur de l’évènement. Croyez-vous être un serviteur indispensable au Peuple de Dieu jusqu’à la fin de votre mission alors que Jésus nous invite au contraire (Lc 17,10) ? Le siège de saint Pothin et de saint Irénée vaut ce sacrifice puisqu’il sera fait pour le bien de tous et particulièrement des victimes. Vous avez reconnu vous-même des erreurs de gestion. Pourquoi resteriez-vous indéfiniment en place après les avoir commises ?
J’invite mes confrères à signer cette pétition ainsi que tous les membres de l’Eglise conscients de l’importance du mal fait aux victimes d’abus de toutes sortes. Que chacun le fasse en étant conscient de sa responsabilité à répondre à l’appel du pape François. Que personne ne soit animé seulement par la colère ou par une réaction vindicative mais dans le respect qui vous est dû pour que vous tiriez avec honneur les conséquences de vos responsabilités et pour qu’ainsi s’ouvre le chemin de l’avenir, tant pour les nombreuses victimes que pour l’Eglise.Cette invitation est aussi destinée à ceux et à celles qui se sentent concernés par les problèmes des victimes.
Dans la vérité, fille du Saint-Esprit, avec le respect qui vous est dû.
Père Pierre Vignon, prêtre
Il serait bon que Le cardinal O’Malley arrête de se payer nos gueules !!!! Comme s’il ne le savait que par les médias ! (C’est ça ! oui ………….à d’autres…..).
“Qui ne dit mot, consent”. Qui plus est: complice !!
De plus, c’est un dégonflé, alors qu’il devait être présent en Irlande lors du voyage apostolique du pape François, et y modérer une table ronde, il a fait savoir le 15 août qu’il ne s’y rendrait pas.
Il n’est qu’un lâche ! Même une absolution ne suffirait pas !
Nous avons une église infiltrée de traîtres, de franc-maçons, de pédophiles, et de complices avec l’islam, prêts à nous livrer aux mains des égorgeurs, à commencer par le pape !! Mais leur heure viendra…..
Ben voyons!
Entièrement d’accord avec Louis JACQUES-FRANCOIS dit LOCARD et avec PILLONI Jean-Louis, il faut des actes pour rétablir la crédibilité de l’Église dans son ensemble. Mais ils doivent venir du pape. Un appel à la repentance et à la prière du peuple de Dieu est notoirement insuffisant, comme le disent le cardinal Raymond BURKE ( dans son interview au Catholic Action for Faith and Family) et Mgr Raymond MORLINO (dans sa remarquable lettre ouverte aux chrétiens de son diocèse). « Aimer les pécheurs ? Oui.
Accepter le vrai repentir ? Oui. Mais ne pas dire que le péché ne pose pas de problème. »
Si l’on veut vraiment changer la situation, il faut avoir le courage de dire que beaucoup d’actes qualifiés de « pédophilie » sont en fait des actes homosexuels. C’est cette culture homosexualiste au sein du clergé, d’évêques et de cardinaux qui doit être éradiquée.
N’oubliez pas la triste affaire du séminaire de Sankt Pölten en Autriche en 2004… Séminaire pourtant réputé comme étant très traditionnel.
Autrefois, il y avait excommunication pour acte mauvais public avec obligation de demande de pardon public. Que tous ces prêtres pédophiles aient le courage de demander en leur nom propre , (en aucun cas l’Église est coupable et impliqué ) pardon aux autres prêtres amalgames malgré eux dans leur péché, et aux chrétiens en général.
Le sandale actuel de la prêtrise pédophile ne fait que commencer. Le Pape refuse de comprendre que là cause profonde de cette horreur maintenant bien enracinée dans l’Église, ce n’est pas le cléricalisme comme il le prétend, mais l’homosexualité active ou passive d’une bonne part des clercs et, pire encore, de la hiérarchie de l’Église jusqu’aux plus hautes sphères. Que des personnages ouvertement gay comme le jésuite James Martin, ou comme les cardinaux Maradiaga et Coccopalmerio qui couvrent ou ont couvert des prédateurs homosexuels soient dans l’entourage immédiat du Pape, détruisent sa crédibilité.
La purge des prêtes homosexuels ne pourra pas être évitée, tôt ou tard si l’Église veut se débarrasser de ce fleau.
L’égarement du Vatican sur cette question est extrêmement inquiétant.
La question de base est celle ci :peut on être homosexuel “Actif” et prêtre ou religieux ?
Relisez saint, Paul, retrouvez les paroles du Christ :” l ‘ Homme s ‘attachera à sa femme”
‘Maris, aimez vos femmes…..”
Tous ceux qui ont ainsi une double vie, ou une vie en contradiction flagrante avec l ‘Évangile doivent
Abandonner leurs charges…de même que tous ceux qui les ont protégés
Il est plus que nécessaire de prier…..
qui dénoncera l’homosexualité? qui dénoncera cette déviance pour ce qu’elle est? que l’Eglise s’engage délibérément dans ce combat par les recommandations de la prière et par l’affirmation d’une morale en relation étroite avec les enseignements du Christ et des pères de l’Eglise.