Peu importe si la polémique de l’été 2018 (« l’Affaire Benalla »), écume des jours qui occupe les gazettes pour remplir le vide estival, déploiera toutes les promesses dont elle semble grosse au moment où ces lignes sont rédigées. Corruption, voyoucratie, tyrannie soft, mépris du peuple, magouilles et copinages en tout genre, mensonges en cascade, cocktail d’arrogance et de servilité, etc., tout y est pour un bon feuilleton à rebondissements à savourer à la plage entre deux trempettes. L’orage qui tourne au loin se rapproche, et pourrait ouvrir ses écluses célestes (« watergates »). D’autant que le Prince régnant aurait, selon certains médias, accumulés ces derniers mois sur sa jeune tête si bien faite et si bien pleine, autant d’électricité négative qu’il avait entassé de lauriers jusque-là.
Les commentateurs, jetés sur la pâture offerte à leur fringale, n’ont peut-être pas vu l’un des angles – un peu minuscule, je le reconnais – de l’affaire, angle ecclésiastique comme il se doit sur ce site. Une éventuelle affaire dans l’affaire ou les affaires, ou, plus exactement un dommage collatéral inattendu. En effet, si le favori du Prince saute, les opposants au régime vont s’engouffrer dans la brèche. Ensuite, on remontera au chef du sbire, puis au chef du chef du sbire, et ainsi de suite vers le haut. Le sang attire le sang. Dans les bons systèmes hiérarchiques, on trouvera un fusible à faire sauter pour préserver le patron qui, comme de bien entendu, n’est au courant de rien et dont la confiance a été honteusement trompée. L’opposition, ou ce qu’il en reste, entrevoit là une occasion inespérée se refaire une virginité. Dans la chaine, le ministre de l’Intérieur peut être ce dernier maillon et on n’hésitera pas à le sacrifier si nécessaire, alors même s’il dit tout ignorer des faits… D’un autre côté, je ne suis pas inquiet pour lui, le bougre a de la ressource, n’en doutons pas. Pour jouer la carte Macron avant tout le monde, il fallait avoir du flair. « Son Altesse Sénilissime », tu parles ! Il trompe bien son monde, Gégé… l’air bête des hommes suprêmement habiles et manœuvriers est leur plus grande arme !
Revenons à nos moutons ecclésiastiques. Si donc, M. le Ministre de l’Intérieur et des Cultes saute, il y a quelqu’un qui va se trouver bien démuni lorsque la bise judiciaire va le rattraper cet hiver. Et le courant d’air est mauvais entre Rhône et Saône. Rappelons aux amnésiques ou aux distraits que M. Gérard se trouve avoir été d’abord pendant des années – pardon, j’allais dire des siècles – maire de Lyon. Et il a été considéré comme très proche du primat des Gaules (ou inversement). On s’autorise très largement dans les milieux concernés de la cité lyonnaise à penser que la grande modération du maire, devenu ministre des Cultes, à l’encontre de l’archevêque dans l’affaire Preynat, a dû en décourager plus d’un d’y aller à fond dans la curée. De là à penser que le cardinal a jouit de facto d’une protection, indirecte au minimum, qui a pu manquer à d’autres en de pareilles circonstances, est un pas que nous n’aurions osé franchir s’il ne nous avait été suggéré par certains membres du clergé, esprits libres et perspicaces, qui ne s’en laissent pas trop compter en général. Et si M. Gérard retourne à ses chères études, son petit camarade se retrouvera bien démuni face à la meute des journalistes et des juges, autant de Benalla en puissance, prêts à le tabasser comme un vulgaire gauchiste.
Il est trop tôt pour poser de hâtives conclusions, mais on doit retenir son souffle sur la colline de Fourvière, croiser les doigts et multiplier les cierges à la « Mariette » pour que l’orage s’éloigne, et que Monsieur Alexandre disparaisse au plus vite de la scène sans trop éclabousser ses protecteurs. Mais rien de moins sûr, car, comme dit la Plaisante Sagesse lyonnaise, que tout un chacun devrait méditer : « Le bon sens a beau courir les rues, personne lui court après ».
Je ne connais rien aux affaires lyonnaises mais je considère que ce qui est reproché à Benalla comme au Cardinal est vraiment secondaire et à peine digne de figurer en page intérieure d’un Quotidien national..
@Roger,
Bonjour,
Quand on ne connait “rien aux affaires lyonnaises”, l’on devrait avoir la politesse de se taire !
Il semble que vous n’êtes pas un cas unique, la mojorité des français semble être à votre ressemblance. C’est hélas! ce qui fait la misère de notre Pays d’origine chrétienne.
Que DIEU qui est Père, Fils et SAINT-ESPRIT, vous bénisse et vous garde dans Sa Paix et Sa Joie !
Gloire à la SAINTE TRINITE !
Merci !
JFL
Locard,
Vous qui savez tout ! Vous auriez pu expliquer tout, avec charité !
Expliquer à tous et à Roger qui effectivement n’est “pas un cas unique, la mojorité des français semble être à “sa “… ressemblance” (copié-collé).
“…hélas! ce qui fait la misère de notre Pays d’origine chrétienne… ” sont davantage les affaires de curée et de curés, et pas seulement en ce temps du faux dialogue dit inter-religieux qui est prétexte à tout.
Si le cardinal Barbarin avait fait son devoir de sanction, c’est à dire de charité envers tous,
les victimes d’abord, l’auteur des faits délictueux et contraires à la morale de l’Eglise, envers tous les fidèles et enfin et en premier envers Dieu, il n’y aurait pas de scandale à présent.
Couvrir la faute de quelqu’un envers soi-même est parfois généreux, mais pas obligatoirement.
Par contre, couvrir la faute grave d’un prêtre envers autrui, c’est d’une certaine façon s’associer à la faute.
Le cardinal devait exercer pleinement son autorité et par la sanction conduire le prêtre au repentir et à
la réparation, qui sont indispensables pour que le fautif puisse obtenir La Miséricorde et qu’il ne recommence plus. Cette juste sanction n’aurait été qu’un peu de baume sur le cœur des victimes
blessées à vie dans leur corps, leur esprit et leur âme.
Cette sanction aurait pu faire réfléchir d’autres prêtres à l’âme trouble.
Couvrir une faute n’est pas possible, même si nous sommes tous de pauvres pécheurs, les fautes contre autrui exigent l’application de la Justice.
Le cardinal n’a pas fait son devoir et en cela a personnellement commis une faute grave qui affecte toute l’Eglise.
La morale chrétienne est attaquée de partout, mais si ceux qui l’enseignent aux autres ne commencent pas par la suivre, combien de temps va-t-elle encore tenir ?
“Le Christ, lorsqu’il viendra trouvera-t-il encore la Foi sur la terre ?”
D’autres se font un malin plaisir de répandre l’immoralité sur la terre.
Ceux qui disent qu’ils appartiennent au Christ, ne devraient pas être de ceux là ou amis-amis avec eux, car ainsi ils sont ennemis du Christ.
Le Cardinal Barbarin n’a pas couvert la faute de ce prêtre. Il n’était pas encore évêque. Il était simple prêtre d’un autre diocèse à l’époque où ces affaires ont eu lieu. Affaires sanctionnées en leur temps par le Cardinal Decourtray. Donc “chose jugée” .
ArcSaintbernard,
“chose jugée” dites-vous !
Mais alors où est donc le problème “Barbarin en danger” ?
Lorsqu’il a eu en main le dossier de ce prêtre, a-t-il pris toutes les dispositions encore nécessaires à ce moment là ?
S’il l’avait fait, Justice aurait été faite, on évoquerai aujourd’hui l’exemplarité de ses actes.
S’il restait à faire, et qu’il ne l’a pas fait, alors par par “négligence” ou ce que vous voudrez
comme qualificatif, il a couvert quand même quelque chose, sinon pourquoi ce titre “Barbarin en danger” ?
Vous avez raison, magouilles et copinages dans l’entourage du chef de l’Etat, ce n’est rien.
Voyons voyons…le chef de l’Etat selon vous ne pourrait plus choisir librement ses collaborateurs ?
S’il ne peut plus le faire qui le fera ?
Je considère que le Président a choisi un collaborateur incompétent . Il a fait un mauvais choix. Il l’écarte et en prend un autre. Quelle importance ?
Ne trouvez vous pas que notre pays croule sous le poids des statuts, des corporatismes, des syndicats ?
On peut même penser que le cas Benalla se retrouve sur la place publique peut être d’aborx pour une raison corporatiste : Benalla aurait été policier (et non gendarme de réserve ) il aurait ou taper qui il voulait sans que les images fussent diffusées …
Je lisais un livre sur la cour de Versailles au temps du Roi Soleil, c’est un régal…
Article bizarre. Depuis quand au risque d une perte de protection de l évêque il faut garder un ministre responsable?
IL faut faire la justice dans la transparence.
Je suis d’accord avec vous Agnès. Si monsieur Collomb saute je ne vois pas où est le problème. La Justice ne se rend pas en fonction de monsieur Collomb, ce serait un comble.
Monseigneur Barbarin pour lequel je prie bien souvent… Je préfère faire confiance à Dieu que de faire confiance à un ministre de l’Intérieur.
Restons raisonnable !
Bonjour,
N’oubliez pas que celui dont vous parlez a subi “un pontage coronarien !” Demandez-lui qu’il se confesse avant de faire le passage. Car son heure semble proche si la vérité éclate au grand jour, au cas où gérard serait débarqué.
Merci !
JFL
Notre ami Louis Jacques François dit Locard et Son Éminence le primat des Gaules visiblement ne partiront pas ensemble en vacances …
Cela dit la proximité entre monsieur Collomb et le cardinal Barbarin est une réalité bien connue de tous les Lyonnais.
Si Dieu l’a voulu ainsi c’est qu’il a ses raisons
Les juges ne sont pas sous l’autorité du ministre de l’Intérieur ni du maire de Lyon, les journalistes non plus, l’avenir ministériel de G Collomb n’aura aucune incidence sur l’avenir judiciaire de mgr Barbarin.
Evitons les fantasmes et le complotisme.
Bonsoir,
C’est tout “gentil” de ne pas croire au copinage !
Merci !
JFL
Les juges ne sont pas sou l’autorité et qui que ce soit …sauf des loges et des réseaux homos…
eh oui et en l’occurence, c’est bien cela le problème, vous tapez où ça fait mal!!!!
les évêques et cardinaux et prêtres , n’on pas à faire du copinage avec des hommes politique ( telle que ce Colomb ) arrêter de faire l’éloge de […] barbarin […] les lyonnais voudrais le voir partir loin de Lyon […]
@Joëlle
La violence de votre commentaire nous a contraint à modérer certains de vos propos qui pourraient tomber sous le coup de la loi et nous mener tout droit en correctionnelle.
“des cierges à la Mariette” ? Mais… qui appelez-vous la Mariette, svp ?
@ArcSaintbernard
Je ne suis pas Lyonnais, mais presque Belge, mais je crois avoir compris.
La “Mariette” c’est quelqu’une de proche, toute simple et accueillante, qu’on peut invoquer en toutes circonstances et avec confiance.
Ca ne vous dit pas quelque chose ?
Je ne relèverai absolument rien d’autre de cet article issu d’un esprit aux préjugés multiples et variés.
Oui, il est une chose qui révèle au grand jour de quel esprit il est, comme + Jésus + nous a appris à le discerner : la « Marie » -ette (je ne peux me résoudre à insulter la Mère de Dieu et la mienne.
Si Monsieur se croit si bien pensant, qu’il commence par honorer son père et sa mère, et sa parole commencera à avoir une quelconque valeur en matière de choses publiques.
Les fondamentaux…
Je profite de ce commentaire par vous partager ma profonde affliction pour la multitude des jugements qui sont aux prémisses des accusations des détracteurs de l’Église du Christ et de ses ministres, qui font ce site.
« L’on ne voit bien qu’avec le cœur »… où sont les lumières d’une intelligence éclairée par l’amour? Je les attends toujours ici… et ne désespère pas !
Que la Vierge toute pure, Immaculée dès sa conception, qui seule de nous tous engeance rebelle, à mérité de donner sa chair au Fils de l’Homme, vous obtienne la conversion de l’intelligence et du cœur.
C’est Dieu qui sépare l’ivraie du bon grain.
Nous n’avons qu’une chose à faire selon son commandement : nous aimer les uns les autres.
Ô Dieu Saint, aie pitié de nous.
le sénilissime collomb ne tombera pas parce que c’est un grand FM devant Satan et comme ce gouvernement de pourriture et les juges font partie de cette engeance: religion de la ripoublik, il faut que le micron saute et avec lui toute sa clique , malheureusement j’ai bien peur que ce ne soit pas demain la veille sauf si ses amis bankster le lachent
D’autre part je ne vois en quoi le Cardinal Barbarin serait touché à moins qu’il ne fasse partie de la même secte mais là il n’y a rien de moins sur
” S’en laisse conter” et non “compter” .