La messe commençait à 16h hier à Luçon, autant dire que les fidèles qui ont assisté à cette messe n’ont pas pu regarder le début du match. Quel courage en ces temps d’hystérie…
Voici la retransmission (la messe commence vers 1h) :
C’est désormais le diocèse de Mende quo est sede vacante. Le département de la Lozère comprend moins de 80 000 habitants. Combien de villes de plus de 80 000 habitants n’ont pas un évêque pour elle seule ?… Ce diocèse dépeuplé a-t-il réellement besoin d’un évêque à part entière ? La question est posée.
Décidément, cette Eglise en France qui ne sait plus quoi inventer pour se dissoudre dans une société qui lui a tourné le dos depuis bien longtemps. Quand est-ce que l’Eglise cessera de faire joujou avec les émotions collectives pour prêcher l’Espérance du Ciel? Honte aux évêques et aux curés qui ont fait sonner les cloches pour la religion universelle du football, idolâtrie mondialiste.
Je ne suis pas prêtre français mais j’aurais trouvé complètement inacceptable qu’on me demande de sonner les cloches pour un match de foot, fùt-il une coupe du monde.
rejoindre les gens, c’est bien, mais la mondanisation de l’Eglise banalise l’évangile. L’Eglise peut partager les joies et les peines, mais elle n’est pas là pour plaire et se faire instrumentaliser.
Il est surprenant de lire que le diocèse de Mende n’a pas besoin d’évêque à part entière. C’est certainement le commentaire de quelqu’un qui n’a jamais fait l’expérience de la distance pour rencontrer un prêtre, pour trouver une messe.
Surprenant quand on relit les nombreuses interventions du saint pape Jean Paul II, du bien-aimé pape Benoît XVI et du pape régnant François qui demandent aux évêques d’être des pères proches de leurs prêtres, proches des fidèles qu’ils leur sont confiés. Subsidiairement, comment un jeune homme ou un adolescent peut un jour se poser la question du sacerdoce s’il ne rencontre jamais son évêque ? Comment un évêque peut appeler un jeune par son nom, de la part de de notre Seigneur, pour lui proposer cet extraordinaire défi et si humble mission, s’il vit à des années lumières de la réalité.
Si l’on voit l’Église comme une famille, il paraît plus urgent de resserrer les liens du père avec ses enfants et donc d’être plus présent. Ainsi la foi irradiera depuis les foyers la vie de la société.
Si l’on voit l’Église comme une administration, alors oui on peut supprimer un diocèse qui ne compte que 80.000 habitants. Cela c’est la logique des riches, mais pas la logique de l’Évangile et de la nouvelle évangélisation.
Ne cédons pas à la logique du nombre et des chiffres.
Merci, Monsieur l’abbe, pour votre intervention. Pauvre Eglise! Meme des gens bien intentionnes sont aveugles par ce que vous appelez “la logique du nombre”, et c’est bien dramatique puisque, comment peut-on imaginer repondre aux defis de la mission si on ne comprend pas que les petits groupes fervents sont precieux? Dans la region ou je reside, certaines grosses paroisses de zones peuplees, il y a quelques annees, ont vu leurs effectifs fondre alors que la zone est toujours peuplee, il s’agit bien d’une panne de la mission, alors que des paroisses plus petites, dans des secteurs moins peuples, ont garde davantage de vitalite. Quand voudra-t-on comprendre que l’elan missionnaire n’est pas en lien direct avec le nombre de personnes et en tirer les consequences quant a une organisation, qui ne peut certes pas eluder les questions d’effectifs mais ne peut pas, non plus, se laisser detruire par ces questions? Comment peut-on imaginer evangeliser des regions completement dechristianisees si on refuse l”idee d’un fonctionnement avec des petits groupes?
Merci d’avoir lu jusqu’a la fin, pardon pour l”absence d’accents due a un dysfonctionnement.