L’ancienne directrice du Service national famille et société de la conférence des évêques de France, Monique Baujard, a été invitée à débattre sur RCF de l’encyclique de Paul VI Humanae Vitae.
Selon elle, l’encyclique reflète simplement l’avis personnel de Paul VI sur la contraception artificielle, à une époque où la collégialité avait été énoncée comme l’un des “grands thèmes du concile Vatican II”. Autrement dit, elle considère que l’on peut s’asseoir sur ce texte, alors que Paul VI ne faisait que reprendre l’enseignement de Pie XII, à savoir l’enseignement de l’Eglise, selon laquelle on ne peut pas séparer union et procréation.
Séparer l’union de la conception revient, in fine, à légitimer les unions contre-nature, à fabriquer des enfants dans des éprouvettes ou à louer des utérus, et donc à légaliser la PMA et la GPA…
Saint Jean-Paul II est revenu longtemps sur ce sujet, notamment avec l’encyclique Evangelium vitae. Visiblement, Monique Baujard ne l’a pas lue ou n’a pas voulu y réfléchir.
On célèbre sans doute “le geste prophétique” de Paul VI, sauf que dans la ligne de Vatican Ii, ce n’est pas du magistère infaillible.
Alors, certain en profitent et cela ne sert pas à grand chose de dénoncer une créature de la CEF si on ne dénonce pas le “pastoralisme” de ce concile.
Bonjour Courivaud,
pas complètement faux, encore que depuis il y eu tout l’enseignement de Jean-Paul II sur le sujet … qui n’est pas vraiment sur la ligne Baujard.
A remarquer le retoilettage des vieilles ficelles : Mme Baujard ne parle plus “esprit du Concile” mais “esprit des travaux du Concile”… finesse quand tu nous tiens…
De même, Mme Baujard insiste lourdement sur le fait que la majorité des évêques de la commission idoine avaient estimé que la contraception chimique n’était pas intrinséquement mauvaise avant que Paul VI ne leur retire le dossier. L’argument est sournois. Cela veut-il dire que Mme Baujard condamnera la communion dans la main, qui a été refusée deux fois par une immense majorité des 2500 évêques consultés ? Probablement pas… hônneteté quand tu nous tiens…
Mais qui destituera enfin la pseudo-papesse ?
D’accord avec l’ensemble de ce que vous dites “Arôme”, à ceci près – et ce n’est pas un détail – que Jean Paul II est resté le pape du Concile, lui aussi, avec essentiellement une vision pastorale de la doctrine… Le pape François s’inscrit dans le même courant, mais là, il contredit la doctrine.
Oui, madame Baujard insiste lourdement : invoquer la « non collégialité » pour disqualifier l’encyclique est une mauvaise querelle qui cache évidemment d’autres motivations et d’autres raisons. Depuis quand le bien ou le mal se détermine-t-il à la majorité des voix ? Comme le dit un intervenant, le Seigneur nous a donné un décalogue et une loi naturelle pour notre bonheur et notre libre épanouissement, même si le malin arrive à nous persuader que c’est pour notre malheur et notre soumission. Même si le péché originel, qui est un péché d’orgueil devenu héréditaire, rend désormais ce cheminement plus difficile.
La « conscience individuelle » ne justifie pas tout. Depuis la faute de nos premiers parents, la conscience individuelle est profondément perturbée et a définitivement besoin de la grâce.
Erratum, Mme Baujard parle de “la logique des travaux du Concile”. Le terme “logique” est savoureux dans sa bouche.
Allez, Dieu l’aime elle aussi, il lui reste encore du temps pour se convertir, Dieu soit béni
De la moindre paroisse de province à Paris en passant par le Vatican l’engeance des mères de l’Eglise n’est pas près de se tarir
Mme Baujard est-elle catholique ? Ou bien son “avis personnel” à elle relève-t-il de sa seule conscience, seul juge de ce qui est bien et de qui est mal chez les Protestants.
Décidément le Concile aura fait bien des dégâts dans l’Église, c’est même son véritable cancer, il égare les âmes et ce ne sont pas les textes alambiqués du Souverain Pontife actuel qui les aideront à y voir clair, bien au contraire…
Il pouvait être difficile d’accepter ex abrupto une position exigeante par les épiscopes de pays déjà déchristianisés touchés par le protestantisme et le libre examen, c’est à dire corrompus par un individualisme exacerbé, profondément non chrétien, sous-tendu par un hédonisme matérialiste pervers. Mais c’était leur rôle no pas de rejeter mais d’expliquer. Ils ont préféré se rebeller et dire “non serviam” (malgré leurs vœux de fidélité et d’obéissance.
Cette femme n’est pas un Père de l’Eglise….
Tout au plus une curette frustrée.
Si toutes les Monique Baujard pouvaient se donner la main…
Non, je rêve (hélas).
fg,
pouvez-vous traduire en clair ?
Je suis sympa, je vous mets sur la voie: il s’agit de bon grain et d’ivraie*,
Mais l’ivraie ne peut être absolument isolé du bon grain, d’où la deuxième phrase.
*A ne pas prendre au pied de la lettre, rassurez-vous.
fg,
malgré votre sympathie, j’ai difficile à comprendre votre humour.
Mais, votre première phase va se réaliser car dés qu”il s’agit de contraception, d’avortement, bref tout ce qui est contraire à l’Evangile, elles sont déjà nombreuses à se donner la main. Là, la ronde
va s’agrandir car c’est un mal contagieux que de prôner la liberté qui fait fi de la Loi Divine.
Eve,
Vous avez raison, certains sujets ne doivent pas susciter l’ironie.
Quoique: une farandole de Monique Baujard tournant en rond indéfiniment, je trouve ça plutôt réjouissant.
Bonjour Courivaud, bonjour Michel,
chers amis, à temps et à contretemps : ne vous enferrez pas contre le Concile. Ne vous laissez pas enfermer dans le rôle du schtroumpf grognon “si on m’avait écouté il y a 50 ans, on n’en serait pas là !”. Tout le monde s’en fiche du Concile, même – surtout – ceux qui le brandissent. Et aujourd’hui le problème n’est plus là, il est beaucoup plus profond : non seulement les jeunes n’ont plus la foi, mais la capacité à raisonner de beaucoup est gravement atteinte. Il faudra beaucoup de douceur et de patience. Si les méchants ont réussi à vous enfermer dans ce cagibi mental, ils ont réussi un coup fameux.
Dans l’ordre politique, c’est comme le traité de Maastricht : il ne s’agit pas de le défaire, mais de construire par-dessus de telle façon qu’il sera de facto résorbé Mais le vote a eu lieu, et ce vote a été perdu. C’est triste mais c’est comme ça.
Que de facto, il faudra que l’Eglise arrive à une situation où de facto tous les arguments de “l’esprit du concile” auront été réduit à néant, c’est une évidence et une nécessité au sens physique du terme. A titre d’exemple, la généralisation de la messe en latin est déjà en marche. C’est timide, c’est combattu, mais c’est irréversible. D’autant que ce qu’il y a de creux dans la spiritualité moderne tombe de lui-même (lentement, mais inéluctablement).
Donc, exorciser l’esprit de division entre nous : du concret, de l’opérationnel. Retrouvons-nous autour de l’adoration du Saint Sacrement / Jésus hostie : quand on adore en silence, la question de la langue n’est pas un sujet. Et les fruits sont immédiats, non seulement sur la paroisse, mais aussi sur la ville entière.
Bien à vous en ce mois du Précieux Sang, priez pour moi,
c’est étrange de lire un catholique appliquer le terme de “cancer” à un concile oecuménique qui en tant que tel relève de l’infaillibilité . normalement cela vient des parpaillots ou à la limite des vieux catholiques. à force de vouloir être plus papiste que le pape on risque de finir huguenot.
“un concile oeucuménique qui en tant que tel relève de l’infaillibilité”…..
cherchez l’erreur…..
C’est ce que l ‘on appelle du modérantisme, une attitude qui a conduit à la catastrophe actuelle car elle aboutit à cautionner tout cet activisme progressiste sans frein que nous subissons depuis un bon moment.
Pour un modérantiste, qui, en principe, fait partie de l’Eglise militante, il est plus important de garder ses certitudes bourgeoises en pratiquant l’entre-soi que de se montrer et d’aller dans l’arène même au prix d’un lynchage.L’esprit du martyre lui est étranger.
C’est pour cela, par exemple, et pour commencer, qu’il ne signera aucune supplique.
Que Dieu nous garde des modérantistes tant qu’il est encore temps.
cher Courivaud, ce que vous appelez modérantisme c’est peut-être ce que j’appelle “casuistique jésuitique”. C’est adapter la morale, les règles éthiques, à chaque personne particulière et à chaque situation singulière, sans jamais, par peur de choquer ou de déplaire, rappeler la règle ou la loi naturelle qui s’applique à tous, partout et toujours. Cela aboutit effectivement à cautionner un activisme progressiste sans frein qui par ses excès tombe dans l’absurdité du déni de la réalité.
Le salut ne pourra venir que d’un retour à la réalité qui demande un certain courage pour renoncer à ses rêves utopistes délirants.
Je suis assez d’accord avec vous sur la composante casuistique du modérantisme qui s’est installé après Vatican II.
Mais il y a, il me semble, une autre composante du modérantisme : je veux parler de la manière dont les gens d’Eglise, qui, naguère, appliquaient sans trop d’état d’âme le principe d’autorité dans l’Eglise et qui, après que Vatican II (donc dès le début du Concile, dès la première session), ont capitulé devant les “réformateurs” (euphémisme) et ont essayé APRèS le concile de “sauver les meubles” tant bien que mal, mais sans chercher à remettre ouvertement en cause ce qu’il y avait de pernicieux dans ce concile.
(je précise : “dans le concile”, ce qui ne veut pas dire que TOUS les textes étaient mauvais, mais une chose est sûre, on a imposé largement, même là où cela n’existait pas, une interprétation pastorale, qui en fait masquait ce modernisme condamné à juste titre par Pie XII dans ses écrits magistériels).
Cette manière modérantiste a prévalu jusqu’au pontificat de Benoît XVI. Avec le pontificat (le mot reste-t-il valable, puisque les signes pontificaux sont ostensiblement abandonnés ?) de François Ier, on assiste à une évolution, celle qui consiste à remettre plus ouvertement en cause le magistère infaillible, avec des procédés “pastoraux” encore plus dangereux. Là encore, face à cette nouvelle offensive, les “modérantistes” ont capitulé….
Que faire ? Il y a ce préconise R. de Mattei, mais cette fois, face à ces clercs modérantistes défaillants, il faut que les fidèles réagissent pour que le magistère “vive”.
Il est urgent de quitter cette casuistique
Il est urgent de ne plus se limiter à sauver les meubles.
Il est donc urgent de renoncer au modérantisme et de retourner, comme vous dites, à la réalité (avec le principe d’autorité pour corollaire) ; les fidèles doivent, à cet égard, jouer pleinement leur rôle
de baptisés : pour l’honneur de Jésus-Christ, pour le bien des nouvelles générations à qui on a fait oublier Jésus-Christ, pour le bien de ce qui ne connaissent pas encore Jésus-Christ, pour ceux qui souffrent et sont persécutés pour avoir témoigné de Jésus-Christ pleinement présent dans Son Eglise par son enseignement.
rectificatif en 2ème ligne, 2ème paragraphe, dans ma réponse à “Lévi”.
au lieu de : “après que Vatican II “, lire “pendant le Concile Vatican II”.
Mes excuses.
Bonjour Courivaud, je réagis en remontant à la définition du modérantisme, puisque vous m’y condamnez, en instance et en appel.
Vous ne définissez pas le “modérantisme”, vous ne définissez pas les “certitudes bourgeoises” qu’il est censé défendre. Vous condamnez sur un lien qui n’est pas démontré : le lien entre “modérantisme” (non défini) et l’activisme progressiste.
Maintenant, puisque vous avez voulu lancer une attaque ad hominem (ça, c’est votre truc) : que savez-vous de moi ? Rien. Que savez-vous des suppliques que je signe ou pas ? Rien. Que savez-vous des combats que j’ai menés en public ou en paroisse ? Rien. Que savez-vous de mon esprit de martyr ? Rien.
Remplacez “certitudes bourgeoises” par “certitudes traditionalistes” : ne peut-on pas vous accuser de désertion ? Venez-vous dans les paroisses pour y réimplanter tout ce qui doit l’être (dont la messe en forme extraordinaire), ou restez-vous confortablement dans l’entre-soi du monde tradi, en jetant un anathème incantatoire et anonyme par internet ? C’est ça, votre esprit de martyre ?
Très élégant, chapeau. Et puis, quelle rigueur dans le raisonnement ! Quelle précision dans les termes !
Allez, que Dieu vous bénisse, priez pour moi,
Bonjour cher Arome.
Rassurez-vous, je ne suis pas « enferré contre le Concile » tel un « strumpf grognon » mais, dans une Église qui fait repentance à propos de tout et de rien, le plus souvent en battant sa coulpe sur la poitrine d’autrui, je trouve étrange que ses autorités n’aient pas encore tiré le bilan (honnête) de 50 ans de « pastorale » et d’« ouverture au monde » consécutives à ce qui devait être une « nouvelle Pentecôte » !… Peut-être ont-elles oublié ce passage de l’Évangile, qui sera lu dimanche prochain : « Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits, on le coupe et on le jette au feu »… mais il est vrai que cet Évangile est celui de la messe en la forme extraordinaire !
Dire ou entendre de temps en temps certaines vérités, toujours bonnes à dire mais parfois pénibles à entendre, ne fait pas de nous forcément un « strumpf grognon », mais au contraire nous encourage à redoubler nos efforts, dans les domaines d’action qui nous sont propres, en vue de l’instauration de la Royauté Sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ, bien oubliée aujourd’hui.
Car croire que les choses vont forcément s’arranger toutes seules et ne compter, les bras croisés, que sur l’intervention du Ciel frisent le quiétisme… Écoutons plutôt Jeanne d’Arc : « Les hommes d’armes batailleront et Dieu donnera la victoire ». Amitiés in Christo.
Puisque j’étais qualifié de lutin bleu, “sans genre”, ni racines, oeuvrant dans une société communiste de lutins, j’ai au moins ce point commun avec vous.
J’ajoute que je suis SOLIDAIRE de ce que vous venez d’écrire à “Arôme” pour qui il est, en fin de compte urgent de ne rien faire puisqu’il suffit de prier : j’imagine la tête de Jeanne d’Arc, ou celle de François-Régis, ou du “saint d’Anjou lisant ces doctes conseils……
Bonjour Michel, bonjour Courivaud,
il n’y avait rien d’insultant dans mon propos : les schtroumpfs sont des personnages plutôt sympathiques. J’insiste sur le personnage du schtroumpf grognon : il est érudit, il est loyal, il est obéissant, il fait indéniablement partie de la famille et… personne ne l’écoute parceque personne n’aime les moralisateurs.
Il reste 2% de catholiques plus ou moins pratiquants en France, dont 50% ne croient pas en un Dieu personnel (cf un sondage qui avait fait du bruit il y a quelques années). Il reste 1%. La question n’est pas : comment faisons-nous l’unité du 1%, c’est “comment toucher les 98%” !
Deux éléments de réponses : le fond et la forme.
Sur le fond : le lefebvrisme (à ne pas confondre avec le traditionalisme) se trompe, il faut le dire à temps et à contretemps. Nous ne serons pas jugés sur la messe en latin, ni sur l’adhésion à Gaudium et Spes. Nous serons d’abord jugés sur l’amour, et comme l’amour conduit à l’obéissance, tout sera rectifié. La séparation entre rites n’est pas entre le français et le latin, elle est plus avérée entre l’intériorité et le théocentrisme d’un côté, la tentation – forte du fait de la marge de manoeuvre laissée au prêtre – de l’extériorité et de l’anthropocentrisme (voire parfois, tout simplement, de l’égocentrisme). A la base de tous les redressements, il y a un profond amour du Seigneur, et une vie de prière et d’intimité intérieure avec lui. C’est vrai pour Jeanne d’Arc et tous les saints. D’abord l’intériorité, et ensuite une action féconde. Militez sans prier, vous deviendrez un trotskyste de droite, râleur impénitent… un schtroumpf grognon quoi :) – allez, je vous taquine. Spirituellement, vous serez désséchés et desséchants.
Sur la forme : Notre Seigneur n’a pas botté les fesses de la brebis égarée en ajoutant : si tu m’avais écoutée il y a 50 ans, tu n’en serais pas là. Il la soulève avec douceur, et la porte sur ses épaules.
Sur le Concile, je vais vous surprendre, je suis encore plus critique que vous… et je reste désolé que ce soit l’alpha et l’omega de votre analyse : non seulement c’est très pauvre, mais chers amis, que vous tombez facilement dans l’insulte quand on vous contredit ! Vous oubliez tout le contexte : la télé, les réseaux sociaux, internet, la radio pour jeunes, les jeux video, l’analphabétisation organisée, la violence omniprésente, la drogue, les familles éclatées, le gender, la propagande gay et antiraciste, la démolition des capacités mémorielles, cognitives et logiques, et le bruit, le bruit tout le temps… Et tout ça se retrouve concentré dans chaque personne. Tous n’ont pas la totale, mais aujourd’hui, dans un collège standard, vous êtes facilement à 12 items sur 13… En 2008 en France, 60% des enfants nés hors mariage (source : Emmanuel Todt)… Si vous commencez par leur parler de Vatican II, ils vous enverrons balader gentiment.
Tous les mouvements qui évangélisent aujourd’hui s’appuient sur l’adoration : le Rocher, les missionnaires de la Charité, les missionnaires de la Miséricorde… et c’est normal : si vous annoncez le Seigneur, fréquentez le Seigneur et parlez comme lui (doux et humble de coeur).
En revanche, si vous voulez lancer l’anathème contre Vatican II, nul besoin d’adoration : lisez, militez, recommencez. Cela peut créer une dynamique : les protestants, les témoins de Jéhovah, les musulmans, les communistes… fonctionnent beaucoup comme ça : à la bicyclette qui tombe si elle s’arrête. Chacun son combat.
Comme je vous crois sincères dans votre amour du Christ, j’attire votre attention sur ce point. Mais de grâce ne me croyez pas ! Priez, et demandez à l’Esprit Saint ce qu’Il en pense, et si j’ai tort, “que le juste me reprenne avec douceur” est-il écrit.
Au plaisir de vous lire,
Les cœurs des prêtres de la FSSPX ne sont pas plus desséchés que les autres et leur cheval de bataille est la vérité, pas la messe en latin.
Bonjour fg,
c’est amusant : je n’ai pas une seule fois parlé des prêtres de la FSSPX.
Je parle des militants qui donnent à voir davantage leur rejet de Vatican II que leur amour du Christ. Je sais que c’est par amour du Christ vérité qu’ils rejettent Vatican II. Je dis juste : attention à la présentation, ce n’est pas forcément l’amour que les gens retiennent de votre message. Après, vous êtes adulte, à vous de voir.
Bonne route,
Excellente réponse.
Pour faire bref :
1) votre propos cautionne ce modérantisme dont j’ai parlé. Ce qualificatif est utilisé par beaucoup de spécialistes qui examinent la crise ouverte par Vatican II ;
2) vous avez une curieuse façon d’amalgamer ceux qui, catholiques, estiment opportun d’être intransigeants face à l’aggravation de certaines dérives et les membres de ces sectes se réclamant ou non du christianisme : une disqualification en quelque sorte, plutôt qu’une réponse contradictoire de votre part à cette intransigeance.
..
Les lecteurs apprécieront votre procédé.
Courivaud locuta est, causa finita est.
De fait, mon post était trop long : la preuve, vous ne l’avez pas lu. Ayez la bonté de lire ce que j’ai répondu à fg, la formule courte sera peut-être plus accessible.
Mon propos étant plus précis, j’attendais de vous une réponse plus précise. Si un jour vous levez votre excommunication pour “modérantisme” contre moi, peut-être lirez vous plus attentivement ?
Merci d’appeler les lecteurs à l’indignation contre moi – très élégant, très classe.
Je ne suis pas chargé de vous convaincre, mais de vous informer fraternellement de ce que je crois voir, comme j’accepte vos remarques quand elles sont fondées. Là, elles sont excessives.
Cela ne m’empêche pas de souhaiter que Dieu vous bénisse,
De toute façon, je crois que le débat a été exposé contradictoirement dans tous ses éléments et de façon explicite, aux bons soins de RC, mais sans être clos ; il revient aux lecteurs d’en juger.
C’est bien plus simple à dire comme cela, il me semble.
Remarque complémentaire : vous assimilez “militer sans prier” à du troskysme.
Tout d’abord, et aux dernières nouvelles, je veux bien être lutin bleu, mais je ne suis pas troskyste, même en rêve.
En outre, je ne me rappelle pas avoir
écrit ni recommandé de militer sans prier. J’ai parlé, en revanche d’exigences tirées de l”unité de vie et du rôle des fidèles dans l’Eglise militante.
Je ne voudrais tout de même pas que l’on déforme ma pensée au motif qu’on la désapprouve (mais bien évidemment, on peut ne pas être d’accord, ce qui est visiblement le cas ici).
Avé Courivaud,
non, non sous sommes d’accord. Régulièrement que ce ne soit pas le cas – peut-être êtes vous plus à l’aise en opposition, ça vous regarde. Mais nos positions se rejoignent semble-t-il.
L’esprit de division a frappé : vous assimiliez mon rappel “prier avant de militer” à du modérantisme, j’assimilais votre rappel du devoir de militer à du trotskysme. Finalement nous sommes d’accord, ce qui n’est pas important en soi, mais simplement parcqu’on peut espérer que nos conclusions contiennent un peu de vérité si un autre y arrive par son propre chemin.
Dieu vous bénisse,
PS : et un schtroumpf est une créature sympathique :)
Sans parler de l’altération (souvent insidieuses) des relations de couple liée à toute contraception (mécanique ou chimique) je voudrais souligner l’arnaque que représente pour la femme les méthodes hormonales. Elles consistent toutes à introduire pendant la première moitié du cycle un progestatif. Cette pseudo-progestérone par son action cérébrale bloque ( souvent) la maturation folliculaire. Ce faisant le taux d’œstrogènes s’effondre à un niveau pré-ménopausique, avec répercussion (entre autre) sur la libido. Le désir et le plaisir diminuent chez la femme (pas chez l’homme) et elle se met davantage en position d’objet de plaisir.
J’ajouterais à mon intervention précédente que la contraception hormonale est une véritable maltraitance de la femme. Elle a des répercussion sur tout son corps : circulation sanguine et vaisseaux, tension artérielle, foie, os et muscles, peau et phanères, et bien sûr seins, matrice et vagin.
En outre les hormones synthétiques non biodégradables sont une réelle pollution de notre environnement.
Dieu bénisse tous les auteurs, lecteurs et commentateurs de ce site. Cela a été stimulant de correspondre avec vous. Que le Dieu d’amour, de paix et de joie vous protège, que le Dieu des Armées, des Anges, des saints et des martyrs vous fortifie, que le Saint Esprit guide vos prières, vos choix, vos actions et vos combats,
Priez pour moi, je prie pour vous,