Emmanuel Macron doit rencontrer mardi le pape François au Vatican. Porte-parole de l’Eglise de France, Mgr Olivier Ribadeau-Dumas est interrogé dans Le Parisien :
Le président Macron est-il davantage à l’écoute des catholiques que ses prédécesseurs ?
Depuis son arrivée à la présidence de la République, il y a un changement d’attitude. On l’a bien vu dans les rencontres qu’il a eues avec les responsables des cultes, dans la soirée du 9 avril aux Bernardins, un moment important des relations entre l’Eglise et l’Etat. Il a exprimé une volonté de dialogue, de recherche de consensus. Mais être à l’écoute des catholiques, ce n’est pas être à l’écoute d’une partie des citoyens français, c’est être à l’écoute des citoyens. 53 % des Français se déclarent catholiques, même s’il n’y a pas un vote catholique.
Le chef de l’Etat encourage les catholiques à s’engager, il a raison ?
Oui. Le risque chez certains catholiques, c’est de vivre une espèce de désespoir par rapport à notre société, de se retirer de la vie publique, de ne pas voter, de ne pas s’intéresser aux grands débats. Notre religion est celle de l’incarnation : nous vivons les pieds dans la glaise même si nous avons les yeux levés au ciel, cela doit nous inviter à marcher, à accompagner les autres, à ne pas nous résigner.
La majorité envisage d’étendre la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes. Quelle sera votre réaction ?
La PMA pour toutes ne faisait pas partie du programme du candidat Macron à la présidentielle. Cela figurait dans une lettre de réponse à des associations LGBT. C’est la liberté des politiques de prendre leurs responsabilités. L’Eglise catholique n’est pas favorable à l’ouverture de la PMA. Ce n’est pas conforme à notre conception de la morale. C’est valable pour tous, pour les couples hétérosexuels comme pour les couples homosexuels.
Que se passera-t-il si Macron entreprend cette réforme ?
La position des évêques est d’éveiller les consciences, de faire réfléchir les gens. Après, la mobilisation des catholiques ne nous appartient pas. Nous ne cherchons pas à entrer dans un combat, mais à rappeler ce qui est essentiel pour nous, ce qui nous semble conforme à la dignité de l’homme, tout cela dans un dialogue constructif. […]
Il n’est pas très courageux pour le porte-parole de la Conférence des évêques de dire que “la mobilisation des catholiques ne nous appartient pas” et d’affirmer “nous ne cherchons pas à entrer dans un combat”, s’agissant d’une question aussi centrale que la création d’enfants sans père ou la PMA.
Allons, tout le monde le comprend, les évêques (sauf quelques uns, honneur à eux) ne se battront pas plus contre la PMA que contre l’IVG en 1975.
Ainsi va l’Eglise post-conciliaire, de renoncement en renoncement, doucement en route vers l’apostasie.
mais tranquillement, sans heurt, avec le gentil sourire de la CEF.
Si Macron a appelé les catholiques à s’engager (!)… ce n’est malheureusement pas le cas de tous les évêques de France !
J’ai en effet écrit un livre sur la question abordée ici, paru en avril 2018 : “PMA-GPA – Les enjeux de l’instrumentalisation de la médecine reproductive” (par le Dr Philippe de Cathelineau, Editions Saint-Léger, collection Les unpertnents).
L’Homme Nouveau en a fait une critique des plus élogieuses. La Nef a suivi… ainsi que mon curé, qui l’a proposé à ses paroissiens dans le dernier bulletin trimestriel !
Mais mon évêque s’est “interrogé sur l’opportunité de ce livre” (sic !), parce qu’il est paru… avant que les évêques ne se soient prononcés !
Pour cet évêque, donc, un fidèle catholique – qui plus est médecin ! – ne doit pas se prononcer sur les sujets de bioéthiques avant les évêques… quand un président socialo-libertaire, lui, les exhorte à s’engager !
Le monde à l’envers !
oUI mais ne nous trompons pas sur les clins d’yeux appuyés d’un marchand du “temple” ( lequel ? ) qui mange à tous les rateliers , qui est “en recherche” ….perpétuelle ( nous dit un récent documentaire , très opportun , sur la “spiritualité” ….macronienne ) . Recherche de quoi ? On ne saura pas mais on peut se douter .
Pour quoi et en quoi ce “chercheur” appelle t-il les catholiques à s’engager ? Mystère !
Les catholiques “en recherche” , certains évêques , trouvent ça extraordinaire ce “sermon” du “chanoine” Macron .
Est ce que ça va lui rapporter électoralement …..? Mgr Ribadeau-Dumas et cie sont surement “en marche” , arrière toute , et d’une “miséricorde” infinie et indéfinie avec les marchands du temple pour lesquels tout se vend . Ainsi on a la “conscience” tranquille ….le soir
Je suis bien d’accord avec vous, mais il faut répondre cet “appel à s’engager” du président Macron aussi équivoque soit-il pour s’en servir contre les évêques qui eux ne semblent avoir AUCUNE envie de s’engager ni contre la PMA ni contre l’avortement.
Quand on lit la réponse de Ribadeau-Dumas à la dernière question, on peut légitimement se demander à quoi sert un évêque (aujourd’hui).
Je ne connais pas Mgr Ribadeau-Dumas mais sa réponse, au contraire, me paraît des plus sensée. « Éveiller les consciences et faire réfléchir les gens » on a vu pire comme démarche ! Bien sûr les moyens employés pour y parvenir ont leur importance mais j’ai rarement vu des évèques présenter leur fonction dans cet angle et je m’en réjouis.
Quant au combat, il semble utile de rappeler (à condition assurément que nous ne baissions pas les bras et que nous ayons les bras tendus vers le Seigneur, c’est la force du chrétien), l’attitude du BonDieu dans une situation de combat inégal face à l’adversité : (2 chroniques 20, 15 et 20) « …ne craignez pas,ne vous effrayez pas devant cette foule immense; ce combat n’est pas le vôtre mais celui de Dieu. » « …Ayez confiance dans le Seigneur votre Dieu, et vous tiendrez ; ayez confiance en ses prophètes, et vous réussirez. »
Je ne suis pas certaine que Mgr Ribadeau-Dumas ait tout ça en tête mais ses réponses au Parisien semblent aller dans ce sens .
Oui mais en l’occurrence Rebecca , “faire réfléchir” cela signifie rester dans une “réflexion” / discussion sans fin bien phase avec le “dogme” d’airain relativiste et a-gnostique où l’on évite toute contradiction et opposition trop nette et articulée avec le POUVOIR qui , lui , a un agenda et avance pas à pas vers …..la société “radieuse” pour la plus grande joie des marchands de toutes sortes .
Allez allez , il faut avoir le courage de regarder en face “le déclin du courage” dont parlait Soljenytsine et les reniements ….de Pierre et d’autres .
Jeanne d’Arc a été livrée au bucher par un évêque ne l’oubliez jamais . Philippe le bel aussi est allé faire violenter le pape à Anani puis à forcé la destruction du bel ordre des Templiers et “pauvres chevaliers du Christ” avec l’aide d’évêques de circonstances et d’un pape qu’il avait fait élire avant de faire venir les papes en Avignon pour qu’ils soient à sa botte ….les exemples sont innombrables .
Que rien ne vous trouble …..”Dieu seul suffit” ……et l’Eglise Sainte demeure mais ne se confond pas toujours , loin de là , avec la hiérarchie . C’est là que “LA FEMME” , Marie , a un role primordial à jouer dans l’Eglise NON HIERARCHIQUE
Merci pour votre commentaire, vous précisez en effet la différence entre l’Eglise Corps du Christ dont Il est la tête et l’église organisation fonctionnelle . Étant laïque c’est plus facile pour moi de toujours me placer dans la première par rapport à ceux et celles qui font face chaque jour à leur hiérarchie + ou — sainte ..même si, le Seigneur tient aussi compte de tout cela pour nous guider, l’obéissance est le premier degré de l’humilité pour st Benoit ne l’oublions pas !
Les relations (même hiérarchiques) de l’Eglise ne peuvent pas être dissociées de l’Eglise Corps du Christ car Elle est vivante, appelée à vivre de l’Amour qu’Elle reçoit, nous sommes appelés à nous aimer comme des frères afin d’être réellement des membres de la sainte Eglise .
Vous savez comme moi que Jésus Lui même n’a jamais fait face au péché … Il baisse la tête quand une personne Lui est présenée comme « pècheresse », alors non, je ne regarderai pas « le déclin du courage » mais des personnes perdues dans leur Foi pour qui il faut sérieusement prier, et pour ceux qui renieraient leur Foi rappelons nous des paroles de Jésus à Pierre avant la débâcle, Jésus lui dit : qui il est et ce pourquoi il est là « tu es Pierre et sur cette pierre … » c’est de cette façon que nous devons nous aussi agir avec les personnes de notre entourage, leur rappeler qui elles sont ! …et dans l’amour leur dire les belles choses dont elles sont capables !
( le jour où elles renieraient quand même, après, comme st Pierre, elles pourront accepter d’être pardonnées…et (ce qui est le pus dur) accepter de se pardonner à elles même.
O Mère bien-aimée, toi qui connais si bien les voies de la Sainteté et de l’Amour …
Il faut savoir regarder le mystère du MAL sans ciller et sans sourciller ou sinon on fabrique et on réécrit un évangile sucré , à l’eau de rose et bisounoursesque , spiritualité tranquillisante pour bobo perdu dans l’immensité de l’univers et , “en même temps” ( comme dirait l’autre ) très accommodante .
Le Christ , LUI , l’a regardé droit dans les yeux et l’a AFFRONTé sans ciller , sans compromis aucun , au désert , pendant sa vie publique et jusqu’en sa Passion .
Quant au JUGEMENT individuel ultime , il serait bien présomptueux de se prononcer .
Pierre s’est repenti et on sait comment ….Cauchon , l’évêque politique…. , pas que je sache ….
Beaucoup de chrétiens sont comme les évêques lâches et prêts à trahir , peut être vous comme moi , mais ayons AU MOINS ce courage de la lucidité et de l’honnêteté !
Vous avez vu beaucoup de chrétiens , “bons paroissiens” , se manifester et prendre des risques physiques pour défendre Jeanne d’Arc par exemple ?
On pourrait citer aussi Thomas More et Henri VIII cet odieux fondateur de “l’église d’Angleterre” .
Enfin il faudrait être volontairement aveugle pour nier l’ampleur , en largeur et en profondeur , du mal dans le monde qui appelle une JUSTICE et un JUGEMENT …..termes quasiment bannis , depuis peu , dans l’Eglise
“Nous ne cherchons pas à entrer dans un combat (….) rappeler ce qui est essentiel pour nous, ce qui nous semble conforme à la dignité de l’homme, tout cela dans un dialogue constructif”… L’épiscopat ne souhaite donc pas se salir les mains dans l’affaire de la PMA (comme dans d’autres d’ailleurs : avortement, euthanasie, etc.), ni rappeler aux Catholiques qu’il y a des impératifs moraux à respecter pour rester fidèle à l’Evangile et à Notre-Seigneur, et pour le salut de son âme… Il est patent qu’il ne souhaite surtout pas contrarier mais “entrer dans un dialogue constructif” (?) avec ses “frères” … en loges !
La mobilisation des catholiques n’appartient sans doute pas à l’épiscopat -n’ont-ils pas assez démontré leurs capacités à se lever seuls ?-, mais sans soutien ils restent faibles devant l’adversaire. Se contenter, sur des sujets d’une extrême gravité, «d’éveiller les consciences», de «faire réfléchir les gens» c’est se f… du monde ; par sa pusillanimité, l’épiscopat se rend coupable de non-assistance à personnes en danger. A l’évidence, les évêques français préfèrent répondre à une interview dans le sens de la marche (avec des arguments laborieusement adoptés en assemblée à Lourdes -comme si la CEF était un parlement- et ensuite vendus avec le sourire d’un porte-parole béat) que de suivre l’exemple d’un van Galen, d’un Faulhaber, ou d’un Wiczinski, (pour ne citer qu’eux) !
Dans un autre domaine je constate que nombre d’ecclésiastiques continuent à ne porter que la petite croix de col,ou bien un clergyman blanc,bleu ciel,gris très claire,nous retombons dans les années 60-70.
Nous payons cette politique de l’enfouissement depuis trop longtemps,les religieuses sécularisées sont à l’agonie,certaines personnes imaginent qu’il s’agit d’une modification conciliaire,cela est absolument faux!
Une adaptation du vêtement religieux était envisagée pour des instituts apostoliques ,une adaptation et non une suppression,le voile est toujours un signe de consécration religieuse,tout comme le clergyman de couleur sombre ou la soutane pour les prêtres.
Nous entendons souvent parler de sécularisation de la société,que nos pasteurs témoignent de ce qu’ils sont visiblement!
Moi je parlerai du bon grain et de l’ivraie, si notre Seigneur s’occupera de la moisson, je rappelle que nous sommes coresponsables avec lui du semis et en temps que semeur je préfère semer du bon grain que de l’ivraie et nous avons toutes les indications nécessaires pour faire la différence, contrairement à nos lointains ancêtres.
On peut avoir de bons sentiments en politique, mais on ne fait pas la politique des bons sentiments.
Il ne faut pas laisser le dialogue entre l’état et les eclesiastiques sans le consentement des chrétiens , et non seulement les catholiques mais tous les chrétiens sans exception !
Ce que je vais écrire risque de déplaire.
Aujourd’hui, il y a deux populations dans la communauté catholique: ceux qui ont encore la Foi dans les vérités que l’Eglise a enseigné depuis deux mille ans, et les autres qui n’y croient plus vraiment.
Les premiers sont ultra-minoritaires, mais ils existent et cela crée une scission qui, appelons un chat un chat, est la manifestation d’un schisme “officieux”.
Si la loi sur la PMA, voulue par la majorité des parlementaires, est à l’ordre du jour, alors la probabilité qu’elle soit votée dépasse largement 50%. A ce moment-là, les derniers masques tomberont, et il faudra se rendre à l’évidence que le schisme sera acté.
En effet, cela ne date pas d’hier que des catéchismes “parallèles” contestaient l’interprétation traditionnelle du récit de la Genèse et du péché originel: mais les clercs qui défendaient ces nouvelles interprétations étaient alors très minoritaires. Aujourd’hui, le rapport de force s’est inversé et c’est toute l’histoire du salut qui est niée par une majorité de “catholiques”. L’acceptation de la PMA pour des raisons autres que l’infertilité par ces mêmes cathos donnera le coup de grâce à une unité qui n’est déjà que de façade.
Il est regrettable que certains commentaires en soient encore à exprimer un mode de pensée qui nnon seulement n’est plus adapté mais, c’est mon avis, ne l’a jamais été.
En effet je lis avec sastisfaction l’expression de Mgr Ribadeau-Dumas : “Il n’y a pas de vote catholique”.
Je précise : il y a des catholiques qui s’expriment sur des choix qui regardent la société civile et qui ont la conscience éveillée c’est-à-dire formée aux critères de jugement des actes humains en accord avec la foi et la morale catholiques.
Quand ces choix impliquent une prise de position dont l’enjeu est en contradiction avec la morale catholique (car pour ce qui est de la foi il me semble difficile qu’ils soient consultés sur ce point dans ce contexte) il est évident que la conscience guidera normalement vers le choix qui s’accorde avec la morale. Ce n’est pas un vote catholique c’est le vote d’une personne qui a compris que sur le sijet déterminé on imposerait une loi que la morale catholique ne saurait approuver. Ce serait une loi inique. Si davantage de catholiques voulaient bien comprendre le sens que doit prendre leur engagement citoyen et fidèle à la morale catholique, peut-être n’aurait-on pas perdu tellement de batailles depuis des décennies.
Cela étant vouloir demander à la hiérarchie catholique de s’engager en politique atteste une incompréhension de ce pour quoi une personne est appelée à une charge quelle qu’elle soit.
“La mobilisation des catholiques ne nous appartient pas. Nous ne cherchons pas à entrer dans un combat, mais à rappeler ce qui est essentiel pour nous, ce qui nous semble conforme à la dignité de l’homme, tout cela dans un dialogue constructif” : on pourra toujours trouver des arguments pour contrer cette affirmation et accuser les évêques de manquer de courage. La critique est facile et malveillante. Ils ne sont pas dans le rôle pour s’engager politiquement et engager leurs fidèles derrière eux. Il faut toujours relire la réponse de Jésus ” Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu”. C’est ainsi que doit s’exprimer la laïcité authentique dont on finit aujourd’hui et à tous les échelons par dire n’importe quoi.
Les mêmes qui aujourd’hui critiquent ce “non-engagement” sont probablement les mêmes qui, en d’autres temps, critiquaient un engagement politique incomptaible avec la foi.
Il me semble d’autre par qu’établir une comparaison avec des situations qui n’ont pas grand chose à voir avec la situation actuelle est déplacé (cf. les références avec Mgr Von Galen, Faulhaber ou S. Wyszyński) atteste un amalgame qui n’a rien d’historique.
Demandons à nos Evêques du courage mais ne leur reprochons pas d’en manquer en leur imposant la manière de s’exprimer . Oui, “la mobilisation des catholiques n’appartient pas à l’épiscopat” .
Quand ce que nous devons rendre à César est strictement contraire à la Foi ou à la morale catholique, il ne faut pas transiger, finasser, s’écraser au prétexte qu’un choc frontal avec le politiquement correct du moment serait improductif.
Dire la vérité nous rendra libres.
Le terme de “dialogue constructif” me semble mal choisi lorsqu’il s’agit de défendre la vérité.
Une loi est soit bonne (non contraire à l’ordre naturel voulu par le Créateur et conforme aux règles du système politique en vigueur), soit mauvaise.
Si elle est mauvaise parce que contraire à l’ordre naturel, un religieux a le devoir, dans son prêche, d’engager les laïcs à la rejeter et à expliquer pourquoi.
Que veut dire “dialogue constructif” dans ce cas ?
Un dialogue constructif est un échange dans lequel on est réceptif aux arguments de l’autre: cela implique que le contradicteur a des arguments que l’on conteste, d’autres qui sont recevables. Il y a au demeurant une part, aussi minime soit-elle, de vérité dans toute erreur (ou hérésie), car l’intelligence, faculté donnée à l’homme, ne peut être totalement corrompue, puisqu’il y a chaque perfection de Dieu chez l’homme.
Donc tout dialogue est bon et constructif en ce sens qu’il permet de mettre ses propres convictions à l’épreuve et de connaître celles des autres.
Mais dialoguer de manière constructive, c’est aussi chercher une issue, élaborer une solution qui va dans une certaine mesure amender les positions initiales des uns et des autres.
Est-ce la voie recommandée par NSJC quand la volonté du Père est en jeu ? Quel exemple a t’il donné ?
Rappelons-nous alors que Jésus, au début de sa vie publique, a été tenté par Satan et que celui-ci avait des arguments puisés dans la Sainte Ecriture. Mais Jésus a retourné les propositions de Satan contre lui: il a proprement détruit les arguments du malin. On est loin du dialogue “constructif”.
Le “prêche” de Macron aux Bernardins a été une séance d’enfumage magnifiquement réussie, qui a laissé l’épiscopat béat d’admiration. (Du moins c’est la version officielle de l’épiscopat mais on peut rêver que certains évêques restent lucides, blindés contre les flatteries et dubitatifs). Le problème pour les catholiques (qui sont en général crédules comme des enfants) c’est que Macron est capable de lire avec une apparence de conviction n’importe quel discours produit par le “logiciel” de ses assistants, qui lui concoctent un texte en fonction de l’auditoire. Ce n’est pas innocent de se souvenir que Macron a fait du théâtre dans sa jeunesse ; c’est un très bon acteur. Il reste que la réaction officieuse de l’épiscopat est perçue par le public comme une approbation de la politique de Macron. C’est pourquoi il est permis aussi de penser que cet épiscopat est “tombé dans le panneau”.
On ne juge pas un arbre fruitier à l’abondance de son feuillage mais à l’abondance et à la qualité de ses fruits. Un détail qui permet de juger la qualité du personnage qui produit des fruits pourris, c’est la réception d’un groupe de dévergondé(e)s à l’Elysée.
Rappelons-nous la mise en garde divine ! :
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. …. Un arbre bon ne peut pas donner des fruits mauvais, ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits. Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. Donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » (Matt, 7, 15-20)
qu’est-ce que le vote catholique sinon un vote correspondant aux critères de la morale catholique? curieux de la part (et non “par” comme il l’écrit) de pmlg de dire que le vote catholique n’existe pas et d’en donner ensuite une assez bonne définition…
C est bien d avoir rappelé que la PMA pour toutes n est pas dans le programme de Macron, le concensus n est pas là, preuve par les votes, si Macron est honnête : il arrête ce projet qui va à nouveau gravement impacté la société ; les Français cathos ou non sont contre la marchandisation du corps humain et pour le respect de l enfant à à avoir un papa et une maman, les Français ont répondu, écoutez-les, de grâce, faut il être héroïque pour affirmer cela ?
Non c est la vérité : que les politiques tiennent leur parole, pas de concensus donc pas d élargissement de la PMA.
C est tout , ce n’est pas un discours très compliqué à tenir ! Macron a par ailleurs dit qu il ne connait aucune femme ayant avorté dans la joie, à la conférence de presse aux journalistes, 10 dernières mn à Rome, et bien qu il agisse pour diminuer le nombre d avortements puisque c est un acte difficile à vivre, puisque tout un chacun peut le reconnaître, ce serait un premier pas plein de bon sens et qui marquerait un réel intérêt pour le bien être des familles et des individus.
Idée: au lieu de faire graver la tête de Simone Veil sur les pièces de 2€, faire graver un embryon des vies seront automatiquement protégées expérience faite en Croatie avec succès.
Ce n est pas sorcier ? Alors chiche !!
Hermeneias,
« Chercher Jésus » en toutes circonstances, en notre prochain, voilà ce qui nous est demandé par Dieu .
En effet le mal s’impose à nous cependant le Seigneur nous demande : (dans 1 P 5, 8-9A, l’office des complies de chaque mercredi )
« …Résistez-lui avec la force de la foi. » ( rien de « bisounours » croyez moi)
Dans aucune Parole de Dieu le Seigneur nous conseille de faire face au mal, encore aujourd’hui dans la première lecture de la Messe : (livre du prophète Amos)
« Cherchez le bien et non le mal, afin de vivre. …»
Ne confondons pas « le mal » (L’Eglise est, il me semble, très claire au sujet de l’exorcisme) et « les malheureux pécheurs » que nous sommes !
En ce qui concerne la justice et le jugement (de Dieu) : confiance (en Dieu) est le mot d’ordre … être au service du Père est la condition, il s’agit bien d’un combat, et pas des moindre !
il n’empêche que si c’est au laïcs de manifester c’est bien aux évêques de “monter au créneau” pour défendre becs et ongles l’enseignement de la véritable Eglise, or on les entend si peu!