Message du Comité de soutien :
Chers amis,
Vous trouverez dans ce petit article quelques nouvelles de la situation de nos Petites Sœurs.
Il nous tient à cœur de vous tenir informer de l’évolution de leur situation, vous qui êtes à leurs côtés et les soutenez, avec nous, de mille manières.
La pression exercée sur les Petites Sœurs reste implacable. Dans la société civile, cette pression,avec ces procédés, pourrait s’apparenter à une forme de harcèlement moral condamnée par la loi…
En effet, dans sa dernière lettre du 28 février 2018, le Dicastère pour les religieux n’a pas laissé la liberté aux sœurs de choisir ce qui leur semblait le meilleur pour leur Institut et elles ont été invitées sous peine « de renvoi de l’Institut », à accueillir les Commissaires nommés par ce même Dicastère.
Ainsi, et parce que l’obéissance leur tient à cœur, quoi qu’en disent leurs détracteurs, la première visite s’est déroulée à Arquenay, petite Communauté de trois sœurs plus une sœur en EHPAD, Communauté du diocèse de Laval, du 21 avril au 25 avril.
Quelques jours plus tard, c’était au tour de la Maison-Mère, du 7 mai au 12 mai.
Les commissaires viennent de terminer leur visite à la communauté de Lagardelle dans le diocèse de Toulouse, du 4 juin au 9 juin. Puis, ce sera au tour de la Communauté de Castelnau, avec un régime de faveur pour nos Petites Sœurs, puisqu’elles seront visitées par Sr Geneviève Médevielle qui sera accompagnée non plus de Sr Monique Colrat, mais de Monseigneur Hubert Barbier, du 14 juin au 18 juin. A la fin du mois, un rapport sera rendu par Sr Geneviève Médevielle, le 30 juin-1er juillet 2018.
Un an et 10 jours après celui qu’avait osé leur lire Monseigneur Scherrer, contre toute vérité ! Nous détenons des informations sur de graves irrégularités dont ce rapport a fait l’objet dans sa rédaction.
Pour l’instant, prions pour qu’un peu de loyauté soit enfin perceptible dans les prochains écrits de Sr Geneviève Médevielle, non pas tant d’abord pour le seul avenir de l’Institut des Petites Sœurs de Marie, Mère du Rédempteur, que pour le visage qui est donné à voir en pareille circonstance de l’Eglise, notre Mère.
Vos nombreux témoignages nous montrent combien cette injustice infligée aux Petites Sœurs vous touche et vous scandalise ; avec vous, nous sommes là pour elles et pour que prennent fin, ces procédés scandaleux.
Tout d’abord que cessent les jugements téméraires sur leur soi-disant manque d’obéissance !
Nos Petites Sœurs sont et veulent demeurer Filles de l’Eglise, bien sûr ; elles le sont avant tout, comme nous, par leur baptême.
Bien sûr, il est facile d’avancer les exemples de grands saints qui ont obéi aux pires injustices pour suivre le Christ jusqu’au bout, mais, qui est à-même de juger de ce qui est le plus facile à nos Petites Sœurs aujourd’hui : obéir à des ordres illégitimes, ce qui leur assurerait la bénédiction romaine et la bonne réputation auprès du clergé, ou obéir à leur conscience, au prix de l’incompréhension et du mépris ?
Bien sûr, il est facile aussi d’avoir recours à l’exemple de Mère Marie de la Croix, leur Fondatrice, qui, pour une fois, sur ce sujet qui arrange bien, est digne d’être écoutée et entendue, même par ceux qui la critiquent par ailleurs.
C’est oublier que la Fondatrice a eu aussi à prendre position, en conscience, contre les autorités romaines de l’époque, alors qu’il s’agissait d’agréger les Petites Sœurs à d’autres Congrégations ; elles ont même préféré renoncer à la reconnaissance en Congrégation ; c’était dans les années 70 !
Bien sûr, il faut du courage, il faut le souci et la quête de la Volonté de Dieu, quoi qu’il en coûte, et les Petites Sœurs sont de la trempe de leur Fondatrice qui écrivait un jour :
« Une fondation, c’est une aventure où l’on ne doit engager que ceux qui n’ont plus rien à perdre parce qu’ils ont tout donné. Il faut des âmes qui sachent porter de lourds fardeaux sans broncher ; des âmes unies entre elles par une charité aussi surnaturelle que profonde, des âmes qui sachent faire de l’héroïsme sans s’en apercevoir et qui trouvent naturel d’être enfoncées pour permettre àl’édifice de s’élever. » Mère Marie de la Croix.
Chers amis, merci encore d’être là, avec nous, pour nos chères Sœurs ; elles vous remercient toutes du fond du cœur et prient pour vous.
Leur combat est le nôtre, car nous ne pouvons, en tant que Chrétiens, laisser prendre des décisions qui ne correspondent à aucune nécessité logique.