Devant la désaffection à l’égard des cours de religion dans les écoles publiques alsaciennes, protestants et catholiques proposent une « éducation au dialogue interreligieux » à laquelle s’associeraient les cultes israélite, musulman et bouddhiste !
En élémentaire public, environ 49 000 élèves, soit 47 %, sont inscrits en cours de religion en Alsace. Au collège et au lycée, ils ne sont plus que 14 470 élèves, 13 %. Pour Mgr Christian Kratz, évêque auxiliaire de Strasbourg, cette situation nécessitait une réaction:
« essayer de se mettre à l’écoute des besoins de la société d’aujourd’hui ».
Sic.
Mais le pasteur Christian Krieger, vice-président de l’Union des églises protestantes d’Alsace Lorraine (UEPAL), va plus loin car, selon lui, les attentats de 2015 ont renforcé « la conviction qu’il fallait contribuer en tant que cultes à la fraternité au cœur de la République »…
C’est ainsi qu’est née l’idée d’un cours d’éducation au dialogue interreligieux et interculturel (EDII). Au programme:
- « relever les convergences et divergences de quelques pratiques religieuses » en 5e,
- « s’intéresser à la distinction entre +savoir+ et +croire+ » en 3e,
- « analyser le sens de quelques fêtes religieuses » en terminale.
Une expérimentation sur un an dans douze lycées et collèges d’Alsace doit encore obtenir le feu vert de l’Éducation nationale. L’UEPAL et le diocèse, avec les grands rabbins du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, le président du conseil régional du culte musulman d’Alsace (CRCM), celui de l’association des bouddhistes d’Alsace, ainsi que 25 élus régionaux, viennent d’écrire au ministre Jean-Michel Blanquer afin « de pouvoir expérimenter » ces nouvelles orientations qui répondent « à un réel besoin au regard de la pluralité religieuse que connaît notre société ».
En Moselle, l’évêque de Metz, Mgr Jean-Christophe Lagleize, conteste le projet, nous l’avons déjà souligné sur ce blogue. Il serait intéressant d’organiser un débat entre lui et Mgr Kratz sur ce sujet…
méli-mélo ! Il en sortira la confusion totale !
La confusion existe depuis le concile Vatican II. On mesure l’arbre à ses fruits, c’est toujours vrai…
Les initiateurs de cette démarche sont peut-être de bonne foi (quoique…) mais le résultat sera l’affaissement de la foi catholique chez les jeunes concernés.
L’évêque de Metz a raison de s’opposer à une telle dérive.
BRAVO ET SOUTIEN A MGR LAGLEIZE DE METZ !
Dialogue intereligieux… Moins ça marche et plus ils en veulent. Déjà, qu’il s’habille en prêtre et fasse son métier : évangéliser, au lieu de chercher à tout prix à se mettre au goût du jour !