Le diocèse d’Agen et la communauté marianiste s’apprêtent à célébrer, le 10 juin, la béatification de la fondatrice de la Congrégation des Filles de Marie, Adèle de Batz de Trenquelléon (1789-1828). Elle avait été reconnue bienheureuse, en mai 2017, par le pape François grâce à la guérison inexpliquée, attribuée à son intercession, d’une religieuse marianiste italienne, atteinte en 1997 d’un cancer en phase terminale.
Descendante par sa mère de Saint Louis et grande figure catholique de la France au lendemain de la Révolution, Mère Adèle de Batz de Trenquelléon, fondatrice en mai 1816 de la Congrégation des Filles de Marie, qui compte 8 000 membres dans le monde, sera béatifiée le 10 juin à Agen, à quelques kilomètres de sa ville natale, Feugarolles.
Des festivités entoureront, du 8 au 11 juin, l’événement. Mgr Hubert Herbreteau, évêque d’Agen, a présenté le programme : circuit de visite dans la ville imprégnée par la spiritualité de la religieuse, procession et adoration de ses reliques à la cathédrale d’Agen, Festiv’Adèle au collège Sainte-Foy avec des stands présentant l’actualité de la famille marianiste, messe solennelle de béatification le 10 juin à 15 heures au Parc des Expositions d’Agen en présence du cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour la cause des saints, du cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, de Mgr Luigi Ventura, nonce apostolique en France. La célébration sera retransmise en direct sur KTO.
Autre temps fort de cette béatification, la Diaconie de la Beauté – mouvement d’Église aidant depuis 2012 les artistes à « vivre ensemble leur quête de vérité et leur passion » – s’est associée à la Compagnie Corps et Âmes pour créer un spectacle en plein air, écrit et mis en scène par l’auteur-compositeur Daniel Facérias. Deux représentations auront lieu, vendredi 8 et samedi 9 juin, à 21 heures devant le château de Trenquelléon, qui appartient toujours aux descendants de la famille de Batz. «
Vous parlez d’adoration des reliques. Ne faudrait-il pas plutôt parler de vénération ? Au-delà de cette impropriété terminologique, n’avez-vous pas une confusion dans votre esprit qui vous fait mélanger le culte divin et celui que vous prêtez aux saints ?
Une petite correction à apporter au texte : on n’adore pas des reliques, on les vénère . [ ceci vaut aussi pour les reliques de la Passion ].