Suite à l’abstention des mouvements “catholiques” MRJC, JOC et SGDF et le vote pour du représentant des AFC, le porte-parole de la Conférence épiscopale, le père Olivier Ribadeau-Dumas, souligne :
« La CEF s’inscrit en faux par rapport à cet avis qui par sa préconisation (n°12) et ses deux suivantes demande d’ajouter aux droits de la personne malade celui de pouvoir demander une médication expressément létale. Elle regrette cette préconisation qui lui fait rejeter en bloc cet avis qui, pourtant, comportait des préconisations intéressantes sur le soutien et le développement des soins palliatifs. »
« Même si les votes d’abstention ne sont pas des votes positifs, on peut regretter vivement que certaines voix ne se soient qu’abstenues. En effet, lorsqu’on est électeur, on ne peut invoquer la méconnaissance du sujet pour justifier son abstention. C’est une responsabilité à exercer et que l’on ne peut esquiver par l’abstention. D’autant et surtout que la préconisation 12 est claire et ne demande pas d’expertise particulière pour en saisir le sens. Enfin, ainsi que nous l’a rappelé le président de la République le 9 avril, l’Église et ses différentes composantes sont invitées à exercer leur liberté dans le cadre de notre laïcité. Voilà, concrètement, une occasion de l’exercer en votant contre cet avis. »
Bon, et après ce regret, que fait-on ? On retire l’appellation de catholique à ces mouvements ? On demande un recadrage de ces mouvements ? On en change la gouvernance ? On demande la démission des personnes qui ont exercé imprudemment leur vote ?
Les catholiques qui se sont mobilisés depuis des mois sur les lois bioéthiques ont besoin de se savoir vraiment soutenus et non pas trahis par ces énergumènes.
Au moins la JOC et le MRJC sont cohérents en étant pour l’avortement et pour l’euthanasie.
C’est la culture de mort bien comprise.
Quand à la CEF…
Le MRJC, la JOC, les scouts et guides de France, trois mouvements anti-chrétiens, anti-catholiques, et qui pourtant sont subventionnés par la conférence des évêques de France avec les dons des fidèles.
C’est un scandale.
Plus un sou de denier de l’Eglise si cet argent va à la CEF ou aux diocèses qui se moquent des fidèles.
J’ai honte pour eux ! Particulièrement pour les af dites catholiques…
Tu ne tueras point !
Virez moi tous ces malautrus et ces traitres!
dehors tous ces mouvements prétendus catholiques et qui n’en ont que le nom
Renard … toquard ???
La CEF fait la bravache sur la fin de vie, parce qu’elle sait très bien que Macron n’ ira pas, et en même temps cet épisode regrettable lui donne l’occasion de se dédouaner un peu de la mollesse qu’on lui a à juste titre reprochée vis-à-vis de ces mouvements ecclésiaux qui s’éloignent de la doctrine de l’Eglise. Mais il est scandaleux qu’en même temps, elle ne dise rien sur l’assassinat qui s’engage de Vincent Lambert. On tue un homme sous ses yeux et elle ne dit rien ou presque, et au contraire,elle applaudit à tout rompre Macron aux Bernardins.
Autre scandale: le déséquilibre entre son discours sur la fin de vie et celui sur la PMA sans père. Sur ce deuxième sujet, à propos duquel on sait que Macron veut vraiment y aller et qu’il va y aller sauf résistance très forte, la CEF en fait beaucoup moins.
Certes, la CEF s’est quand même exprimée assez clairement sur la PMA sans père par la voix de Mgr Pontier dans son discours aux Bernardins, mais la portée de ce discours s’est trouvée annulée, voire inversée par les applaudissements nourris au discours en réponse de Macron, qui laisse pourtant peu d’espoir de changement de vision de sa part sur le sujet.
Sur la fin de vie, une déclaration unanime a été signée par la totalité des évêques. Rien d’équivalent pour la PMA sans père. Par contraste, cela fait parfaitement comprendre à Macron que, pour nos évêques, , la PMA sans père, ça n’est pas si grave, ou qu’ en tout cas ils ne se font plus d’illusion .Donc elle va se faire, et ils en porteront la responsabilité . Les futurs enfants privés de père pourront les en remercier. A moins que nos évêques, in extremis, se ressaisissent pour retrouver le bon sens et le courage, et s’exprimer avec la fermeté, la gravité et l’unanimité nécessaires pour barrer la route à cette odieuse folie..
La dernière phrase des évêques: “Enfin, ainsi que nous l’a rappelé le président de la République le 9 avril, l’Église et ses différentes composantes sont invitées à exercer leur liberté dans le cadre de notre laïcité. Voilà, concrètement, une occasion de l’exercer en votant contre cet avis” traduit une attitude de servilité vis-à-vis du pouvoir stupéfiante. C’est M. Macron qui définit le comportement de l’Eglise qui convient!!!!!
Les enfants que l’on s’apprête à priver de père ne sont pas près d’être défendus avec la fermeté qui serai nécessaire!