L’épiscopat rencontre le président de la République, ce soir aux Bernardins. Dans les milieux catholiques religieusement correct, on se félicite de ce dialogue. Au-delà des mots “dialogue”, “valeurs”, “parole attendue”, “artisans de paix”,… l’épiscopat aura-t-il le courage de poser le constat de nos divergences irréconciliables, sur le respect de la vie, de la conception à la mort naturelle, l’eugénisme qui permet aujourd’hui l’élimination des enfants trisomiques, la défense de la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme, la liberté scolaire encore attaquée récemment ?…
3 courtes interventions introduiront celles de Mgr Georges Pontier, président de la Conférence des évêques de France, et celle d’Emmanuel Macron. Trois témoignages de personnes «en fragilité» :
- l’une, handicapée, membre de l’Office chrétien des personnes handicapées (OCH),
- l’autre liée à l’Association pour l’amitié (APA)
- la troisième, aidée par la Société Saint-Vincent-de-Paul.
Chaque témoin parlera avec son binôme, qui l’aide concrètement au jour le jour. Le secrétaire général de la Conférence des évêques, le père Olivier Ribadeau Dumas, principal penseur et artisan de cette initiative, explique:
«Beaucoup de politiques, d’universitaires, nous disent que la parole de l’Église catholique est attendue dans la société. Nous entendons, par cette manifestation inédite, répondre à cette attente en lançant un dialogue. Ce n’est donc pas une croisade et encore moins un acte de résignation. C’est une contribution, un apport positif de l’Église au débat de société autour d’une question centrale: quelle société voulons-nous construire ensemble?»
«Nous sommes sensibles au fait que le président de la République attache plus d’importance à l’apport des religions dans la société française. Quant à nous, nous nous situons dans l’esprit du document que nous avions publié en 2016, avant les élections, et qui visait à redonner du sens à la politique en retrouvant ses vraies lettres de noblesse.»
Sans aucun doute, il sera question de bioéthique et de l’accueil des immigrés, mis sur le même plan par l’épiscopat. Pour Mgr Giraud,
« Face à de mauvaises conceptions de la laïcité, ce sera aussi l’occasion d’en redire notre conception. Et de poser la question, plus largement, de quelle société nous voulons pour demain. »
Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita, espère… :
« J’attends qu’elle ne soit pas une réunion dans une stratégie mondaine, mais une vraie rencontre ». « Indépendamment du président de la République, c’est déjà une première de réunir des personnalités catholiques aux Bernardins. Vis-à-vis de lui, c’est une manifestation de notre unité et de la cohérence de nos différents engagements. Trop souvent, à mon avis, on sépare les chrétiens en différents camps politiques ou sociétaux, or tout est lié. »
Autre sujet qui ne semble pas devoir être abordé : la violence contre les chrétiens. Daniel Hamiche a encore recensé 22 nouveaux cas en mars 2018, ce qui porte à 12 % d’augmentation par rapport au premier trimestre 2017.
Ce soir, le président ne devrait pas rester au cocktail après son discours…
Enfumage,enfumage,enfumage !!!!!!
Vatican II a blessé à mort le catholicisme et l’a sacrifié sur l’autel de la connerie!!!!!
N’oubliez pas les propositions de Bareigt dans la loi Macron !!!!!! C’est un signe
Pontier a appelé à voter Macron à la présidentielle !
Maintenant il peut mesurer les conséquences de ses actes.
On ne doit pas critiquer l’évènement des Bernardins en lui-même.
Il est légitime et souhaitable que l’Eglise se fasse entendre par les Pouvoirs publics.
Quant à en attendre de grands changements dans les orientations politiques et sociales de Macron, cela peut-être pas…
Quel dialogue avec Emmanuel Macron ???
AUCUN !
Sauf pour ceux qui portent le tablier blanc maçonnique…
Il y en a en pagaille au sein de la CEF.
Récupération évidente du”vote catholique” en les caressant dans le sens du poil avec un discours émaillé de beaux sentiments à leur égard! Espérons que les “chrétiens ” ne se laisseront pas séduire…
On sent bien qu’il a la Foi qu’en lui-même et non en Dieu dont il est très éloigné .
Mais ce même Dieu lui permettra-t-il d’anéantir la France?