La presse locale souligne que Mgr Lagleize, évêque de Metz, a pris position avec beaucoup de fermeté sur le projet de remplacer l’enseignement religieux au collège et lycée en Alsace-Moselle par de l’éducation au dialogue interreligieux et interculturel (EDII).
Imaginé par les catholiques et protestants d’Alsace, il a été remis le 21 décembre à Emmanuel Macron. Et ce, malgré l’opposition de l’évêque mosellan. Alors qu’en Alsace, douze établissements se disent prêts à expérimenter ce dispositif dès la rentrée prochaine si le rectorat leur en donne le feu vert.
En Alsace-Moselle, l’Éducation nationale a l’obligation d’organiser l’enseignement religieux pour les cultes statutaires (catholique, protestant et juif) dans le public. Les parents pouvant dispenser leurs enfants, celui-ci n’est plus fréquenté que par un peu plus de 50 % des élèves à l’élémentaire, 20 % au collège et moins de 10 % au lycée. L’EDII permettrait d’élargir la palette des cultes, histoire d’être plus en phase avec la société actuelle. Mais pour Mgr Lagleize, « le vrai dialogue ne peut se construire que si chacun est bien formé dans sa propre tradition. Je ne serai pas opposé à l’intégration d’autres religions dans ce statut, mais je ne peux en aucun cas accepter que les enseignements actuels soient sortis du cadre confessionnel qui les caractérise. » Pour Mgr Lagleize, « offrir une connaissance des différentes traditions religieuses relève de la mission de l’Education nationale », mais elle doit avoir lieu en plus de l’enseignement religieux.
Les catholiques qui saluent l’action du ministre Jean-Michel Blanquer feraient bien d’ouvrir les yeux sur ce type de projet qui, comme l’instruction obligatoire dès 3 ans, la réforme du Bac ou le retour des ABCD de l’égalité, signent l’accroissement du jacobinisme de l’Education nationale.
Je soutiens l’évêque de Metz qui a beaucoup de courage de s’opposer à cette transformation des cours de religion en enseignement interreligieux.
Il a parfaitement raison et si d’autres confessions veulent s’inscrire dans des cours de catéchisme catholique, ils le peuvent très bien.
Bravo !
L’évêque de Metz est courageux et a parfaitement raison, la réforme proposée va à l’encontre du Concordat ! Ex-“prof de religion”( catholique)dans le primaire, dans le Bas-Rhin , j ‘aurais refusé de présenter d’une façon simpliste et iréniste l’islam !!! Car ,ne rêvons pas, ce sera un plaidoyer pour “la religion d’amour , de tolérance et de paix” (opinion largement répandue chez ceux qui ne connaissent pas le Coran ,les hadits et la vie du “prophète” ) Par contre ,nous parlions beaucoup des Juifs,”nos frères aînés dans la foi “. Espérons que notre évêque ,Mgr Luc Ravel,- -dont la devise épiscopale est : “Que votre oui soit oui,que votre non soit non” – aura ce même courage.
C’est quoi “un prof ” ?
Dans le Bas-Rhin(département concordataire,tout comme le Haut-Rhin et la Moselle),une heure par semaine est assurée par un professeur dûment formé pour faire découvrir la foi catholique. Et certains élèves finissent par demander le baptême !
Bravo et enfin qlq de courageux qui ne se laisse pas enfumer par le “modernisme”,
« le vrai dialogue ne peut se construire que si chacun est bien formé dans sa propre tradition”. Tout le problème est là. Le catéchisme est moribond, et on veut envoyer dans l’arène interreligieuse, des enfants qui ignorent tout de la foi et du christianisme… Les craintes de Mgr Lagleize sont parfaitement justifiées, et témoignent de sa bienveillante lucidité.
Courageux veto de Mgr Lagleize.
Ne pas abandonner l’éducation spécifique de la religion catholique dans l’enseignement catholique.
Ce projet pourrait venir “en complément” , l’étude des autres religions fédérée avec les chrétiens seraient un plus.
Encore faut-il trouver les “bons enseignants”…..ceux qui ne politisent pas l’enseignement des cultes.
BRAVO MONSEIGNEUR JEAN CHRISTOPHE LAGLEIZE POUR VOTRE COURAGE ET VOTRE LUCIDITE !
LES CATHOLIQUES DU DIOCESE DE METZ VOUS SOUTIENNENT DE TOUT COEUR ET PRIENT POUR VOUS !