Dans « La Grande Peur des catholiques de France », l’ancien chroniqueur religieux du Monde s’inquiète. De quoi ? De la fin des dérives post-conciliaires ? De la fin de la pastorale de l’enfouissement ? Du retour des catholiques dans la société ?Des grands pèlerinages ? Un peu de tout ça et de tout ce qu’il considère comme une dérive identitaire et réactionnaire au sein des fidèles. Interrogé dans Le Point, Henri Tincq déclare ainsi :
J’appartiens à une génération de catholiques élevée à l’âge d’or de ces fameux mouvements d’Action catholique qui voulaient témoigner de leur foi dans la société, sans recherche excessive de la visibilité et sans prosélytisme. À une génération héritière des grandes réformes du concile Vatican II (1962-1965) qui a invité les fidèles à sortir du système de « chrétienté » rigide d’autrefois et à s’ouvrir au monde moderne, à entrer en dialogue avec d’autres religions – judaïsme, islam, protestantisme – autrefois ignorées, voire combattues et avec les non-croyants. Un catholicisme missionnaire, social, progressiste, œcuménique qui a fait émerger des générations de militants syndicalistes, politiques, associatifs, a forgé des personnalités comme Jacques Delors, Michel Debatisse dans le monde agricole, Edmond Maire dans le monde syndical.
Nous venions d’un « moule » catholique et nous allions vers les autres. Aujourd’hui, c’est le processus inverse qui est à l’œuvre : de jeunes croyants issus d’un monde non catholique vont chercher dans l’Église des modèles rassurants et visibles d’identification, des convictions, des valeurs et un sens à leur vie qu’ils ne trouvent pas ailleurs. Dans ma jeunesse, on passait de l’Église au monde. Aujourd’hui, on vient d’un monde sécularisé et on entre dans l’Église.
Vous rappelez dans votre livre que près d’un catholique pratiquant sur deux (48 %) a voté François Fillon au premier tour de l’élection présidentielle de 2017 et 38 % pour Marine Le Pen au second tour. Comment analysez-vous ces données ?
Ce sont des chiffres qui m’ont surpris et, comme croyant, m’ont glacé. Je n’ignore pas que l’électorat catholique a toujours voté très majoritairement au centre ou pour une droite gaulliste et modérée. Mais qu’une grande majorité de catholiques pratiquants se soit reportée sur la candidature d’un François Fillon dont l’image « morale » était dégradée en 2017 et qui défendait un programme d’austérité jugé plutôt anti-social est un fait qui a suscité beaucoup d’interrogations. Plus encore quand on sait que, au second tour, 38 % des catholiques pratiquants (près de 4 sur 10 !) ont voté pour Marine Le Pen. Quinze ans auparavant, ils n’étaient que 17 % à avoir donné leur voix à Jean-Marie Le Pen face à Jacques Chirac. Il s’est produit une incontestable montée en puissance des électeurs catholiques dans le camp frontiste.
Comment l’expliquez-vous ?
Il y a toujours eu, au Front national, un fort courant « national-catholique », illustré par une Marion Maréchal-Le Pen « catholique pratiquante » qui a manifesté contre le mariage pour tous et l’avortement, plus « catho-compatible » que sa tante. Marine Le Pen est beaucoup plus laïque, mais sa politique de « dédiabolisation » a pu rassurer un électorat catholique traditionnel. Il est clair aussi que la candidature d’Emmanuel Macron n’était pas la bienvenue dans certains milieux catholiques de l’ultra-droite comme Sens commun : il n’entendait pas revenir sur la loi Taubira instaurant le mariage pour tous et envisageait l’extension de la PMA et de la GPA. Ce qui m’a davantage encore surpris et peiné, c’est le fait que la conférence épiscopale française entre les deux tours n’a pas été capable d’appeler à faire barrage à la candidature Le Pen, alors même que François Fillon avait dit qu’il fallait tout faire pour éliminer la représentante du Front national.
Mais pourquoi des évêques devraient-ils se prononcer sur le plan politique ?
Bien sûr, les catholiques sont libres de leur choix. Autrefois, les évêques donnaient des consignes de vote, toujours très à droite. Depuis les années 1970 et la reconnaissance du pluralisme politique chez les catholiques, ils se contentent de donner des « orientations » pour que le vote des électeurs soit le plus conforme aux enseignements de l’Évangile. Pourtant, en mai 2017, dans un pays qui venait de subir une vague d’attentats terroristes sans précédent, qui découvrait le drame des réfugiés, où plus de sept millions d’électeurs venaient de voter Marine Le Pen au premier tour, on aurait pu s’attendre à un appel plus ferme des évêques à se détourner du vote frontiste. Certains, à titre individuel, l’ont fait et même appelé à voter Emmanuel Macron, comme les leaders des autres religions, mais la conférence des évêques s’y est refusée.
Comment ignorer pourtant les discours du FN sur le rejet de l’étranger, la xénophobie, l’antisémitisme pour sa frange la plus radicale ? Ignorer le discours « souverainiste » de Marine Le Pen ? On est en contradiction avec les valeurs évangéliques, avec le discours anti-nationaliste et pro-européen des papes. Dès la naissance du Front national, de puissantes voix d’évêques se sont élevées pour dénoncer ces thèses. J’ai bien connu le cardinal Albert Decourtray qui, dans les murs de sa cathédrale à Lyon, n’hésitait pas à fustiger les thèses du FN en le nommant. J’ai mieux connu encore le cardinal Jean-Marie Lustiger, ce juif converti devenu archevêque de Paris, qui ne cessait de clamer que les propos de Jean-Marie Le Pen n’étaient pas supportables pour un homme de foi, pour un croyant fidèle au message de Jésus-Christ.
Ce qu’il écrit sur l’épiscopat français faut son pesant d’or :
Que vingt, trente ans plus tard, des évêques fassent preuve d’une telle pusillanimité face au vote FN ne cesse de m’étonner. Ils ne sont bien sûr pas complices des idées frontistes, mais ils sont tétanisés par la peur des divisions au sein d’une population catholique qui ne cesse de se rétrécir. Tétanisés devant la droitisation, voire l’extrême droitisation d’un certain nombre de fidèles. Une droitisation qui s’explique par une convergence des peurs : peur devant la fragilité d’une institution catholique qui se fragilise, peur d’une immigration croissante ; peur d’un islam avec lequel les catholiques avaient appris pourtant à dialoguer ; peur de l’hégémonie culturelle et morale de la gauche depuis 1968 attestée par les évolutions sociétales, le « mariage pour tous » ou la banalisation de l’avortement ; peur d’une laïcité perçue comme plus militante, agressive depuis les attentats, une laïcité de plus en plus rétive aux symboles chrétiens comme les crèches et les croix, au nom d’une neutralité religieuse imposée surtout aux musulmans. Tous ces éléments provoquent des crispations dans le monde catholique qui peuvent se traduire par des votes d’extrême droite.
Puis vient le moment de s’en prendre à votre blogue :
Ne vous focalisez-vous pas trop sur le repli identitaire catholique, alors que, à la base en France, nombre d’initiatives montrent une Église dynamique et ouverte ?
Je me réjouis de cette vitalité bien réelle des catholiques, mais des dérives idéologiques et politiques m’inquiètent. Certaines étaient perceptibles dès ces manifestations de 2012-2013 contre le « mariage pour tous ». On les retrouve de plus en plus dans une frange, certes minoritaire, de l’épiscopat, mais aussi sur des sites et blogs identitaires comme Riposte catholique, Réinformation TV, Salon beige… On y entend, on y lit les obsessions déprimantes des catholiques « traditionalistes », les discours définitifs, voire agressifs, sur l’avortement, la PMA, l’homosexualité, l’islam amalgamé avec l’islamisme, sur les immigrés et les réfugiés, le clergé progressiste ou le pape jugé trop libéral. Des contre-vérités sont martelées : dans une terre chrétienne comme la France, le nombre des musulmans pratiquants serait désormais supérieur à celui des catholiques pratiquants ! Ou on ranime le fantasme selon lequel les églises, de plus en plus vides, seront demain transformées en mosquées.
Je crois qu’Henri Tinq, comme dans une chanson de Jacques Brel “radote au couvent”. Laissez le donc radoter en paix et jouer avec les oeufs de Pàques venus directement pour lui de Rome-Vatican II
Bonjour Courivaud,
la génération Henri Tincq, ses approximations et ses anathèmes, est en train de mourir. Requiescat in pace. Vous savez, le monde a un peu évolué depuis Vatican II, et je ne sais pas si vous rallierez beaucoup de monde sur ce thème – malgré une ténacité courageuse. Vous risquez en revanche de polariser une nouvelle génération qui vous est plutôt favorable. A vous de voir.
On peut se retrouver sur :
– le besoin d’avoir des formules théologiques claires et précises (mot-clé : Amoris Laetitia),
– le besoin d’avoir des prêtres qui donnent vraiment accès aux sacrements, en ayant eux-mêmes une vie de foi, de prière et de contemplation, et qui soient purs (la FSSPX est aussi touchée par des cas de pédophilie m’a-t-on dit),
– la nécessité d’avoir des liturgies qui élèvent l’âme,
– sur l’application loyale des Motu Proprio de St Jean-Paul II et Benoît XVI libéralisant l’usage de la forme extraordinaire du rite, sur le mode opératoire pour redresser les paroisses….
– sur la fin des scandales du MRJC et autres prêtres délirants…
Vous voyez que la liste est longue, et elle n’est même pas exhaustive,
Au plaisir de vous recroiser pour mener le bon combat,
Saintes et heureuses Pâques,
Il y a effectivement un bon combat à mener car il faut en finir avec les ambiguïtés conciliaires dont Henri Tincq est le symbole recuit.
On peut allonger votre liste, bien sûr.
Heureuses fêtes pascales à vous aussi.
Ce qu’il vous reproche est de voir ce que vous voyez et de dire ce que vous entendez !
Quant à moi, je ne peux que vous exprimer ma gratitude.
Christ est ressuscité !
Je crains que Tincq ne soit, malheureusement, sur le plan religieux, sur le plan chrétien, que l’archétype du raté.
Lisez (un instant, et puis passez à autre chose…) sa prose, et vous comprenez vite qu’il n’a plus grand-chose à voir avec le christianisme : outre le fait que le nom de Jésus-Christ n’apparaît pour ainsi dire jamais dans son interview, ce qui est un déjà un signe inquiétant, mais on voit bien que sur des questions brûlantes comme l’avortement généralisé pour ne prendre qu’un exemple, sa pensée est celle d’un bon païen.
C’était déjà comme cela du temps où ile était chroniqueur au Monde, et l’on lisait ses articles comme autant de répulsifs.
Un dernier mot, avant de laisser ce vieillard insane cheminer vers son probable destin : c’est un mensonge de dire qu’avec le dernier concile, l’Eglise serait devenue plus missionnaire.
C’est le contraire : il n’y a quasiment plus de missionnaires, regardez le nombre de prêtres ordonnés par les Missions étrangères.
En outre, le discours d’aujourd’hui est plutôt d’éviter le prosélytisme, voire d’éviter d’inciter aux conversions, au profit d’un “dialogue”, qui est à l’évidence nécessaire, mais qui a tendance à être considéré comme une fin en soi.
Le mensonge d’une Eglise devenue plus missionnaire qu’autrefois est véritablement odieux.
Comme ratage, en effet, on ne fait pas mieux avec Henri Tincq. Sauf qu’il réussit à être encore influent à la CEF qu’il faut dissoudre d’urgence, ainsi que “l’esprit du concile” qu’il nous ressert comme un hochet.
êtes-vous prêt à entreprendre cette dissolution avec d’autres ? Cela fait 50 ans que cela dure. C’est trop !
Entièrement d’accord ! La CEF a cautionné les subventions au CCFD, au MRJC et autres mouvements de subversion.
Aujourd’hui certaines paroisses où les messes d’enterrement sont interdites (même si un prêtres est disponible) s’abritent derrière “une décision de la CEF”.
Et de fait “l’esprit du concile” est le cri de ralliement de vieux bourgeois qui n’ont rien compris, rien appris, rien retenu. Grâce à eux il va falloir faire face au “Allah akbar”. On n’est pas obligé de les remercier.
Le comble, c’est qu’il va falloir se battre encore contre eux pour les empêcher, entre autres, de se faire euthanasier.
Toujours prêt !
ce monsieur n’a de catholique que le nom et quand on travaille pour un journal aussi “catholique”, on a sans doute intérêt à être dans le sens du vent. A croire que ce monsieur est myope, il ne voit pas autour de lui les fruits de Vatican II: ruine et désolation 2% de pratiquants assidus et sans doute y sont compris les tradis qui forment les plus gros bataillons, la chute vertigineuse des prêtres sauf dans les communautés tradis et contrairement à ce qu’il raconte, nous ne sommes pas droit dans nos bottes, mais la mariage est l’union d’un homme et d’une femme, l’avortement est un crime, la PMA une déviation de l’homme qui se prend pour Dieu quant à la GPA, c’est l’esclavage assuré, tout est dans les 10 commandements donnés par Dieu lui-même, mais sans doute sa religion se passe sans doute très bien de tout ça. Quant aux fameux personnages qu’il nous dépeint comme grands hommes ne lui déplaise ce n’est pas notre tasse de thé
Bonjour Don Quijote,
c’est l’abandon de la contemplation qui a asséché l’amour de Dieu et rendu possible Vatican II. Jean-Paul II ne s’est pas trompé en promouvant vigoureusement l’adoration eucharistique.
Si vous dites que le problème est Vatican II, vous vous attaquerez à réduire les formes issues du Concile, et vous deviendrez un formaliste rigide.
Si vous dites que le problème est que le Seigneur n’est pas assez adoré et servi, vous vous attacherez à vous sanctifier et à convertir autour de vous, et vous irez droit à la sainteté.
Oui, le désastre est là, et il s’aggrave : on a de vraies raisons de prier, non ?
Vous avez tout dit !!!!! Bravo !!!
Lire l’article du Point en lien vaut le détour, y compris pour les commentaires (plusieurs remarquent que sortir un tel papier le jour de Pâques amène à être vigilant sur la sortie dans ce même journal d’un réquisitoire anti-musulman le jour de l’Aïd ou d’un article anti-juif le jour de Kippour).
Le passage sur Arnaud Beltrame minimise l’héroïcité de son geste, refusant toute pertinence à une comparaison avec l’acte similaire du Père Kolbe, et affirmant “son engagement dans la franc-maçonnerie a pu aussi entrer en ligne de compte”.
Tincq semble avoir de gros soucis avec les pourcentages (“une grande majorité de catholiques pratiquants se [sont] reportée sur la candidature d’un François Fillon” -alors qu’il s’agit de 48%-, “au second tour, 38 % des catholiques pratiquants (près de 4 sur 10 !) ont voté pour Marine Le Pen” -c’est à peu près le pourcentage dans l’ensemble de la population-).
Dieu merci, les “je suis catholique et c’est ma façon de concevoir le catholicisme qui est la bonne” comme M. Tincq sont en voie de disparition; il est bon que les catholiques aujourd’hui n’aient pas peur d’aller aux sources, d’analyser le non-dit des idées en vogue (oui, un avortement est un assassinat, c’est à dire un homicide volontaire avec préméditation), de passer les émotions au crible de la raison (ce qui n’empêche pas l’empathie).
Tincq est la réincarnation d’une pièce de vélo : Le dérailleur.
Il n’a jamais rien compris et ce n’est pas maintenant que cela va s’arranger.
Un dérailleur est utile et permet de continuer à avancer en s’adaptant au terrain.
Il est donc plutôt une crevaison ou une roue voilée ou plus encore, un panneau indicateur qui conduit dans un ravin.
Et oui, sa chaîne se dégonfle…..
“Des jeunes croyants issus d’un monde non catholique vont chercher dans l’Eglise des modèles rassurants, des convictions, des valeurs” et Mr Tincq le regrette!
Dans ma ville il y a 50, 60 ans, les gens étaient catholiques et allaient vers les autres. Depuis, il s’est installé des caméras de surveillance dans pratiquement chaque rue, chaque magasin et administration. Il existe une police municipale dont les anciens ne se souviennent pas, un hôtel de police nationale dont la voiture sillonne les rues.; Il n’y a pas de dictateur en mairie ni en sous préfecture, simplement, la vie change, par exemple 2 églises fermées, 2 mosquées ouvertes. Un journaliste devrait pouvoir expliquer ces changements de société au lieu de se tourner vers le FN qui n’en est pas responsable et dont je doute qu’il puisse améliorer la situation
Henri Tincq est le prototype de la France des riches, bien sûr de Gauche, qui a imposé la vision égoïste des mouvements d'”Action (prétendument) catholique” qui garantissaient les privilèges d’une classe d’élus (cooptés grâce au trucage des conditions de scrutin), de fonctionnaires grassement payés, d’enseignants laïcistes et surtout de grands possédants de Gauche, qui n’avaient que de très lointains rapports avec l’humble réalité de l’Eglise catholique et aucun avec la Foi.
Ces mouvements d'”Action (prétendument) catholique” ont détruit l’unité de l’Eglise de France, pourri son épiscopat et – par leur exemplarité scandaleuse – détourné de Jésus-Christ des dizaines de millions de Français.
MERCI M. TINCQ ; on savait qu’on était sur la bonne voie mais vous venez de nous confirmer que Rip Catho et les autres font du bon boulot. C’est un régal de lire votre prose dont l’indigence intellectuelle n’a d’égal que l’aridité de votre idéologie. Depuis le concile vous avez tout dominé, vos réseaux fonctionnent depuis le Vatican jusqu’au dernier curé lecteur de LA CROIX, et vous nous annoncez votre mort certaine car il s’agit bien du chant du cygne… nous sommes en train de gagner. Pas nous mais nos jeunes prêtres pleins d’ardeur et de foi.
Les subventions au MRJC et les quêtes impérées pour le CCFD n’y changeront rien ; pour faire bref, vous êtes le sarment sec, desséché et racorni .
Je ne cherche pas à comprendre car je ne connais pas ce Monsieur TING. J’ai eu la chance d’avoir la foi du charbonnier” et d’être élevée par des parents , grands-parents dans cette foi et respect des nombreux papes depuis ma naissance en 1935. Nous allons Fêté nos “60 ans de mariage” et si nous avons eu comme tous les ménages, des moments difficiles, nous avons la chance d’avoir autour de nous des prêtres, des laïcs qui nous ont aidés. Nous essayons de passer le flambeau et je n’ai pas peur de dire à mes amis : musulmans,juifs, athées, ce que je suis.
Surtout restons unis, car : juifs, musulmans, chrétiens, d’après les écritures , nous sommes devant Dieu : tous frères et sœurs.
Frères en humanité. C’est vrai.
Toutefois, chère amie, les musulmans rejettent le Christ avec virulence tout comme les juifs contemporains de Notre Seigneur.
Cette solidarité est donc limitée par la Foi en Jésus-Christ vrai Dieu, vrai Homme, engendré non pas créé consubstantiel au Père. Si vous amis croient en cela, ils seront sauvés.
Christ est ressuscité !
Merci cher Henri Tincq.
Pourriez vous préciser pourquoi il serait négatif d’avoir peur ? N’est ce pas là une forme d orudence bien légitime ? N était il pas légitime hier d’avoir peur du nazisme ou du communisme ? Et aujourd hui de l’islamisme ?
Et les catholiques ont ils peur autant que vous le dites ? Ne croyez vous pas qu’ils aiment Dieu et le prochain, l’Eglise et la Tradition ?
Cela étant j’entends de plus en plus souvent autour de moi des anticléricaux tenir le discours de Tincq. L’église était tolérable quand les prêtres portaient des jeans …mais s ils retournent à la soutane il faudra sévir contre eux !
J’ai par hasard vu le “Tincq” hier soir au grand journal de France 3, une interview offerte gracieusement par la chaîne publique, pour tenter de promouvoir son ouvrage.
Franchement, il était affligeant : à peu près tous les poncifs du “chrétien de gauche”, tel qu’il sévit depuis cinquante ans.
Il exprimait sa préférence pour Daesh et les islamistes de Syrie, plutôt que pour le gouvernement de ce pays qui tente de protéger les chrétiens d’Orient….
Pour l’islam et les mosquées évidemment, pour les “avancées” de bioéthique….
Contre tous les fidèles attachés à la Tradition….
Le tout avec beaucoup d’agressivité. …
Une infection.
Le présentateur l’a quand même assez fermement malmené, au point que le spectateur était porté à faire davantage attention à l’interviewer qu’à l’interviewé
Henri Tincq est un grand journaliste et un chrétien convaincu. Il a ses opinions, comme les rédacteurs de ce blog, et il a droit à notre respect. “Il y a plusieurs demeures dans la maison du Père”, ne l’oublions pas.
C’est plutôt un grand prétentieux qui a mauvais esprit et qui ne respecte pas la maison du Pere.