Le blog espagnol Infocatolica demande quand enfin l’Eglise répudiera publiquement le Parlement européen, qui vient de réclamer l’avortement aisé dans toute l’UE… Luis Fernando Perez Bustamante voit trois attitudes possibles :
- Regarder ailleurs.
- Rédiger une note assurant que les choses risquent d’aller très mal ainsi et patati et patata.
- Condamner ouvertement le Parlement européen, en l’accusant de complicité avec le génocide et d’avoir un niveau moral qui ne vaut pas mieux que celui des nazis et des dictatures communistes.
Le blogueur s’attend à une prochaine réaction du Vatican, écartant ainsi le scénario numéro un. Mais il ne croit pas au scénario 3 parce qu’il n’y a pas eu à ce jour de confrontation « ouverte, dure, frontale et crue entre l’Eglise et le système politique qui permet l’exécution de millions d’innocents dans le sein maternel ».
« Le problème, poursuit Luis Fernando Perez, se présente quand la modération des formes sert à noyer le fond. Si nous suivons l’exemple du Seigneur, nous voyons que dans les affaires très importantes, “abandonner les formes” est une façon efficace de transmettre un message clair et inviolable. (…) Si le Christ a traité Hérode de vieux renard, je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas appeler génocideurs ceux qui votent pour l’avortement. Je sais bien que cela peut nous attirer des problèmes “médiatiques”, qu’on nous accusera de fondamentalisme, etc. Mais cela vaut la peine d’entrer en guerre ouverte contre le mal, qui s’incarne de façon très évidente dans les décisions parlementaires comme celle d’hier. Nous ne nous trouvons pas à un moment de l’histoire où la condamnation brutale de l’Holocauste de l’avortement pourrait provoquer davantage de victimes. Les armées européennes ne vont pas entrer de force dans les maternités catholiques pour y obliger les femmes à avorter. Elles ne vont pas non plus fermer de force les bureaux des groupes pro-vie ni les réseaux d’aide aux mères. Nous disposons d’une ample marge pour hausser le ton de notre condamnation. »