L’évêque de Vannes Mgr Centène est venu récemment sur le doyenné de Ploërmel pour discuter de l’avenir des doyennés. L’abbé Christophe Guegan explique dans Ouest-France :
Les équipes pastorales, prêtres et laïques en mission sur le pays de Ploërmel, ont discuté avec lui des différents projets qu’ils avaient envie de mettre en œuvre pour l’avenir. C’est le fruit de ces réflexions. Il est venu écouter et valider ce qu’il pensait être bon pour le pays. Avant sa visite, il y a eu tout un temps de réflexion pour aboutir à cinq chantiers : La réorganisation du territoire, la présence dans le monde rural, la pastorale et des jeunes et des vocations, le sanctuaire de Josselin et l’immobilier, à savoir la mutualisation des bâtiments appartenant au diocèse. Tout cela est lié. La réorganisation territoriale amène forcément à repenser le reste. […]
Les trois doyennés de Josselin, Mauron et Ploërmel ne feront plus qu’un au 1er septembre. Cela va nous permettre de travailler ensemble. Dans une paroisse, la parole de Dieu doit être annoncée, célébrée et vécue dans la charité. Ce n’est pas le cas partout. Il s’agit donc de rassembler les forces. Ainsi, plusieurs paroisses seront également regroupées avec Ploërmel. Il n’y a pas de crainte à avoir. Les offices continueront dans chaque clocher et les messes se feront selon les disponibilités des prêtres et la vitalité des paroisses.
Est-ce symptomatique d’un manque de moyens ?
Oui. Les moyens baissent et la mutualisation est indispensable. C’est ce que vit la communauté de communes, par exemple. Quand on mutualise, on devient plus fort.
Au risque de s’éloigner des paroissiens ?
Au contraire ! Nous serons plus proches des gens. Dans ce que nous prévoyons, il y aura une plus grande proximité. D’une part, notre évêque a assuré de la présence, au minimum, de sept prêtres pour le pays de Ploërmel. Cela nous permettra de travailler ensemble et de mieux nous répartir le travail. L’une des axes est un constat de solitude dans le monde rural. Notre idée est de créer des personnes relais pour nous aider à quadriller le territoire. Vu le nombre que nous sommes, c’est la seule solution. C’est également une manière plus juste de voir l’Église. Il n’y a pas que des prêtres. […]”
Il n y a pas que des prêtres???
Il y aura donc des laïcs????
Des diaces indeboulonnables de leur village( ce qui n est pas acceptable.
Les diacres doivent être nommés hors
de leur village pour éviter un certain despitisme dont bcp font preuve.
Bcp de prêtres en souffrent mais
qui se préoccupe de nos prêtres réellement? de leur salaire, de leur pension.
Leur salaire! Leur pension!
Vous avez raison, certains diacre profitent de leur ancrage dans le village ou le quartier pour tout régenter à la place du prêtre. Cela finit par créer des clans et des paroissiens se retrouvent exclus !
Comment se fait-il qu’ils aient autant de pouvoir ?
Le diocèse de Vannes, c’est assez curieux. Clairement, il y a vraiment deux terroirs en un. Trois même.
Autour de Vannes, l’agglo, Auray et le Golfe, ça vit, les églises sont pleines, y a des jeunes, des scouts, des messes en breton, des curés ou vicaires jeunes (parfois réfugiés depuis d’autres diocèses plus modernos), les lieux de culte sont entretenus et briqués, rien ne traîne… bref, c’est dynamique.
L’est du département (Questembert et Cie) où ça ressemble à la situation du nord-ouest-44 (hors St Gildas des Bois et sa paroisse) ou de l’ouest-35. Le chef-lieu de paroisse ça va, le reste décline lentement. Les églises les + isolées sont de véritables débarras.
Et l’ouest/nord (ça commence dès qu’on passe la ria d’Etel, Lorient agglo, puis surtout l’intérieur, Pontivy etc.) où c’est en grand déclin, les confessionnaux sont des armoires, les églises pas entretenues (sauf quelques unes, ou celles des chefs-lieux de paroisse, ou quand la mairie s’en occupe), y a personne aux messes (l’été c’est autre chose), les curés sont modernos, les vieux livres/ornements pourrissent…
C’est schématique (et ça ne tient pas compte de certaines particularités locales, du rôle de la Tradition, de l’Oeuvre St Joseph etc. mais c’est tout de même inquiétant. Mgr Centène ne “tient” réellement et n’a imprimé sa marque que sur un tiers, à peine, de son diocèse. Le reste périclite.