“Démarrant la conférence de presse d’annonce des rencontres de 2018, Gérard Testard, président d’EFESIA, coordinateur d’ »Ensemble avec Marie », a insisté sur le fait qu’« une rencontre n’est de qualité que si on transmet une amitié ». C’est la raison pour laquelle cette initiative inspirée de ce qui se vit depuis 2007 au Liban, laisse une grande marge de manœuvre aux comités locaux afin de partir d’une fraternité de terrain déjà existante. Pour autant, l’unité est assurée par une identité bien définie : des rassemblements spirituels, populaires et citoyens organisés soit dans des paroisses, des mosquées, et même cette année un couvent, et qui visent à toucher à la fois l’intelligence (avec des intervenants de fond) et le cœur (via l’art, la beauté, la prière).
« Je n’aurais jamais imaginé un jour de parler de Marie le jour de l’Annonciation dans une mosquée », a ainsi confié Mgr Michel Santier, l’évêque de Créteil. C’est pourtant ce qui s’est passé en 2017 lors de la précédente édition d’ »Ensemble avec Marie » dans sa ville. Citant Isaïe et sa célèbre invitation « Élargis l’espace de ta tente » (54, 2), Mgr Santier est intervenu non seulement en tant qu’ancien président du Conseil pour les relations interreligieuses, mais surtout en tant qu’évêque d’un diocèse où se vit de façon naturelle et progressive cette mutation : « passer d’un regard de méfiance à un regard d’estime ». Car on n’élargit pas l’espace de sa tente uniquement sur des mots d’ordre.Évoquant depuis dix ans les pas faits les uns en direction des autres (participation des musulmans à l’inauguration de la cathédrale, des chrétiens à l’inauguration de la nouvelle mosquée, échange de vœux, opération commune Août-Secours-Alimentaire…), Mgr Santier a insisté sur l’importance de l’enjeu : « La rencontre entre croyants de différentes religions n’est pas facultative. Elle n’est pas imposée par les autorités politiques, elle vient de l’intérieur de votre foi. Nous n’avons pas la même expérience de Dieu mais nous vivons ensemble une expérience spirituelle pour cheminer ensemble et devenir des pèlerins de la paix ».
Aveu pour aveu et citation pour citation ; Anouar Kbibech, président du Rassemblement des Musulmans de France, a témoigné combien lui était sorti de la première rencontre, en 2015, à la basilique de Longpont-sur-Orge (Essonne) « les larmes aux yeux » et il a fait référence à un proverbe marocain « Au lieu de te lamenter sur l’obscurité, allume une bougie ». « Avec Ensemble avec Marie, assure-t-il, on allume une bougie contre l’obscurantisme». En plus du dialogue islamo-chrétien « face à face pour aplanir les malentendus et comprendre les convictions et les valeurs de l’autre » et du dialogue « côte à côte pour dialoguer sur des questions de société, il nous manquait, a-t-il analysé, la dimension main dans la main : faire ensemble et se retrouver autour de thèmes fédérateurs ».
Et c’est la belle figure de Marie qui unit les communautés. « Sans syncrétisme car Marie est différente dans le Coran et l’Évangile, a bien rappelé Gérard Testard, ni par prosélytisme car il ne s’agit pas de convertir l’autre mais de vivre en frères d’humanité ».
Toujours plus de rencontres
En France tous les diocèses ayant déjà organisé des rassemblements en 2017 renouvellent en 2018 et d’autres tentent l’aventure. Au total 13 rencontres prévues du 24 mars au 9 avril à Autun, Bordeaux, Cergy, Créteil, Lille, Longpont, Paris, Toulon, Toulouse, Valence, Vénissieux et Verdun. Pour la première fois des musulmans sunnites et chiites se rassembleront le 14 avril au couvent des Dominicains de l’Annonciation, Paris 8ème. À Paris, un événement national sera organisé le 5 mai au Sacré-Cœur de Montmartre. Ailleurs, des rassemblements sont programmés en Belgique, en Italie et dans quatre pays d’Afrique (Bénin, Burkina-Faso, Niger et RDC).
“Et c’est la belle figure de Marie qui unit les communautés. « Sans syncrétisme car Marie est différente dans le Coran et l’Évangile, a bien rappelé Gérard Testard, ni par prosélytisme car il ne s’agit pas de convertir l’autre mais de vivre en frères d’humanité ».”
“la belle figure de Marie” ?
Il s’agit seulement du même prénom. A chacun sa ” Marie” ! Pourquoi faire des rencontres pour évoquer deux “Marie” totalement différentes, cela est ridicule !
D’autant que des musulmans et des musulmanes viennent d’eux mêmes prier auprès des statues de la Vierge Marie, à Notre Dame de la Garde à Marseille.
(une musulmane m’a dit un jour “on a la même à Oran”).
Expliquons leur qui est Marie pour un catholique, mais n’entrons pas dans des comparaisons entre l’Evangile et le coran. Ce n’est pas possible.
La Lettre “Placuit Deo” du 22 février 2018, jour de la Fête de la Chaire de Saint-Pierre, dit :
” VI. Conclusion : communiquer la foi, en attente du Sauveur
15. La conscience de la vie en plénitude à laquelle nous introduit Jésus Sauveur pousse les chrétiens à la mission, pour annoncer à tous les hommes la joie et la lumière de l’Évangile.[24]
Dans ce but, « tous les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels la grâce agit de manière invisible »[25], seront prêts à établir un dialogue sincère et constructif avec les croyants d’autres religions, confiants que Dieu peut conduire au salut dans le Christ.
Tout en se donnant de toutes ses forces à l’évangélisation, l’Église continue à invoquer la venue définitive du Sauveur, puisque « nous avons été sauvés en espérance » (Rm 8, 24)…”
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_20180222_placuit-deo_fr.html
Tous les Diocèses n’ont pas fixé de date de rencontre avec les musulmans..
Par exemple Valence, les rencontres ont lieu habituellement à la belle Abbaye d’Ayguebelle,
mais il n’y a pas de date annoncée.
Pourquoi pas “Notre-Dame”. C’est suffisamment unificateur. Ce “Marie”, comme cette “réconciliation (pour dire “confession”) loin de mettre Dieu à notre portée, le place à notre rang… Et voilà notre foi qui vacille puis s’éteint.
Mais quand Santier va faire sa prière à la mode musulmane, derrière en l’air et front au sol, ne risque-t-il pas de perdre sa mitre ?
Pauvre Jésus-Christ, affligé de disciples pareils…..
ils n’ont pas du lire, saint Charles de Foucault
« Sans syncrétisme car Marie est différente dans le Coran et l’Évangile, a bien rappelé Gérard Testard, ni par prosélytisme car il ne s’agit pas de convertir l’autre mais de vivre en frères d’humanité ».
C’est à tomber à la renverse !
Jésus le Messie n’a rien à voir avec Issa du coran. Et Marie est effectivement différente. Peut-on se retrouver ensemble avec deux Marie différentes ?
Ce Gérard Testard n’a sans doute plus la foi en Jésus-Christ, unique Sauveur de tous les hommes.
Ou alors, il parade et n’a que faire du sort de ses “frères d’humanité” musulmans.
En effet, soit Jésus est le Messie et l’islam ne peut être alors qu’une fausse religion – mais alors la charité veut qu’on en avertisse les musulmans ; soit Jésus n’est pas le Messie et alors c’est un menteur qu’il ne faut pas suivre – et Testard devrait se convertir à l’islam.
Mais si Jésus est bien le Messie, alors il n’est pas indifférent de voir les musulmans suivre une fausse religion par laquelle ils ne peuvent être sauvés.
Mgr Santier porte un regard d’estime sur l’islam, mais sur quoi en particulier ? Les lapidations d’adultères ? Le meurtre des apostats ? La rigueur de la charia ? Le coran, soit-disant incréé, qui contredit tout ce que Jésus nous apprend du Père ? Les agapes du Ramadan ?
Et que dire d’un Santier qui ne conduit pas au Christ et par Lui au Père ? Qu’il a peur ?
L’islam est EVIDEMMENT une religion abêtissante , abrutissante et avilissante quand le CHRIST libère , “la Vérité vous rendra Libres” et quand “la gloire de Dieu c’est l’homme VIVANT” c’est à dire qui accomplit au maximum ses potentialités ou dons
Il est remarquable que l’initiative “Ensemble avec Marie” nous vienne du Liban, un pays où de nombreux musulmans fréquentent les lieux de pèlerinage mariaux.
Un pays où la Fête nationale a été fixée le jour de la fête de l’Annonciation, le 25 mars, sur la proposition d’un avocat musulman !
Par ailleurs, sait-on que dans “Al Coran” Marie y est nommée de nombreuses fois, bien plus en tout cas que le “prophète” ?
En outre, est-il bien certain qu’ai été épuisé l’exploration et la compréhension exhaustive de la signification des messages dont l’Eglise a célébré le centenaire à FATIMA, (le nom de la fille préférée du prophète !), nom précisément choisi, et qui par conséquent n’est en rien du au hasard, par la “Toute-Sainte-Mère-de-Dieu” pour ses apparitions ?
Rappelons que pour amener / ramener les musulmans sincères au Christ-Jésus, la porte d’entrée royale est la “Protection-de-la-Toute-Sainte-Mère-de-Dieu”, dont la bonté maternelle (absente du Coran) les touche profondément.
Enfin, sait-on qu’à son apparition, dans sa forme originelle, l’islam a été perçue comme une énième secte chrétienne hérétique ? C’est ainsi que le Père de l’Eglise, Saint Jean de Damas, la fait figurer en centième position sur sa liste des hérésies issues du christianisme !
ROMANOS,
Fixer la fête nationale au 25 mars est aussi un moyen de nier la Fête Catholique de l’Annonciation.
Qu’ importe le nombre de fois où le prénom Marie est cité dans le coran, puisqu’il ne s’agit pas la Vierge Marie.
Le nom de Fatima, ville du Portugal, vient du nom d’une princesse musulmane qui s’est convertie en se mariant avec un Catholique.
Les musulmans n’ont pas la possibilité de renier leur religion sous peine de perdre la vie.
Discuter avec des Catholiques pour exposer leur religion, les musulmans peuvent le faire.
Faire semblant d’être d’accord avec les catholiques, ils peuvent le faire car ils ont l’obligation de dissimulation, la takiya.
Mais un haddith véridique, Muslim (1068) dit “l’islam est apparu comme quelque chose d’étrange, il disparaîtra de la même façon. Alors demandez à ceux qui lisent le Livre avant vous…”
“Faites tout ce qu’Il vous dira”….(.St jean 2, 5), comment peut bon oublier cette demande lorsque l’on parle de Notre Mère Marie ?
Vraiment, je ne sais plus quoi penser de nos évêques…comment feront ils pour échapper à la colère de Dieu ?
Fixer la fête nationale au 25 mars est aussi un moyen de nier la Fête Catholique de l’Annonciation.
Qu’ importe le nombre de fois où le prénom Marie est cité dans le coran, puisqu’il ne s’agit pas la Vierge Marie.
Le nom de Fatima, ville du Portugal, vient du nom d’une princesse musulmane qui s’est convertie en se mariant avec un Catholique.
Mais un haddith véridique, Muslim (1068) dit “l’islam est apparu comme quelque chose d’étrange, il disparaîtra de la même façon. Alors demandez à ceux qui lisent le Livre avant vous…”
Les musulmans n’ont pas la possibilité de renier leur religion sous peine de perdre la vie.
Discuter avec des Catholiques pour exposer leur religion, les musulmans peuvent le faire.
Faire semblant d’être d’accord avec les catholiques, ils peuvent le faire car ils ont l’obligation de dissimulation, la takiya.
Marie, mère de toute humanité mais d’abord Théotokos ! Or l’islam en est la négation.
Bonjour,
Ce qui suit constitue une tentative d’appel à la lucidité et à la vigilance.
Attention à la tendance au reniement, ou à la tentation de renier, d’une manière hétérodoxe et humanitaire, la théologie dogmatique, la théologie de la révélation, la théologie trinitaire, et même, en un sens, la théologie mariale, les plus orthodoxes et réalistes qui soient, au bénéfice d’une ambiance susceptible de faire office de doctrine, ou d’un climat susceptible de tenir lieu de discours.
Attention à la tendance à la transformation, ou à la tentation de transformer la religion chrétienne, religion de l’annonce, en vue de la conversion, en vue du salut, en ce qui ne serait presque plus qu’une religion du dialogue, sous la conduite du consensus, en direction de la paix.
Attention à la tendance à recourir à l’aveuglement volontaire, ou à la tentation de s’en remettre à l’aveuglement volontaire : de même que les catholiques, respectueux du bien commun et de la loi naturelle, et les communistes, sensibles à la lutte des classes et à la dictature du prolétariat, ne parlaient “sans doute pas” de la même justice, alors que les uns et les autres employaient le même mot, de même les catholiques qui parlent de Marie et les musulmans qui parlent de Marie ne parlent “sans doute pas” de la même personne, alors que les uns et les autres emploient le même nom.
C’est en tout cas une chose de parler de la mère d’un prophète, antérieur à Mahomet ou inférieur à Mahomet, et c’est une tout autre chose de parler de la mère du Fils unique du seul vrai Dieu, Père, Fils, Esprit.
Mais tout cela, nos contemporains, qui s’en remettent ou se soumettent fréquemment à une espèce d’ignorance ou d’inculture bien intentionnée de leur religion et des autres religions, ou qui ne veulent plus distinguer entre la vérité et les erreurs, en matière religieuse, ou encore qui considèrent, en toutes circonstances, que “ce qui nous rassemble (dans le confusionnisme et le consensualisme ?) est plus important que ce qui nous sépare”, sont-ils encore capables et désireux de le prendre en compte, et d’en tirer les conclusions qui s’imposent ?
Bonne journée.
Un lecteur.