Journaliste à Radio Notre-Dame, Marie-Ange de Montesquieu interroge régulièrement les évêques pour l’émission « Un jour, un évêque » du lundi au vendredi à 8 h 45. Elle est interrogée dans Famille chrétienne, qui consacre un dossier aux évêques. Extraits :
Y a-t-il un profil type de l’évêque ?
Tous sont brillants. C’est une évidence. Ils ont un gros bagage intellectuel. Ils partagent une capacité d’analyse peu commune et la force de pouvoir être parachutés n’importe où. Ils savent parfaitement s’adapter. La limite de cet exercice, c’est de devenir une espèce de chewing-gum dont le goût plairait à tout le monde…
Qu’est-ce qui fait sa joie ?
La plupart d’entre eux prennent très à cœur les rencontres. Du marchand croisé au marché, au préfet, en passant par l’agriculteur, le chef d’entreprise, le salarié, le pompier, et le prêtre. Échanges sur l’amour, la mort, la souffrance, des questionnements simples mais cruciaux, voire vitaux. Des questions parfois sans réponse. Des regards compatissants, interrogatifs, complices ou haineux…
En quoi leur présence est-elle indispensable dans un diocèse ?
Je dirais que les évêques sont les premiers phares de l’Église localement. Il donne le « la ». À chacun ses priorités ! Pour les uns, ce sera la solidarité, pour d’autres, l’entre-aide des agriculteurs, etc. On n’imagine pas la multitude des réseaux de fidèles, parfois dans des coins très reculés. Toutes ces étincelles de générosité entre croyants – soutenues par leur évêque – m’émerveillent.
Leur charge a-t-elle quelque chose d’usant, à la longue ?
Oui. Les évêques se donnent à fond dans leur vie de pasteur courant devant et derrière leurs brebis. Cela n’empêche pas que certains se font littéralement insulter du matin au soir… L’évêque, c’est aussi un véritable punching-ball. Parfois, certains me confient leur lassitude d’être des chefs, car les chefs occupent la place du bouc émissaire. Du coup, dans mon émission, je leur demande toujours : « Comment allez-vous ? ». Cette question peut paraître complètement stupide. Mais, je vous assure, personne ne la leur pose jamais. À force, certains ne savent plus comment ils vont !
Quelles sont les principales épreuves auxquelles ils sont confrontés ?
Nos évêques sont hypersollicités. On n’imagine pas la torture quotidienne que cela peut être ! Certains me racontent qu’ils le sont tellement qu’ils n’ont qu’une seule envie à la fin de la journée, c’est de se retrouver seul face à leur dîner… Le pire, c’est sans doute le poids des jalousies entre laïcs, prêtres et diacres. Il y a les difficultés structurelles comme, par exemple, les vieux prêtres à remplacer dans les campagnes et puis mille soucis imprévus. Leur rythme est vraiment infernal.
N’est-ce pas un peu exagéré ?
Au départ, en tant que journaliste, je pestais contre la secrétaire de l’évêque qui me barrait la route. Avec le temps, j’ai compris qu’elle avait pour mission de le protéger. Certains avouent que leur secrétaire est « un miracle » pour eux. Sous-entendu, ils auraient bien du mal à survivre sans elle… J’ai un tas d’anecdotes à ce sujet. Un jour, un responsable de troupe de théâtre a réussi à obtenir le portable de l’un d’entre eux. Il l’a harcelé pour avoir, au final, un rendez-vous de plus d’une heure alors que l’affaire aurait pu être réglée en dix minutes par quelqu’un d’autre. Et c’est tout le temps la même chose !
Pourquoi est-il tellement sollicité ?
Il y a un problème d’ordre hiérarchique. Alors que beaucoup de choses pourraient être réglées par des laïcs ou des vicaires, on sollicite toujours l’évêque. Pourquoi ? C’est je crois une approche gaullienne : dès que ça va mal, on se retourne vers Papa ! […]
Les évêques en “burn out” ? Il ne faut pas exagérer quand même !
Que cela arrive pour leurs prêtres, là je suis d’accord.
S’ils souffrent tant, qu’ils fassent une retraite de St Ignace pour recadrer leurs actions sur leur mission,
qu’ils cessent les mondanités avec les politiques et passent du temps à reconquérir leurs ouailles (ailleurs qu’au Salon de l’Agriculture). Qu’ils viennent soutenir les combats des militants pour la vie, contre le mariage pour tous, contre l’euthanasie, qu’ils acceptent de se faire aider par les communautés nouvelles ou traditionnelles, qu’ils s’occupent vraiment des jeunes, etc…
s’ils font tout cela d’abord, alors nous diront que oui, ils sont peut-être au début d’un “burn out” !
On peut supposer que les évêques dont il est fait mention
habitaien sur Mars.
un cirage de pompes épiscopales par Mme de Montesquieu avec sans doute prochainement la médaille bene merenti.
Au fait pourquoi les évêques se font-ils insulter ? et par qui ?
intéressantes questions non évoquées mais peut être des réponses éclairantes, notamment sur la chute du denier de l’Eglise….
Henri-Charles LAMBERT
Séance lacrymale pour plaindre les évêques.
Les pauvres chous….
Marie Ange de Montesquieu a parfaitement raison sur le constat ; mais il faut approfondir la réflexion .Si tout remonte à l’évêque , si la subsidiarité (le fait de faire traiter une affaire par le niveau hiérarchique le plus adequat) ne peut se concrétiser c’est peut être parce que la structure pyramidale de l’église implique que toute décision soit prise par le “chef” en personne pour être légitime ;
Or, on peut parfaitement concilier subsidiarité et organisation . Encore faut il le vouloir. L’évêque est il un chef , en permanence en première ligne , ou un faiseur d’unité en régulant et mettant en cohérence les décisions prises aux différents niveaux les plus adaptés à la nature de la question ?
La question de la gouvernance dans l’Eglise est urgente . On ne veut pas la poser . Conséquence :nos évêques s’épuisent et dépensent en vain leur énergie , sans contribuer réellement à l’unité de l’Eglise qui est pourtant une priorité de leur mission de gouvernement.
C’est la rançon du Concile. Les évêques et leurs prêtres étaient beaucoup plus sereins avant Vatican II.
tous sont brillants !!!!!bobard d’or ecclésiastique !
Ce n’est plus de la louange, c’est de la flagornerie larmoyante.
1. Grossière erreur : seuls les pigeons croient cette dame.
2. Ces gens-là ont fabriqué l’Eglise dans laquelle ils sont. Comme pour le pauvre mal marié : tu l’as voulue, tu l’as eue.
La figure du curé a complètement été gommée après le concile Vatican II, au profit des évêques et des groupes de laïcs en « responsabilité » qui agissent souvent en soviets locaux, contre leur curé. Les évêques se retrouvent donc à devoir régler des problèmes qui relèvent canoniquement du curé ( exemple: l’opportunité de célébrer ou non la forme extraordinaire), ou du doyen. L’ecclésiologie de Vatican est très « épiscopaliste » et « laïco-centrée », mais elle s’est déployée au détriment du curé, dont l’autorité a été réduite, qui est devenu un animateur ou un pilote de rallye, devant faire des centaines de kilomètres chaque dimanche pour célébrer les messes de « secteur »…
Et Famille chrétienne tourne mal , façon opportuniste obséquieux , depuis quelques années .
On a connu Famille chrétienne beaucoup plus combatif à ses débuts quand il était blacklisté par les paroisses et l’épiscopat des années 70-80 !
Ah le gout confort des notables gestionnaires !
Pour revenir au sujet du “burn out” à la mode comme chez les cadres en entreprise …..( laissons à Me de Montesquieu son ton faussement familier et branché ) , il faudrait se demander s’il est très épanouissant pour un évêque de ne pas être ……un évêque c’est à dire un successeur des Apotres !
Le problème est à chercher de ce côté là , du côté de l’accomplissement d’une VOCATION
Évêques tous plus ennuyeux les uns que les autres ! A part quelques esseulés courageux !
Qu’ils annoncent le Christ et les vérités de la Foi car pour les entendre palabrer sur les poncifs à la mode ils sont champions et pour finalement rien dire. On reste sur sa faim quand on les écoute.
Ils ont tous le syndrome de la réunionite, de la grosse tête, donneurs de leçon eux sont gardés par des gardes du corps ils ont bon dos d’être pour l’accueil des migrants…
Ce qu’ils savent le mieux faire c’est digresser au lieu d’avoir une parole forte qui réveille.
Ce sont de vrais fonctionnaires, terrifiés par les médias.
Nos pasteurs moins courageux que leurs brebis, ah que c’est triste, on ne doit pas assez prier, on a les évêques que l’on mérite ? Mais que lisent-ils ? la Croix la Vie ? Ah on comprend mieux le pourquoi du comment.
Burn out ou paresse aiguë liée à une perte de sens de leur mission , et si la solution était de dissoudre la CEF qui ne sert à rien et qui coûte cher.Merci de souligner sur ce site quand l’un d’eux se distingue par des propos beaux qui élèvent et qui redonnent de l’Espérance.
Je suis effaré par l’absence absolue de compassion et de charité dans la plupart des commentaires à cet article.
Deux remarques avant que vous ne vous précipitiez sur vos claviers pour écrire, comme c’est prévisible, que la charité est indissociable de la vérité (ou ce que vous imaginez être la vérité) :
– Combien d’évêques, parmi ceux que vous critiquez aussi durement et à qui vous niez même la possibilité d’être épuisés, connaissez-vous personnellement ? Quelle est la dernière conversation “gratuite” (par là j’entends non revendicatrice) que vous avez-eue avec l’un d’entre eux ? Que savez-vous, au-delà des critiques faciles et des “y’a qu’à”, de leurs quotidiens, de leurs croix ?
– Si vraiment les évêques sont devenus vos ennemis au point que vous les qualifiez de “fonctionnaires” et de “pauvres choux”: le commandement de NSJC n’est-il pas d’aimer nos ennemis ? Est-on encore dans la correction fraternelle quand on dit d’eux qu’ils sont “paresseux”, “mal marié” ou “martien”? Il est tellement plus facile de laisser libre court à sa haine stérile derrière un clavier que d’aller rencontrer un prêtre ou un évêque avec qui on n’est pas d’accord pour le comprendre, et pourquoi pas, faire changer les choses de l’intérieur.
Que Dieu vous prenne en grâce et vous bénisse, beaucoup plus que vous ne maudissez.
après ces commentaires une révision s’impose entre la base et l’appareil médiatique merci à Riposte Catho !
mon œil , il y à pas plus menteur qu’un évêque ( et un prêtre ) , et ils sont pas Ipert intelligent ni fatiguer pour être inviter à droite à gauche par les riches ou bourgeois . ne donner plus au denier pour payer les pédophile d’ailleurs on ne peu plus avoir confiance à aucun prêtre , ils prenne les paroissiens pour des con et bête !!! eux les évêques ( et prêtres ) ne font pas leur ménage , leur courses , ni leur repas , ils on des boniches , et à quoi sert leur argents leur loyer est certainement gratuit , leur nourriture aussi , ils non rien à dépenser à part leur essences, leur assurances et mutuelle , c’est tout . et c’est pas vrai ils on pas fatiguer ils mente , sans compter le mal que fait un évêque à une paroissienne !!!
d après les derniers statistiques 99, 99 pour cent des pédophiles sont en dehors de l Eglise la preuve les prisons sont remplies de bons père et mère de famille et tu paye les impôts pour entretenir cette vermine .de quoi te plains tu n a jamais donner 1 centime a l église c est a nous les fidèles de se plaindre pas aux personnes qui n ont jamais rien donner.
Je suis effaré par l’absence absolue de compassion et de charité dans la plupart des commentaires à cet article.
Deux remarques avant que vous ne vous précipitiez sur vos claviers pour écrire, comme c’est prévisible, que la charité est indissociable de la vérité (ou ce que vous imaginez être la vérité) :
– Combien d’évêques, parmi ceux que vous critiquez aussi durement et à qui vous niez même la possibilité d’être épuisés, connaissez-vous personnellement ? Quelle est la dernière conversation “gratuite” (par là j’entends non revendicatrice) que vous avez-eue avec l’un d’entre eux ? Que savez-vous, au-delà des critiques faciles et des “y’a qu’à”, de leurs quotidiens, de leurs croix ?
– Si vraiment les évêques sont devenus vos ennemis au point que vous les qualifiez de “fonctionnaires” et de “pauvres choux”: le commandement de NSJC n’est-il pas d’aimer nos ennemis ? Est-on encore dans la correction fraternelle quand on dit d’eux qu’ils sont “paresseux”, “mal marié” ou “martien”? Il est tellement plus facile de laisser libre court à sa haine stérile derrière un clavier que d’aller rencontrer un prêtre ou un évêque avec qui on n’est pas d’accord pour le comprendre, et pourquoi pas, faire changer les choses de l’intérieur.
Que Dieu vous prenne en grâce et vous bénisse, beaucoup plus que vous ne maudissez.