Communiqué de Mgr Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier :
Le monastère des Augustines est un lieu important dans le patrimoine spirituel et culturel de Tréguier.
En 1996, le site fut racheté par le diocèse à la communauté des Sœurs Augustines et confié à la Communauté du Foyer de charité de Tressaint, pour l’animation d’un centre spirituel jusqu’en 2007.
Depuis plus de 10 ans, les locaux et le jardin de 10.000 m2 sont très peu utilisés. Seules, la paroisse de Tréguier et la communauté pastorale Saint Tugdual habitent les lieux, occasionnellement pour des rencontres de catéchisme ou des pèlerinages de jeunes, régulièrement pour le culte dans la chapelle Sainte Marie-Madeleine.
Dans la même période, le diocèse a réalisé les dépenses indispensables à la sauvegarde du site.Pour mieux sauvegarder le monastère des Augustines, nous souhaitons réfléchir à son avenir, dans une utilisation conforme à l’âme de ce lieu, marqué par la pensée et l’action de Saint Yves pour la justice, et par l’attention aux malades et aux pauvres.
C’est pourquoi une importante mission d’étude est confiée à Claire Ollivier et Aline Marechaux du cabinet ANESTI. Entre mars et juillet, la mission comportera l’écoute de nombreuses personnes et groupes, l’étude des atouts et des faiblesses du site, l’insertion du site dans la ville de Tréguier et dans le Trégor, la recherche de partenaires pour d’éventuels projets.
Un comité de pilotage a été constitué, avec notamment la présence de l’abbé Guillaume CAOUS, curé de Tréguier, et de Monsieur Loïc BLIN, économe diocésain.
Un bonne solution serait de confier ce genre de lieu à des communautés catholiques dynamiques du type FSSP, IBP, ICRSP, FSSPX ou même Emmanuel qui les feraient vraiment vivre selon leur destination d’origine.
Absolument d’accord avec vous,Jean-Paul II canonisé par le pape François n’est-il pas à l’origine des communautés Ecclesia Dei,tout comme SS le Pape Benoît XVI et son Motu Proprio Summorum Pontificum.
Aurions nous en France des évêques séparés de Rome?
Je pense aussi que la solution préconisée par “Moi” est la seule valable car ces communautés catholiques sont vraiment dynamiques et je suis certaine que parmi des membres de ces communautés.
les donateurs des temps anciens qui ont fait sortir de terre ces constructions vont voir leurs sacrifices sacrifiés en soutien d’oeuvres sociales, humanitaires, et finir au service du “politiquement correct” d’un Conseil Départemental intervenant à l’arbitrage de l’utilisation future du lieu en raison du poids des finances publiques.
Les loges et obédiences maçonniques de la république antichrétienne sont “aux anges” !
Bien sûr que nos anciens accepteraient volontiers de voir leur argent, leur peine et leurs sacrifices d’autrefois servir les communautés catholiques traditionnelles d’aujourd’hui. Mais Mgr Moutel et ses gens ne l’entendent sans doute pas de la sorte. Et ils savent bien que les morts ne reviendront pas les accuser de forfaiture ou de prévarication concernant la gestion humaniste des biens que des siècles de chrétienté ont mis entre leurs mains.
Pour le “Jugement dernier”, ils ne sont pas inquiets puisque depuis la nouvelle théologie de VATICAN II, comme l’a chanté Polnareff : “tout le monde ira au paradis…”
Sinistre époque !
Vous oubliez la véritable source de financement de ce type de bâtiment:
ces monastères féminins, étaient financés par les dotes que faisaient les parents à l’entrée de leur fille.( entrée pas toujours volontaire d’ailleurs… il y aurait matière à gloser.)
Des revenus provenaient aussi de dons, de legs post-mortem et des terres attenantes: métairies, fermes etc…
Un auto financement en quelque sorte….
La sauvegarde d’un patrimoine architectural est certes nécessaire, car la beauté d’un monument de quelque nature qu’il soit, civil ou religieux, doit être préservé. Mais si les catholiques ne sont plus capables d’entretenir leurs lieux de culte, car ils se défaussent, faut-il s’en prendre aux autorités civiles et demander à une socité en partie athée, multi religieuse en plus de soutenir leur propre lieux de culte, de renflouer les caisses ?
Il existe un projet excellent et son financement est présent mais comme il n’a pas été élaboré par les responsables actuels du diocèse ces derniers refusent de le prendre en considération.
Faut-il de plus confier un nouveau projet à un cabinet, probablement hors de prix, alors que des spécialistes à la retraite dans la région seraient prêts à faire des propositions?
il y a quelques temps,une communauté était prête à reprendre le couvent mais a été refusée par le diocèse.